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mercredi, 21 juin 2006

de plus en plus succinct

Quand aux nuisances poussiéreuses et sonores des travaux de rénovation des maisons voisines *, s'ajoutent les arcanes bancaires et autres chienlies financières, ne demeurent que un ou deux aphorismes bien servis et quelques musiques de plein air pour la soirée :

Libros lege **

Denys Caton
Brèves sentences


* Pourquoi ? Mais pourquoi ma bonne vieille voisine s'en est-elle allée, l'autre été, quand j'étais en Galice ?
** Lis les livres .

mercredi, 14 juin 2006

blogues, acné, perversités et football

Une page entière sur les blogues dans Ouest-France. Entière et banale, ce n'est plus l'acné juvénile et le support à toutes les perversités intimes ; mais on en est encore assez proche !
Je n'en suis que plus satisfait de notre journée d'hier avec les collègues de la direction régionale et départementale. Dommage qu'lis fussent en petit nombre. Mauvaise presse, les journaux "intimes", ce ne doit pas être assez "Éduc pop" !
J'ai achevé la journée, vanné ! Mais heureux que le "métier" m'ait laissé quelque efficacité.

Et ce matin, « j'étais seul au Théâtre français ! On y jouait... »
Non ! C'était dans la salle 6 du Pathé de Saint-Herblain pour une projection "privée" de Marie-Antoinette. Une sorte d'ivresse à cette solitude dans une salle obscure de 500 places vides. Sans me leurrer : je n'aurais pas été là, la projection automatique se serait tout aussi bien déroulée...

Triste coupe du monde. Même les Brésiliens sont assoupis. Les seuls pétillants, mais battus : Côte d'Ivoire et Ghana.
Pétillants comme un canari de bangui frais.

lundi, 12 juin 2006

la pédagogie sortie des orties

J'ai passé la journée à tenter de réanimer un talent que depuis dix ans, j'avais jeté aux orties. Comme un froc un peu râpé !
Un talent ? Une compétence plutôt, lentement acquise, patiemment construite : la pédagogique. Plus précise encore, "l'andragogie" comme disaient les compagnons québécois de la formation des adultes.

Une journée sur les blogues et les écrits.
"La poésie", mentionne le papier d'invitation ; j'élargis l'horizon andragogique - donc - à un en-deça/au-delà de la littérature.
Je contribue à échafauder, six ou sept heures durant, pour une UTOPIE qui m'ébranle depuis trente ou quarante ans.
Après les maîtres qui me précédèrent, Dumazedier et Cacérès, Escarpit et Barthes :

proposer au Lecteur de devenir le Scripteur.

dimanche, 11 juin 2006

Pour Berlol, loin d’être contre Bon ! Et pour cause !

Je reprends une tardive contribution aux échanges inaugurés dans le Tiers livre de François Bon sur “Littérature et l’Internet”, avec la publication en avant-première d’un texte de Patrick Rebollar - Berlol - sur “anonym@t et bénévol@t”.
L’homme du Tiers livre craignant l’obsolescence du texte a proposé la mise en ligne de l’écrit sous l’énoncé : « L’invitation : Rebollar contre Berlol
Bien belle liberté de circulation des écrits sur la Toile !
M’estimant concerné par ces échanges - c’était sur ma demande qu’au début du printemps, Patrick Rebollar avait accepté de rédiger cette communication pour un numéro d’Encres de Loire qui ne paraîtra qu’en janvier 2007 sur support papier - je me suis mis en chemin avec quelque lenteur et n’ai publié que dans la soirée d’hier un commentaire dans le Tiers livre.
Ce matin, ne demeure plus que le texte de Patrick ; je saurai dorénavant qu’avec le Tiers livre et le Tumulte, il me faut me hâter.

« J’interviens un peu tard, et sans doute un peu de côté. François Bon & Patrick Rebollar estimeront peut-être que je rabâche. Bien que...
Je traîne dans mes sacs d’Éducation populaire - (vous savez... ou pas : le Front populaire, la Résistance, le Vercors, Peuple & Culture, Jean Guéhénno) - une utopie qu’un homme "de lettres" avait si bien énoncée, un soir, il y a 33 ans, lors d’un échange sur France Cul sur le thème Où va la littérature ?, Maurice Nadaud s’entretenait avec Roland Barthes et celui-ci, à la fin de l’échange, de rêver à

« Une certaine idée utopique de la littérature. .. ...une sorte de vision d’une écriture socialement heureuse.
Partant du fait que depuis l’avènement de la démocratie bourgeoise accompagnée par les progrès des techniques de production, il y a divorce évident entre le LECTEUR et le SCRIPTEUR.
Dans la société antérieure où la division des classes était extrêmement forte, pour la classe heureuse, oisive, ce divorce n’existait pas. Il y a cent cinquante ans l’enseignement secondaire qui se dispensait aux fils de bourgeois consistait à apprendre l’Art d’écrire, la rhétorique... ! Maintenant, on apprend à lire...
Dans la clandestinité et en petit nombre, il y a un certain nombre de sujets qui ont le désir profond d’accomplir cette jouissance de l’Écriture, qui se heurtent naturellement à des barrières terribles sur le plan commercial, institutionnel, éditorial.
L’espoir de pouvoir écrire sans publier, c’est un rêve qui peut exister.
Imaginer une utopie où les Textes écrits dans la jouissance pourraient circuler en dehors de toute instance mercantile. Ils circuleraient ; dans des petits groupes, dans des amitiés au sens phalanstérien du mot, et ce serait la circulation du désir d’écrire, de la jouissance d’écrire et de la jouissance de lire qui assurerait l’enchaînement sans rejoindre le divorce entre lecture et écriture...

Faire du Lecteur un Écrivain.

...parce qu’à partir de ce moment, tous les problèmes de lisibilité disparaîtraient : on lirait un texte illisible, mais on le lirait dans le moment de son écriture, et à ce moment-là on le comprendrait très bien.
Le risque, c’est que, vu le conditionnement culturel, le texte ne sera qu’un espace expressif où on va s’exprimer, alors qu’en réalité, il faudrait arriver à comprendre que le texte est un espace séducteur : quand on écrit, il faut se poser des problèmes de séduction, il faut séduire l’Autre » .

Ce rêve, bien sûr, ne clarifie point la question : qu’est-ce qui fait d'un énoncé linguistique, un écrit dit llttéraire ? À fortiori sur un site ? Dans un blogue ?

Mais nous sommes bien sur le seuil de l’utopie qui se réalise. Quelle misère que Barthes se soit fait renverser sur un passage clouté ? Il serait peut-être venu commenter l’anonym@t et le bénévol@t, tout en nous rappelant que, pour lui, « écrire est un verbe intransitif ».

Post-scriptum : Ce n’est qu’une transcription de l’émission. Il y a quelque gaucherie. Je crois que Nadaud a publié en opuscule, aux Lettres Nouvelles, le contenu de cet entretien. France Cul a-t-elle mis l’émission dans ses archives ? Ou L’INA ? »

Post-scriptum bis : Autre échange passionné, passionnant à propos de l’existence ou de l’inexistence - eh, oui ! rien que ça - de Louïse Labé sur le blogue de Constantin Copronyme.

samedi, 13 mai 2006

nuque raide et seins suaves

Il existe une atteinte dégénératice bilatérale marquée des articulations C1-C2 sans toutefois hypertrophie.
petite ostéophytose en goutte antérieure en regard de C6 et C7.

La jonction cranio-rachidienne reste d’aspect physiologique.
Trame osseuse homogène et dans les normes.


Je suis heureux de ma “jonction” et d'être pour une fois dans les normes .

Bilan : ce n’était donc point un torticolis, mais un commencement de “vieuzerie”.
Trop regarder les étoiles ? Trop attentif où je mettais mes pas ? Trop regarder en arrière ?
Trop tourner la tête au passage de la beauté ? Trop observer la girouette en tête de mât ?
Pas assez de “Messer, si ! Messer, no !” Pas assez d’humilité à l’instant des élévations ?
Et maintenant quid de la position du petit écran pour ne pas souffrir et tenter de continuer le bien penser :
en plongée ou contre-plongée ?

Consolation des “Pléiades”, acquises cette semaine, en allant commémorer l’Abolition de l’esclavage : les deux Gracq , les cinq Giono !

Et surtout consolation en découvrant la quête des suavités mamellaires qu’a entrepris avec tant de dilligence JCB, "notre" Bourdaily on the web, qui rêve aux rives de l’étang de Sainte-Anne.
Étonnante consolation qui nous conduit au "geste pseudo-zygodactyle" que même nous, hommes aux seins asséchés, aurions donc intégré dans une gestuelle ou de la repentance, ou du don !
Ça ne m'assouplit point la nuque, mais ma main s'y efforce et mes doigts s'en émeuvent.

Et Bourdaily nous annonce les Vierges !

vendredi, 07 avril 2006

Incontournables ?

Rien de tel pour que je n'aie qu'une envie : les contourner !

Ce sont deux pages dans Le Monde d'aujourd'hui, vendredi 7 avril, qui devrait un peu plus un VRAI Monde.
À propos de quinze blogues :"leaders d'opinion... qui font l'opinion sur le Net". Connaissent les vertus libertaires de la prolifération de la Toile, les "surfeurs" du Monde ?
Il m'est arrivé d'en visiter un de ces quinze : je viens de le radier de mes signets.
La chose, de type caractériel, m'est déjà arrivée avec le bouquin de Fiévet, Blog story, un des premiers parus - à ce titre, méritant - sur les blogues. Il affichait un sous-titre "+ les 100 blogs qui comptent" ; je ne suis pas aller en voir UN.
NON MAIS !

mercredi, 22 mars 2006

ça m'interroge

2034 pages du blogue lues le 19 mars ? Pour un nombre habituel de lecteurs.
Que s'est-il passé ? Un "stage" qui s'initie aux blogues ? Les flics ? Les RG ? Les gendarmes de l'Internet ? Des éditeurs ruinés ?
Préfiguration de la future législation des droits d'auteurs.
S'ils s'instruisent, passe encore ! Ces lectures me pertubent avec bonheur les moyennes de mes pages lues.
Le tout avec un assourdissant silence dans les commentaires.
Ô le lamento du commentaire (0) !

À l'usage de ces visiteurs insistants - et pourquoi pas ? - une glane de mes lectures entre troubadours (pour demain) et hymnes orphiques (pour ce soir) :


Je ne t'aimerai vraiment que si tu joins
les bracelets de mes chevilles à mes boucles d'oreilles !


Paroles de villageoises d'Occitanie ou d'Andalousie à la belle langue crue. Ce serait un refrain de chanson populaire !
Dommage !
Ne suis point sûr d'être encore d'âge à acquiescer à si troublante invite.

dimanche, 19 février 2006

De tout et de rien

La belle dépression atlantique est toujours là, même bien centrée sur notre pointe bretonne et elle nous déverse une bonne eau dans les grains et la douceur.

il y a quelques absents sur les blogues fréquentés : Bourdaily a quitté la Toile, le temps de déménager et de réemménager, je l’espère ; ses chroniques sont toujours consultables.
Berlol voyage, il ne devrait point tarder à être sur les bords de Loire. Plus haut en amont de François Bon, lui-même en amont de votre serviteur.
J’espère que ce dernier ne s’est point offusqué d’être renvoyé, dans ma note de vendredi, au rang des modernes, tels Giono et Cadou, qu’il faut bien de temps à autre délaisser pour relire les ancêtres anonymes.

Al s’est enfin décidé à bloguer ; je vais osciller entre ses “pixiphotos “ et les manipulations alchimiques de Cœur de Ptah.

M’en allant commenter chez Er-Klasker, je me suis fais prendre en faute par un certain “all-zebest” : j’en suis toujours à mes regrettables confusions entre infinitifs et participes passés. Mais la faute fut bonne occasion de rencontre !
Et “all-zebest” va sans doute s’ajouter aux journaux fréquentés.

Ainsi, il y a quinze jours, ma vivacité pour le livre d’Alain Frontier que présentait Florence Trocmé dans Poézibao fut suivie d’un échange de chaleureux courriels avec cet auteur, poète, helléniste et grammairien - il est tout cela avec grande simplicité. Il ne blogue point, mais gère quelques sites.

Voilà la Toile et ses lacs qui se tissent.

Les “durassien(e)s” de la sphère “berlolienne” seront à la fête ces quinze jours à venir. France Cul honore la dame entre le 26 février et le 5 mars pour le dixième anniversaire de sa mort. J’écouterai ; sans trop d’espoir d’y glaner un ticket d’entrée.

La semaine passé, c’était Claude Simon ! Il est vrai qu’il y a de beaux... paragraphes. Il est vrai que La route de Flandres me fut une belle aventure après quelques échecs qui ne furent résolus qu’après avoir trouvé la stratégie de contournement de l’ennui : je lus les 50 premières pages, les 50 pages du milieu du livre et les 50 dernières pages.
Je repris à la première ligne et allai d’un long trait jusqu’à la dernière. En une nuit et un jour.
Il est vrai que, depuis, je n’ai pu rééditer la performance ; à La bataille de Pharsale, mes yeux s'enfuirent ; je suis allé à “sauts et gambades” au Jardin des Plantes et, malgré les Divertissements proposés, La leçon de choses me fit bâiller. La charge de Reichshoffen restera une comptine pour faire sauter mes arrières petits-enfants sur mes genoux !

Que faire du “Clémenceau” ? Faut-il se poser la question ? Il n’a pas encore passé le canal de Mozambique, ni arrondi le Cap Bonne-Espérance.
On peut même se poser la question fatidique : franchira-t-il l’Équateur ?
Il y a longtemps que le ridicule ne tue plus !

lundi, 16 janvier 2006

Toujours dans les aléas

Je dois avoir certainement des lectrices et lecteurs réguliers qui ne sont guère causants, je les comprends : mes minimes errances ne prêtent point au commentaire ; ainsi, je ne commente guère mes blogues fréquentés et les lis pourtant avec quelque avidité.

Depuis hier soir, je pensais écrire sur la violence, thème qui anime les réflexions de notre petit groupe aux “Chantiers”. Je voulais dans la continuité évoquer à nouveau la “philia”. Je vais le faire, d’ailleurs.

Et puis, et puis, me voilà rattrapé par ces petits aléas mi-ennuyeux, mi-amusants qui parsèment les courriels, les sites et les blogues. Depuis quelques jours un certain “comte”, - toujours quelque réticence avant les "de" au sang bleu, comportement un peu bête d'un descendant de laboureurs - et puis ce matin “...pour l’amour de Mozart” m’attire une invite pour le moins franche...
Ça fait plus d’un an que telles interventions ne m’étaient point advenues.
J’avais “dieu” dont j’avais balayé la “crotte”.
Il y eut la “Gourmande”, qui ne me demandait pas de venir la voir, son invite était plus nuancée pour ma naïveté d’alors que celle - l’invite - de la dénommée “Ulla”. J’étais tombé sur un beau cul et sur des textes érotiques (?) , pornographiques (?).
"Ulla", c’est du site dûment tarifé ; donc, j’efface !
Si ce n’est que passager...! Au cas où... jai gardé une note sur “Spams et blogues”. La barrière semble moins aisée à mettre en place que pour le tri sélectif des courriels.

Mais quand même, qu’est-ce que la passion pour Mozart peut susciter ?
Je sais bien que c’était un franc et vigoureux coquin.

Au moment où j'écris cette note, le très savoureux Claude Gaignebet commente la langue des injures et autres grossièretés. Doux mélange de langue savante et de langue populaire !

Alors ? Quid de la propreté du cul bourgeois et du cul paysan ?

vendredi, 13 janvier 2006

Quand de drôles de vœux sont exaucés !


Prépare-toi, Grapheus-tis, les côtes bretonnes seront encore polluées,

Bourdaily-on-the-web était de sombre humeur le 2 janvier quand il prophétisait à ses compagnons de blogues préférés de désagréables incidents .
Juste, JCB !
"grapheus tis", premier touché !

Mercredi 7 janvier, deux butaniers entrent en collision dans l'estuaire de la Loire. Ça, il faut déjà le faire !. "Pas grave, pas grave" déclarait un "préfectoral" quelconque " Quelques tonnes de fioul à l'eau ! Nous allons bouché les étiers et vous pomper cela en moins de temps qu'il faut pour le dire !"
Cause, mon pauvre homme ! Ce sera plus long que le dire et par la brèche de quatre mètres de diamètre, sous la ligne de flottaison d'un des cargos, se sont déversées 30, 40, 50 tonnes de fioul dans l'estuaire.
Rien à voir avec l'Amoco, l'Érika, le Prestige. Peut-être, mais c'est la localisation qui fait problème ; zone restreinte à forts courants de marée, avec vasières, roselières, des abris de milliers d'oiseaux sédentaires ou migrateurs.
Huit jours que la "chose" se répand, s'étale, se coule ! Les combinaisons immaculées, vite maculées, s'agitent à nouveau dans le paysage.
Merci, Cassandre !

Ah, si ! ce fioul, il est "pernicieux" !

samedi, 07 janvier 2006

Toujours dans les brumes

à l'écoute, le mental marche !
Ça ne va guère plus profond.

Et pourtant à 6 h, Assia Djebar dans les Affinités électives d'Isidori, à 8 h, le Premier pouvoir de l'horripilante Isabelle Lévy, horripilante mais d'un grattoir efficace, à 9 h 10 l'inévitable Alain qui, choississant son comparse, un certain Laurent Lafforgue, mathématicien, professeur permanent à l'Institut des Hautes Études Scientifiques, ressasse à nouveau les carences de l'enseignement de base, sans varier d'un angle de vue, depuis qu'il affronte ce thème.
Misère de pensées qui s'érigent en vérité ! Dogmes, dogmes !

Je n'ai pas lu Ddier Van Cauwelaert, mais dans le Roman de l'année 2005, proposé par LIBÉ, entre le 19 et le 25 novembre, il termine son journal de la semaine par ceci qui me paraît une sentence à proposer à la méditation des croyants :
« Et que signifierait la foi, si la science, désormais, nous obligeait à croire ? »
Ça peut aussi s'adresser à tous !

La semaine suivante, Alain Foix, dont je n'ai rien lu, non plus, -quelle inculture actuelle ! - termine par une morale que Finkielkraut
devrait écrire au tableau noir de son prochain cours de philo à Polytechnique :
« Dans mon poêle, cette morale : la banlieue, c'est comme la négritude et la philosophie. Ça mène à tout, à condition d'en sortir. »

jeudi, 05 janvier 2006

La "crève"

Je voulais écrire à propos du journal que Bernard Stiegler a tenu pour Libé entre le 11 et le 17 juin 2005. J'avais gardé précieusement, la semaine dernière le supplément titré "le roman de l'année 2005".
Entre l'otium et les blogues, il y a plus de liens qu'on ne le pense !

Je me tiens une belle et bonne "crève" ; voilà ce que c'est de s'éloigner des douceurs océanes !
Demain, inch'Allah, avec un cerveau dégagé des brumes ?

mardi, 27 décembre 2005

Peer to peer, mieux encore, bord à bord

C'est très tonique de s'éveiller un lendemain de Noël avec les accents de belle colère d'un homme qui se révolte contre les légistes qui nous veulent entraver nos navigations, nos échanges, nos circulations de pensées et d'outils libres. C'était, hier, sur...France Cul, Yann Moulier-Boutang s'entretenant avec nos journalistes familiers.
Je ne pouvais qu'apprécier fort cette extension marine du bord-à-bord à nos emprûnts de bibliothèque-à-bibliothèque*.
Je ne pouvais m'empêcher de rouvrir le petit bouquin des Mille.et.une.nuits de novembre 2000, PRÊTER(un livre) n'est pas VOLER (l'auteur) et de rêver que François Bon et Michel Onfray, co-auteurs, devraient, à nouveau, avec l'audience qu'ils ont et...méritent, remettre le feu et faire parler les écrans !

La nuit dernière, toujours sur ma radio préférée - je devrais modifier ma "tagline" (phrase de description du blogue) en substituant à l'actuelle, "un lecteur en son jardin", une du genre "un auditeur en cours de nuits" - était rediffusée une "Radio libre", RIMBAUD, Poste restante de Jean Daive, en date du 17 juin 2000 ; c'était à 1 h 30 et mon intérêt ne m'a point donné courage de me lever pour enclencher le magnétophone.
Dommage, car l'émission ne figure pas dans les archives de France Cul qui ne débutent qu'en l'an 2002.
Je rêve toujours de cette grande salle blanche où se dérouleraient en toiles géantes mon anthologie rimbaldienne, rêve évoqué dans ma note du 22 mars 2005.

Rimbaud, mon premier bouquin en Pléïade et l'un de mes derniers "textes" du XX° siécle finissant ! **

* Je préfèrerais,dans ma vénération "montaignienne", librairie-à-librairie.
** Rien que ça ! Mais comme on dit en pays gallo en laissant en suspens le dicton "quand on ne reçoit des compliments que de soi et de son curé ....!"

Post-scriptum
:
Mon goût pour les images, dont je ne parle guère ici, fut, la nuit de Noël, fort comblé avec quatre dvd - non piratés !!! - Troie, Alexandre, Hero et le Secret des poignards volants, les quatre Cd d'Alfred Deller, - mes fils, Er et Pat, connaissant mes passions coupables - et le dernier Yann Arthus-Bertrand, ALGÉRIE, offert par Nicléane.
J'ai parfois quelques réticences avec le systématique du photographe, mais revivre ainsi de nombreux paysages arpentés, admirés, vécus passionnément, gomme pour quelques heures le sentiment des opérations éditoriales douteuses de La Martinière que le succès de l'auteur a sans doute contribué à renforcer.
Et belle flamme des chandelles de Noël, la tendresse émerveillée de Noémie et de Célia !

jeudi, 22 décembre 2005

Jamais trop tard

Ce n'est pas trop dans les coutumes, la signature des pétitions ! Je me réveille peut-être un peu tard.
Mais légiférer, légiférer, légiférer ! Prenons le temps de penser avant d'édicter !
Il y a des lieux sur la Toile où des propositions AUTRES qu'une loi "liberticide" de plus s'élaborent !
Et puis nous ne sommes qu'un clin d'œil dans l'histoire de l'homo sapiens.
Alors !

À visiter et à lire :
• un premier site
• un second site.

Et la pétition à signer :
petition anti-DADVSI

samedi, 17 décembre 2005

En quête de...

Sous le signe de l'oiseau d'Athéna




Après une matinée froide aux pressoirs de la Pierre-Anne dans le parfum des pommes sures, un après-midi d'errance sur l'Internet en quête de blogues, listes, courriels et autres sites, qui, des Pays de la Loire - région bâtarde aux confins flous de Bretagne, Maine, Anjou et Poitou - tisseraient une Toile d'écritures, de poèmes, de romans et d'essais, niant les jougs des éditeurs, des académies et sociétés de gens de lettres, pour les lectures ardentes des nomades internautes.

En clair, je cherche qui, à l'instar du Tumulte, du Désordre, des Poétiques, de Bourdaily on the web, de Litor, en ateliers ou en solitude, écrit et publie par douleur ou par bonheur des écrans qui s'adressent à tous les insomniaques amants de la langue.

Paradoxalement, c'est pour un possible dossier de papier à paraître en 2006 dans Encres de Loire* - revue d'une région certes bâtarde, mais qu'irrigue un si grand fleuve, que les Encres peuvent s'effacer... en Ancres et beaux Écrans !
Ça peut sembler aporie que de ramener au hameau des bribes de mots qui ont essaimé dans l'univers du village planétaire.
Sachant qu'il y a toujours quelque danger d'officialiser ce que Berlol nomme si justement anonym@t et bénévol@t*** !

Si vous rédigez, fréquentez, écrivez, lisez de tels écrans sis en "303"**, mentionnez-les dans mes commentaires ou envoyez-les par courriel.
Je vous en saurai gré !

* Encres de Loire, revue trimestrielle gratuite du livre en Pays de la Loire.
** Additionnez Loire-Atlantique, Vendée, Maine-&-Loire, Mayenne et Sarthe, voyez le résultat ! Parfois une belle revue.
*** Les salons littéraires sont dans l'Internet, Patrick Rebollar, coll. Écritures électroniques, PUF, avril 2002. À LIRE !

L’homme, quand se ferment ses paupières, pour lui seul allume ses flambeaux.
Héraclite