lundi, 11 février 2008
hétéronymes — et non pseudonymes — pour blogues
Si je n'étais point aussi paresseux, j'ouvrirai soixante-dix blogues et deux ou trois de plus.
C'est ce qu'aurait certainement fait, debout devant son iBook, l'iBook devant sa fenêtre, la fenêtre ouverte sur le Tage, Fernando Pessoa !
Mais peut-être bien qu'un quidam, déjà, s'acharne, sur la Toile, à résoudre l'énigme de son identité à travers soixante-dix sites et plus...
Comme dans la malle de Pessoa, on retrouverait vingt-sept mille cinq cent-quarante-trois textes. Mais ce serait cette fois dans un panier aux dimensions du monde !
Si je m'y mettais ?
Post-scriptum :
Fernando PESSOA est le soixante-treizième (!!!) bouquin de la collection "Poètes d'aujourd'hui" chez Seghers, achevé d'imprimer sur les presses d'Aubin à Ligugé, le 30 mars 1960. Je viens de le réouvrir.
Je crois avoir rencontré Pessoa en septembre 2001, dans un bar de l'Alfama ou du Chiado. Non, c'était peut-être bien dans le Barrio Alto, devant plusieurs verres de "ghingina".
Dac'hlmat était au mouillage dans la Doca Alcântara
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vendredi, 25 janvier 2008
s'étend la paresse...
« Il est un temps pour aller à la pêche
et un temps pour laisser sècher les filets »
dit un vieux sage Chinois.
Disons que ces temps-ci, je laisse sècher les filets.
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vendredi, 18 janvier 2008
ce n'est pas moi
Bien muet ! Assez las !
J'ai quitté, allégé, les lectures de Linda LÊ et de Chloé DELAUME.
Je reviendrai cependant à cette dernière que j'avais voulu méchamment réduire, après avoir lu Les mouflettes d'Atropos, à un tiers d'elle-même, un tiers de Christine Angot et un dernier tiers de Virginie Despentes. Mais non, elle est bien au-delà : plutôt entre Kate Millet et Simone de Beauvoir, mâtinée de Artaud, une jeune guerrière qui bricole ses armes, déjantée et douloureuse !
Je "rentre" dans Olivier ROLIN, pour une rencontre à la fin du mois ; de lui, je n'ai que Paysages originels et des lectures de Borgès, Michaux et Hémingway en commun. J'ai acquis ses conférences que F publie sur la Toile ; mon second achat depuis la Grammaire du Français contemporain et plus de dix ans sur cette Toile ; j'ai de la frilosité dans mon "panier" !
À la page 8 du Monde des Livres de ce jour, dans la rubrique APARTÉ, c'est sûr, ce n'est pas moi. Qu'est-ce que je pourrais bien foutre dans cette page, quand je ne parviens point à comprendre deux phrases de suite alignées par un psychanalyste ?
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jeudi, 11 octobre 2007
c'était déjà hier
Relisant — ça m'arrive souvent — la note d'avant-hier, à l'instar des "embrouillardées" de JCB, j'y suis allé d'un "écritoire" au masculin alors que je devrais savoir qu'écritoire est de jolie féminité.
Donc L'Écritoire du gué : du nom donné naguère à l'ébauche de micro-édition pour les petites brochures des ateliers, tout en gardant "grapheus tis" qui signifie bien cet "un quelconque écrivaillon".
Pourquoi "du gué" : parce qu'au bas de la Basse Bouguinière, remonte un étier jadis emprunté par les pêcheurs pour parvenir à leurs viviers et que pour franchir un étier soumis aux marées, il faut un gué !
Plus guère de traces de ce passé marinier, sinon le ruisseau, s'évasant en étang, qui traverse le parc du Champ-Thoury, le calvaire de... la Croix-du-Gué et la rue du Vivier.
Merci aux commentaires, aux courriels et aux liens qui m'encouragent pour une quatrième année.
À lundi soir, retour de mer !
09:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 09 octobre 2007
qu'est-ce qu'un blogueur de trois ans ?
Trois ans de blogue !
Je suis un lecteur, écrivant, écrivassier, écrivailleur, qui vais en mer, j’ai trop de livres sur ma table pour être un écrivain, pour être un marin, je ne suis pas un professionnel, je redoute, sinon honnis ce terme, naguère, j’ai pratiqué un métier, je ne suis pas certain que c’était une profession.
Je suis un amateur.
J’ai griffonné dans des carnets, sur des feuillets, dans des cahiers, j’ai lu sur les écrans, puis j’ai écrit sur ces mêmes écrans avec mes savoir-faire de lecteur et d’écrivailleur, écrivassier, écrivant.
Je suis passé du papier à l’écran. Mais il n’est pas sûr que ce glissement ait changé mes us, je ne fais que maigre utilisation des possibles de l’informatique et/ou du multimédia, je suis encore mentalement dans l’A-quatre et le codex.
Depuis 1991 et mon premier Mac : petites brochures d'ateliers d'écriture, un ou deux bouquins, deux gazettes.
La Toile en 1996, des courriels, un site en 2000, un blogue en 2004.
Des lectrices et lecteurs chaque jour, dont le nombre me satisfait fort ; encore me faudrait-il savoir combien de moteurs s'ajoutent pour une pleine satisfaction. Commentaires rares, mais aussi des relations non "virtuelles" !
Créer un site d'écritures, Une écritoire du gué ?
Tant de livres à lire.
Et sur cette table, à l’opposé du Mac, Char, sa Lettera amorosa et trois catalogues sur les expos le concernant, Jouve, celui de Micha qu’il va bien me falloir présenter dans Poètes, vos papiers ! et celui de Frank Venaille, Annie Ernaux et son Écriture comme un couteau, Kenneth White, Le visage du vent d’est, errances asiatiques et ses Finisterres de l’esprit qui cachent sous de minces pages l’immensité du monde de Segalen, du cinéma, avec les Années Karina de Godard, Orson Welles dans les Cahiers du cinéma/Le Monde, le dvd de Citizen Kane, et même L’aigle des mers avec Errol Flynn, Monsieur Vincent avec Pierre Fresnay, pour donc ne pas citer Michael Curtiz et Maurice Cloche, ces films de mon enfance.
Il y a pour demain soir, au Lieu Unique, Daeninck et Meurtres pour mémoire, formidable polard noir — le 17 octobre 1961 est proche.
Et puis nous sommes sur la Toile, n’est-ce pas, François Bon conseillait L’écrit Web de Joël Ronez, j’y ajoute ce qui me paraît être le prolongement des Salons littéraires sont dans l'Internet de Patrick Rebollar, Un laboratoire de littératures, ouvrage collectif édité par la BPI du Centre Pompidou.
J’ai beau ne plus exercer le métier, je croule sous l’intérêt.
Et jeudi, je m’en vais sur l'océan— encore —ne fut-ce que pour vérifier l’indistinct entre mer et ciel en cette douceur automnale.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (6)
vendredi, 31 août 2007
retour encore incertain ! pour le rugby, peut-être ?
Ce soir, ou demain à l'aube, je largue.
En solitaire.
Jusqu'aux Glénan, si les dieux qui n'existent guère sont favorables ?
Brandan — cf. la note de la veille — n'avait point tel souci :
Brandan s'en vait d'iloec avant
Ben set de Deu ad bon guarant
E li muine bien sevent tuit
Que segur sunt al Deu cunduit
Post-scriptum (qui n'a rien à voir avec ce qui précède) :
Ma bien chère filleule, Anne, a mérité un bel article dans le magazine du Conseil régional d'Aquitaine. Certes, il y aura de belles empoignades à regarder dans nos lucarnes, mais son bouqin, ÊTRE RUGBY, nous guide encore un peu plus, et avec humour, dans la compréhension de la mêlée.
À lire.
Je suis fier de ma filleule !
05:20 | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 27 août 2007
pas sûr que ce soit une reprise sérieuse
Entre voyage qui s'engouffra entre Berry et Bourgogne, entre Alpes et Jura, entre Sand et Voltaire et une insidieuse flemme, voilà donc un silence de trois semaines, rompu ce jourd'hui ; mais les marées d'équinoxe ont tant d'attraits, le chaotique de ce blogue va trop certainement se poursuivre le mois qui vient.
Néanmoins pour le
Centenaire Char
Livres sans mouvement. Mais livres qui s'introduisent avec souplesse dans nos jours, y poussent une plainte, ouvrent des bals.
La bibliothèque est en feu.
Lectures qui furent le lot d'un bel été pluvieux.
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 juillet 2007
blogue chaotique...
Dac'hlmat, avec son équipage féminin — petites-filles, mère, grand-mère — et le "vieux marin", largue à nouveau pour quinze jours, soleil ou pas soleil.
Mais sur mer !
Le comique de la Biennale de l'Estuaire s'augmente : le Canard crevé qui n'a jamais pu flotter, la maison gîtée qui ne pouvait que couler... Les commanditaires avaient-ils oublié qu'avec un mécène comme Total c'était le mieux qui pouvait leur arriver.
Seule, la première ÉLUE de ma petite commune, vice-présidente du conseil générale et grand cœur rebelle, a eu le courage de mettre en lumière l'ambiguité de ce partenariat.
«...Je persiste à penser qu'à cause de l'Érika, nous aurions dû refuser cet argent-là pour Estuaire 2007. Par principe. Pour que tout ne soit pas brouillé. parce qu'on a pas besoin des "bonnes œuvres" de TOTAL, mais d'entreprises respectueuses des hommes, de la planète, de leur parole. »
Merci, Françoise !
On aurait souhaité une telle lucidité de la part de monsieur Jean Blaise, patron du Lieu Unique et grand ordonnateur de cette Biennale de mauvais bricolages que d'aucuns — ils y croient dur comme fer — veulent transmuer en ratages qui auraient pu être — paraît-il ? — extraordinaires ! À propos de ce mécénat,sur FR 3, le dit Blaise s'était emberlificoté dans des arguties aussi épaisses et noirâtres que les plaques de fioul qu'il n'alla, en 1999, sans doute jamais ramassées .
Dans le grand "raout" organisé autour de Char à Avignon — vaguement entendu, lundi dernier, chez Lebrun, des bégaiements sur les Feuillets d'Hypnos —, publier la lettre si sobre de Camus ne pouvait susciter de ma part que silence.
Monsieur Terzieff, revenez-nous donc vite avec votre René Char en poche !
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vendredi, 18 mai 2007
après une belle soirée d'amitié à la Hume*
J’ai été frappé par un syndrome décrit par François Mauriac dans les Mémoires intérieurs... Il explique être arrivé à l’âge où les héros de roman de ne font plus rêver, il dit : «... à mesure que le temps s’écoule, que notre avenir temporel se réduit, lorsque les jeux sont faits, que l’œuvre est achevée et la copie remise, que l’aventure humaine touche à sa fin , alors les personnages de roman ne trouvent plus en nous d’espace où se mouvoir... Voici le temps où Julien, Fabrice, Dominique, Lucien, quand je m’efforce de les arracher au gouffre, ne me racontent plus que des histoires à dormir debout. » Je suis arrivé à une certain âge moi-même. Le roman, le roman contemporain, n’arrive plus à me ravir.
Jean-Claude Zylberstein
dans Libé-Livres d’hier.
Ça ne m’explique point ma désaffection pour le roman d’aujourd’hui ; ça me conforte dans mon désintérêt : je ne serais donc pas le seul à être atteint par ce syndrome mauriacien.
Demeurent les fascinations déjà anciennes : l’Angelo de Giono, le Moravagine de Cendrars, le Meursault de Camus, la Desqueyroux de Mauriac, l’ombre de certains personnages chez Gracq... sans doute quelques autres... que ma mémoire, loin de sa librairie, ne fait point remonter.
J’irais quand même bien voir du côté du Père Diogène d’Han Ryner sur qui écrit Robert Maggiori, dans le même Libé-Livres, Ryner étant pour moi à ce jour inconnu. Mais ce n’est point dans l’ordre du roman contemporain.
Trouverai-je Ryner, cet après-midi, chez Mollat, qui m’est une espèce de pélerinage, me ramenant à mes pratiques “lectorales” (!) des années 70 ?
Il n’y a pas que les bouquins ; dans Le Monde d’hier, un article sur un sympathique Tariq Krim, bêtement titré “le nouveau gourou du Web”, titre démenti par la vision que Krim semble affirmer sur les rapports en l’Internet et l’éducation. Un patriote du Net, comme, naguère on disait un citoyen du monde !
J’avoue avoir encore certaines difficultés à mettre son agrégateur Netvibes en œuvre.
* Er Klasker et Grapheus tis chez Cœur de Ptah, les compagnes, trop silencieuses en blogosphère, mais seulement en blogosphère, étant bien plus que (!) présentes.
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mardi, 20 février 2007
une tant belle phrase
Revenant d'un entretien avec MT pour mettre la dernière main — finaliser, dit-on aujourdh'hui — à la parution d'un bouquin qui fêtera en août le centenaire de la Société coopérative des Pêcheurs de Passay sur le lac de Grand'Lieu, je m'arrête rue de la Fosse chez Coiffard — toutes les encres numériques, papiers électroniques et les fosses à bitume ne me feront point abandonner cette halte hebdomadaire entre de vieux rayons traditionnels, inaccessibles sans échelle parfois — j'échange contre un Zao-Wou Ki déjà offert à Nicléane, un Manchette plein de romans noirs et pour combler mon avoir ainsi obtenu, je me dégotte en me mettant à genoux — harmonie des contraires avec la nécessité de l'échelle —, un "Michon" de bas de rayon qui est d'une haute prose : L'empereur d'Occident, aussitôt feuilleté dans le tramway du retour et je glisse dans l'une de ces phrases qui comble de félicité un vieux lecteur marin :
Dès ce premier jour, je m'assis auprès de lui sur le petit banc de pierre ; et comme je contemplais aussi les voiles, nous parlâmes naturellement de navigation des amis de la rame et des vaisseaux noirs, de navigation et de poésie grecque : car l'une ne peut être dite sans l'autre, à tel point qu'on ne sait laquelle est le texte de l'autre, et si d'abord on jeta de frêles charpentes goudronnées, ou des mètres de juste syntaxe, sur le pur hasard de la mer et des langues.
Tout y est inclus, et les siècles antiques et les rives de ces jours, l'Homère implicite et le linguiste dissimulé, la juste balance des propositions du grammairien et le Chant II de l'Iliade qui dénombre à perte d'horizon les flottes des cités grecques.
Demeurent, immuables, le banc de pierre et l'amitié, les voiles, l'océan et le poème.
Pierre Michon — ne fut-ce que pour cette phrase, rédigée bien avant son choix de résider dans "ma" ville — affirme bien son droit d'être devenu Nantais : Nantes : peut-être avec Paris la seule ville de France où j'ai l'impression que... où certains regards brûlants... et cætera** .
* Pierre MICHON, L'empereur d'Occident, Verdier poche, 2007.
** André BRETON, Nadja, Gallimard, réédition en Livre de poche, 1964.
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mercredi, 07 février 2007
poussières, poussières, bientôt peintures....
Deux bouquins qui resurgissent, l'un pour demain ou après-demain : La fin du Monde filmée par l'Ange N.D. de Cendrars ! Mince plaquette à la couverture illustrée par Fernand Léger, un diamant du grand Blaise, où le personnage de dieu est d'une savoureuse actualité.
L'autre, un gros pavé : Panorama de la nouvelle Littérature française de Gaétan Picon. C'est le lieu et la date d'achat qui m'ébranlent : Affreville, juillet 1960.
Affreville, aujourd'hui Khemis-Miliana, petite ville coloniale de la vallée du Chélif, baptisée du nom d'un archevêque de Paris, mort sur une barricade de 1848, en s'interposant entre l'armée et ceux qu'on appelait des insurgés .
Pour nous détendre (!) des crapahuts dans le djebel, l'autorité militaire nous envoyait en plaine garder les moissons. Nous étions à la Ferme Colonna. Entre deux patrouilles et une embuscade, je m'emmerdais, j'écrivais des poèmes et "j'apprenais" en autodidacte la littérature.
Je suis toujours surpris des livres que je pouvais trouver dans ces librairies du "bled"; le plaisir de mes trouvailles littéraires a duré bien au-delà de l'indépendance.
Après la "seconde" guerre, où en sont les librairies algériennes ?
La fin du Monde et le Panorama sont encore très actuels.
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mercredi, 31 janvier 2007
las, las et malgré tout...
Épuisant, l'époussetage des livres, même si la réouverture d'anciens bouquins est belle glane.
Monter, descendre, remonter, redescendre ! L'escabeau n'est pourtant pas bien haut.
Aujourd'hui, c'étaient les grands familiers... et quelques rares dont un certain Calaferte qui me trouble toujours autant avec sa Mécanique des femmes :
— Tu sais qui je suis ?
Ironique.
— Une débauchée.
Son mouvement lascif.
— Débauchée, luxurieuse, corrompue, déréglée, voluptueuse, immorale, libertine, dissolue, sensuelle, polissonne, baiseuse, dépravée, impudique, vicieuse.
Me baisant la main avec une feinte dévotion.
— Et malgré tout ça, je veux qu'on m'aime.
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mardi, 23 janvier 2007
empoussiérée, la "librairie"
Plus de quatre mois de chantier, et malgré draps et cartons, livres, disques et dossiers sont empoussiérés.
Étagère après étagère, livre après livre, essuyer, épousseter, feuilleter...
Et glissent de vieux bouquins, pas ouverts depuis trente ou quarante ans, une note manuscrite, un article de presse découpé, une feuille de laurier-rose, séchée, la photo de l'amoureuse d'alors !
Il y en a pour quelques jours. Car ça prend du temps de relire de grands bonheurs qui resurgissent sous le hasard d'un plumeau.
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dimanche, 21 janvier 2007
ensoleillée, la Loire
Balade ensoleillée dans la vallée gorgée d'eau.
Envol d'aigrettes, une puis deux, puis cinq, deux hérons cendrés restent impassibles. J'ai dans les oreilles l'Élégie pour la mort de son père de Dietrich Buxthehude, comme une tendre plainte bien accordée à ce ciel de traîne.
Dommage que les compagnons "vététistes" labourent certains sentiers, le piéton n'en finit plus de patiner. Par pluies abondantes et durables, il faudrait que l'usage des ces chemins leur soit déconseillé.
Avant-hier, je suis allé voir La Flûte Enchantée filmée par Kenneth Brannagh ; contre les critiques acerbes, j'ai beaucoup aimé. De quelle guerre s'agit-il ? Ce n'est pas si sûr que ce soit celle de 14-18, même si les tranchées sinuent dans l'horreur loufoque. Les pantins s'agitent et chantent.
Échapppe à la dérision l'atelier de Sarastro, un monde chaleureux d'ouvriers et d'artisans, très fouriériste. Mozart, chanté en anglais, acquiert une légèreté que mon mauvais goût apprécie. Et après cette ènième écoute de la Flûte, c'est, pour moi, hors de doute, je suis du côté de Papagéno.
J'ai enchaîné ma soirée en allant avec Jac, Se, mes voisins, et Nicléane voir Le grand appartement de Pascal Thomas. Nous y avons souri ert ri.
Mes tendances sensuelles se sont réjouies de l'éloge des aisselles poilues et j'ai admiré fugitivement l'abondante et brune toison "jouvienne" de Lætitia Casta qui, je l'espère, n'était point un pudibond postiche.
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mardi, 09 janvier 2007
virée de Gascogne
Retour de Gascogne, jusqu'aux frontières de son extrême sud-est chez l'ami du Lycosthenes.
Quelque lassitude et une contrariété : une belle poutre de chêne qui, après sablage, avait retrouvé son doux bois blond, se retrouve peinturlurée d'une laide lasure qui la transforme en traverse de chemin de fer...
Lassitude donc de ce chantier qui s'étire depuis quatre mois. Le tout donne des notes rares.
Allez donc lire l'aventure énigmatique du Lycosthenes : Étienne est mon ami d'adolescence. Il défendait Voltaire, je plaidais pour Rousseau. Nous échangions "en douce" de vieux bouquins d'anthologie sur les poètes symbolistes.
Comme les Apophtegmes du Lycosthenes, à la page de titre marquée "LP" liber prohibitis.
Si vous ne craignez point l'aridité érudite, entrez dans les méandres du "scripteur". Étienne y déplie l'horizon d'un sacré lecteur. Et certains vieux montaigniens aux fesses "engourdies" ne savent pas trop sur quels "trhônes"* poser leur cul.
Achevez, pour apaiser vos yeux, par le blogue d'Al qui ouvre l'espace de la peintresse dont les photos allègent parfois les notes de ce blogue-ci.
* à lire dans le Trésor de la langue française... et dyslexie montaignienne avérée.
Post-scriptum :`
Sur l'invention des Apophtegmes du Lycosthenes annotés, un article de trois pages, signé J.B. Harang dans le LibéLivres du... 15 juin 1989 et une communication d'Étienne, dans le numéro de la revue EUROPE, consacré à Montaigne en ...1990, lisible sur le site du Lycosthenes.
Passionnés de Montaigne aux archives !
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nq