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lundi, 01 janvier 2007

Sous les vents de suroît du golfe

medium_ocean.2.jpg
©Nicléane, 2007

à celles et ceux qui sont venus ici lire,
des vents aussi soutenus que ce premier jour et plus encore favorables pour ce qu'elles et ils souhaitent entreprendre en 2007.

samedi, 30 décembre 2006

fin d'une année 2006 commencement de l'an 2007

Partant pour le Sud,

On jette au feu, dit-on, celui qui boit le vin,
C'est une invention de quelque esprit humain.
Car si l'on jette au feu et l'amoureux et l'ivrogne,
Le paradis sera vide comme ma main.

Omar Khayyâm


Cité par Amin Zaoui, algérien bilingue, dans son roman La Razzia , un écrit à rompre tous les interdits, tous les sacrés.

mercredi, 27 décembre 2006

E.E. Cummings, puis balade au bord de Loire

Balade matinale et solitaire, France Cul dans les oreilles, quand Raphaël Enthoven* s'entretient avec Jean-Claude Milner, auteur de Le juif de savoir ; de quoi raboter les dernières aspérités d'une enfance qui ne fut pas vécue dans une ambiance pour le moins philosémite !
Sans doute quelque chemin encore à faire : un peuple "élu" me pose toujours question et l'appeler "les Innomables", hors la trop astucieuse perversité de Raphael Confiant, ne choque point le passionné du sens étymologique. Faut-il se soumettre à tous glissements maléfiques des mots ?
Innomables inommés ?

Mais hier, ce sont les Mardis littéraires qui m'ont ramené à cette semaine de Noël 1971, quand France Culture — mais était-ce déjà France Cul ?— diffusait le 28 décembre un "Who's Cummings ?" dont je possède la bande enregistrée sur le petit Uher 4000 report, mais qui est inatteignable à cause de ce chantier qui dure depuis quatre mois bientôt et condamne l'accès à ma "librairie", poussiéreuse en diable d'ailleurs et dont il me faudra bien une semaine pour la rendre vivable, époussetant étagère après étagère, les livres, les dossiers, les cassettes, les cd et autres dvd.

Lire Cummings, c'était aussi découvrir Ezra Pound et écouter John Cage. Mais cette torsion imposée à la langue, à la typographie, à la mise en page m'emmenait au-delà des jeux surréalistes, des écritures non-stop, des cut-up de Burroughs et de Pélieu.

Deux textes : le premier pour un poète, le second contre la guerre.

pas homme,si les hommes sont dieux;mais si les dieux doivent
être hommes,le parfois seul homme est ceci
(très commun,puisque chaque angoisse est sa douleur;
et,puisque sa joie est plus que joie,très rare)

un démon,si les démons parlent vrai;les anges brûlent

de leur propre lumière complètement généreuse,
un ange;ou(puisque divers mondes il repoussera
plutôt que de manquer au destin incommensurable)
lâche,pitre,traitre,idiot,rêveur,fauve—

tel était un poète et tel sera et tel est

—qui résoudra les abîmes de l'horreur pour défendre
avec sa vie l'architecture d'un rayon de soleil:
et taillera des jungles immortelles de désespoir
pour tenir le pouls d'une montagne dans sa main
(1942)



platon le lui

disait:il pouvait pas
le croire(jésus

le lui disait;il
voulait pas le
croire)lao

tsze
le lui disait
bien sûr,et le général
(oui

madame)
sherman;
et même
(croyez-le
ou

non)vous

le lui disiez.:je le lui
disais;nous le lui disions
(il ne le croyait pas,non

monsieur)il lui fallait
un bout nipponisé du
vieux métro

de la sixième
avenue;dans la boîte crânienne:pour le dire

à lui

(1940)


* Erreur grossière à la première rédaction de cette note : j'avais mentionné Ali Baddou qui anime habituellement les matins. Cette semaine, c'est Enthoven qui officie. Ils sont bien, ces "jeunes" gens !

lundi, 25 décembre 2006

pour le solstice d'hiver

À la flûte douce de Pierre, des mélodies irlandaises.
Il chante de vieux airs gallos.
Nicléane dit ses gestes de peintresse et je lis ces Noëls totalement désaccordés de Cadou qui était un instituteur laïc, inscrit au Parti et qui avouait que Dieu était son plus proche voisin.

Nous buvons des vins du Monde, un retsiné grec, un vin du Rhin, un cabernet chilien.

Au mitan de la nuit, accroche au mur de cette photo de Gianni qui danse en transe

medium_gian.jpg
sur le Magnificat de Carl Philip Emmanuel Bach.
Patrik a saisi cette éclaboussure de sang dans la nuit.
©Patrik André

vendredi, 15 décembre 2006

jeûne internaute

L'ADSL en rideau dans le sud Loire, la liveBox réduite, pendant trois, quatre jours, à un unique "feu scintillant rapide" — report au Livre des Feux (Almanach du Marin breton, ouvrage réglementaire) : ça explique le silence !
La Vilaine en crue et la navigation interdite entre l'écluse de Guipry et le barrage d'Arzal : ça justifie la sédentarité !
Le tout donne un lecteur silencieux, mais... heureux.

Je retrouve le pupitre en fin de semaine.

lundi, 04 décembre 2006

...ou je suis plus nul...

que..les nuls ?
Ou la clôture du jardin de grapheus tis est parfaitement étanche aux écumes de la littérature de masse.

En lisant cette nouvelle revue, “Le magazine des Livres”, j’apprends l’existence, en quatre pages et demie, d’un “écri-vain” dont j’avais à peine ouï le nom lors des années qui viennent de s’écouler. Marc Lévy ? Ah, bon !
Les Delly, Max du Vieuzit, Guy des Cars de tous temps ont eu la ponte annuelle généreuse, après Coelho Paulo, Marc Lévy serait leur digne rejeton.

Ce magazine semble vouloir “ratisser” large : et pourquoi pas ?
Le “cahier des livres, en vingt-cinq pages, recense une cinquantaine de livres, récemment parus. L’horizon de la classification décimale universelle est correctement balayé, les sciences pures étant hors-jeu.
Heidegger, Beckett, Delerm, Zweig sont les objets de chroniques, rencontres, bonnes feuilles, portraits souvenirs. Même le génie (?) de Jean-Edern Hallier est, inédit, évoqué.

Se ressent comme un flou dans la ligne éditoriale et dans la charte graphique.
Pour la qualité de la première de couverture, il n’est que de se reporter aux pages 78 et 79. Les deux précédentes ne sont pas mal non plus dans la mesure ou s’affiche l’entrepreneur-éditeur qui ne néglige point ses propres titres. Sûr ! À ne point souhaiter faire "lettré", le bimestriel sera noyé dans les accumulations des rayons de presse de mon hyper-U (10 mètres de long, 2,20 mètres de hauteur et les publications se chevauchent sur une, deux, trois épaisseurs).

En huit pages, on me rebat les oreilles à propos d’une polémique (?) qui, je le croyais, existe depuis que, par testament, les frères Goncourt ont fondé la “chose”. Ce sont les crues automnales de ce genre de ragots. Fallait-il en rajouter ? Et à quelles fins ?

Dans la foulée des pages, sept sont consacrées à développer un thème au titre accrocheur “Pourquoi deux millions de Français veulent écrire... et vous ?
Ce “...et vous ?” intrigue le modeste blogueur et me propose une “balade au pays des écri-vains”.
Tiens ! un jeu à la Lacan ; y aurait-il donc des écrivains et des écri-vains ?
Ou des écrivains qui écriraient vainement ?
Et ces deux millions, ils veulent écrire ? Ou écrivent-ils ? Mon "grapheus tis" va s'y perdre.
Je m’enfonce, malgré un sous-titre qui me navre. Au terme des huit pages, le lecteur ne saura jamais si le rédacteur a pris défense, a plaidé pour ces deux millions qui écrivent. Ou si, les tournant en dérision, il justifie la noblesse hautaine des éditeurs qui n’estimeraient rien de ce qui leur parvient par la Poste — il est vrai que vu l’état actuel de ce Service public...
À ménager la chèvre et le chou, le rédacteur s’est-il demandé si ce qu’il me servait, c’était du lard ou du cochon.

Monsieur Ploton, mais dites-moi donc le nom de cet éditeur,

généraliste qui préfère garder l’anonymat,
éditeur masqué,
éditeur mystère,
éditeur à couvert
.

Qui est-ce, monsieur Ploton ?
À moins que ce ne soit votre éditeur futur, pour lequel vous fites votre marché sur la Toile et que vous ne souhaitiez préserver la publication à venir de vos écrits vains !
Vous auriez haussé votre mise en problème en développant votre encart “Le blog, nouvel eldorado ou antichambre ?” Mais la potée “lard ou cochon” m’est à nouveau resservie.

Vient ensuite une autopromotion “maison” : la “toute jeune dans la cour des grands” — ça s’éclaircit : nous sommes chez les éditeurs, les vrais — Max Monnehay tient chronique, mais est aussi le sujet d’un entretien de trois pages à propos de son bouquin qui a obtenu le prix du premier roman 2006. Elle serait du 0,1%, envoyé par la Poste et cependant accepté.
Je fûs naïf, elle m'aurait appris que les pièces ont deux faces — citation, page 141 de son livre —, je fus gardien de but et capitaine de l'équipe des juniors de mon lycée, les arbitres me demandaient toujours : « Pile ou face ? », les arbitres de naguère avaient quelques connaissances en numismatique, jamais le plus borné d'entre eux — il y en eut ! — ne m'a proposé : « Face ou face ? ». Il n'y avait d'arbitre dans le jury du Prix du premier roman 2006.

À signaler quelques coquilles. Berlol en cite une ou deux. Je peux en ajouter trois ou quatre. Ce n’est plus une exception, depuis que, dans les logiciels de traitement de texte et de mise en page, il existe des correcteurs orthographiques. Qu’importe d’ailleurs, puisque l’acuité visuelle du lecteur est renvoyée aux oubliettes depuis que le ministre de l’Éducation se pique de pédagogie en matière de la lecture.

Mansuétude pour un numéro 1* ? Sans doute.
Achéterai-je le second numéro?
Curieusement, je vais quand même aller faire un tour du côté de la Presse littéraire en espérant qu’il n’y ait pas trop de coquilles et d’écri-vains.

* Jadis, pour que les vents soient favorables, les imprimeurs attribuaient le n° 0 à la première parution.
Mais les traditions de l'imprimerie sont comme les correcteurs, elles disparaissent.
« Sauvons-nous, nous-mêmes ! » proclamaient les "écriveurs" prolétaires. Cet aphorisme, je l'ai déjà cité trop récemment ; je radote.

vendredi, 01 décembre 2006

l'intime

Je cherche certaines gouttes d'eau dans tous les océans réunis.


C'est l'exergue de Berlol à la BnF quand il ouvre sa demi-heure à propos des "Effets d'intime dans l'écriture réticulaire".
C'est encore un petit miracle de la Toile ; hier, je regrettais de ne pas être à la BnF, mais ce matin, j'ai son intervention sous les yeux.

dimanche, 05 novembre 2006

blogues et littérature ?

À la question d'un magazine : "Peut-on approximativement dénombrer le nombre de blogs d’écrivains en France ?"

il répondra :

« Quantitativement, la question n’a pas grand sens, parce qu’émergent via Internet des usages qui déplacent le statut même de l’écrivain. Des sites Internet qui ne sont pas littéraires questionnent l’écriture, l’ouvrent....
La question plutôt devrait être : comment veiller ensemble à ce que ce soit un véritable espace critique, un véritable espace d’expérimentation et création ? »


À lire sans modération dès maintenant avant que ça ne paraisse dans le dit magazine.
C'est de... François BON, dans son tiers livre !
Ça me comble amplement pour ce soir.

mardi, 10 octobre 2006

et AirBus Nantes disparaîtrait ?

Auront-ils donc saccagé le Cabernet, le Gamay et le Grolleau gris pour rien ?
Peu importe de célébrer deux ans de blogue ! J'ai plutôt envie de publier à nouveau cette note de l'automne dernier

jeudi, 22 septembre 2005
Grolleau gris contre Airbus

Ce n'était donc pas une rumeur.
Le monstre "Airbus" va laminer le dernier vignoble bouguenaisien. Et je n'ai entendu aucune protestation. Le domaine du Chaffault était certes un modeste vignoble. Mais son Cabernet rouge vieillissait bien ; le gosier se réjouissait d'un Gamay rosé allègre et le Grosleau gris, cet ancien "vin de maçon", qui naguère n'était donc que piquette, était devenu, par le talent de son vigneron, breuvage d'or. Et l'un des plus gouleyants de tout le Pays de Retz.

Entre les rangs de vigne, se lever et protester !

Mais contre des tonnes de métal et des emplois créés, la "dive bouteille" déjà s'est brisée.
Le futur des cépages me paraît cependant plus assuré que les ferrailles à venir.


La rumeur dit que le site de Nantes* sera fermé. Les carcasses des A350, A 380, n'auront même pas eu le temps de rouiller et les futurs chômeurs n'auront plus rien pour s'enivrer.
Que je sache, il n'y eu guère de toussotements de protestations, l'an dernier ! Des silences impudiques, oui ! Ils en sont devenus honteux.

* "Nantes" ? Pourquoi pas le site de Bouguenais, la localisation réelle ? Trop "plouc", n'est-ce pas ? On entend mal : Toulouse, Hambourg, Saint-Nazaire, Bouguenais...
Déjà, Chateau-Bougon, l'aéroport, fut débaptisé et rebaptisé Nantes-Atlantqique.
Ah la frime toponymique !

dimanche, 08 octobre 2006

si....

Si... les gravats, les carrelages, le parquet, les lambris, le nouvel escalier... si..si...l'accès à la Toile est possible sans trop de difficultés, il y aura, pour les deux ans de Grapheus tis la mise en liberté avec un site — par Spip — et un blogue — grâce à DotClear !

Ô logiciels libres !
L'accès est malaisé, mais y parvenir est un bonheur.

vendredi, 06 octobre 2006

versatilité

Quasi toute une journée pluvieuse à installer Spip sur Free...
Et cette foutue sauvegarde de la base de données qui se refuse au transfert d'un hébergeur coopératif, mais payant, à un hébergeur sans qualification, mais gratuit.

Mini incomptatibilité idéologique sur la Toile due à ma versatilité ?

DotClear est bien loin d'être, pour mes deux années de blogue, installé à la racine du site Free ? Ou Hautetfort va-t-il me foudroyer pour mes ingratitudes internautiques ?

Décidément, je verse dans la pensée magique bien éloignée de la rigueur des algorithmes !

Je ne me sors point des chantiers et des gravats ! Est-ce si déplaisant ?

Que faut-il penser de Christine de Pisan et de Virginie Despentes quasi accotées dans le Monde des Livres de ce vendredi ?

L'une :

Le vieux monsieur s'est reboutonné, est redevenu courtois et m'a félicité :
« Vous avez été délicieuse. »


L'autre :
Com turte suis sanz per toute seulette
Et com brebis sanz pastour esgarée

mercredi, 04 octobre 2006

retour à plus de sérieux

Le guain de notre estude, c'est en estre devenu meilleur et plus sage.
Montaigne,
lettre à Diane de Foix, I, 26


Ce matin, "rentrée des classes" pour celles et ceux que notre société effrénée de travail nomme les "inactifs".
Aux Chantiers, inscription pour l'année 2006-2007, comme une joyeuse émulation, dans ces corps aux marques bien affirmées de l'avancée en âge, qui se croisent, se reconnaissent.
Nicléane a pris les Traditions de sagesse et la Révolution française, j'ai accumulé le Grec ancien, où conscient de mon laxisme en grammaire, je me suis rétrogradé en seconde année, des Jalons pour une éthique, une initiation à Linux — la nique à Bill Gates et Steve Jobs — et une approche du système colonial : fondements, mythes, ambitions, réalites, manière de me faire "gratter la couenne" de mon histoire africaine personnelle — je pressens quelques grognes et rognes !

Mais cet après-midi, je m'en vais jouer au "conteur", alors que j'ai toujours refusé lors de mon compagnonnage avec Jaulin, Pottier, Berthet et autres Desprez de me mettre en cette posture.
C'est à propos du film "Le vieil homme et la mer" et les filles de CinéMioches m'ont sollicité : je leur ai affirmé que je ne contais point, mais que je pouvais peut-être dire des histoires de mer.
Ça me va mieux, les gens de mer ne sont point conteurs, ils tiennent leur livre de bord et racontent, non ce qu'ils auraient inventé en regardant l'océan, mais ce qu'ils ont affronté sur la "peau du diable" de celui-ci.

J'ai décidé de parler des grands ancêtres — pêle-mêle et... dans l'ordre - de Jason, d'Ulysse, de Brandan, d'évoquer d'autres moins connus : Jeanne de Belleville, Alvize Ca'da Mosto, Fridtjof Nansen, Charcot, d'autres plus contemporains, Le Toumelin ou Moitessier, Tabarly ou la petite — et très grande — Ellen MacArthur..
Que les Mioches aient quelques repaires pour lire des livres, des bandes dessinées, pour voir d'autres films et même des feuilletons télévisés, pour aller contempler les étoiles et rêver sur les quais du port.

lundi, 04 septembre 2006

propos de "rentrée"

Dix ans que la "rentrée" n'est plus un événement... Jouissance paresseuse du rien à faire, à devoir, Libre de toute contrainte, de toute occupation, de toute obligation "sociétale" !
Quoiqu'il y ait toujours quelque vigilance pour la première matinée de Noémie au CM2 et de Célia au CE1...

Cette nuit, vers 2 h 30, une rediffusion de Répliques de juin 2005 à propos de la culture lycéenne et de la Culture — il y fut bien parlé de L'esquive, le film ; j'ai apprécié le nœud du problème ficelé par Finkielkraut : « Sciences humaines >< Humanités !
Une confrontation identique, un peu de côté cependant, à celle qui a noué mes quarante ans de "métier" : culture lettrée/culture populaire, culture bourgeoise/culture ouvrière.
Qui se tord encore dans mon penser.
Et la culture de masse qui insinue ses facilités mercantiles dans tous les chenaux et sur tous les supports.
Et la Toile ? Et l'utopie de ses pionniers ? (relire quelques écrans du Tiers Livre)

Décidément, on n'échappe point à la "rentrée" !

dimanche, 30 juillet 2006

bons blogues de l'été

Les "The Nana's" sont arrivées.
Il me faut quitter la gravité de certaines notes et leurs rires m'y portent allègrement. Il me faut seulement être un tantinet plus matinal si je souhaite "voguer" sur la Toile, car lil y a risque certain d'accaparement du petit "Mac" !
Entre Adibou et le Pirate des Caraïbes, déjà, hier au soir, il y avait de la demande !

Revue des mes blogues* :
• quête fructueuse chez Berlol (Rahan, Monteverdi, l'Alamblog et la DAVDSI),
• coïncidences poétique (Georges Henein, mon dernier bouquin de chez Seghers, et au train où je vais, il ne sera abordé que dans quelques (?) années), ludique ( les "dinky toys"), philosophique (écoute de Onfray) chez Bourdaily-on the web,
• accumulation du penser dans le blogue d'AL qui disserte du colonialisme, du christianisme, de l'amour et de l'équitation (mais où trouve-t-il une telle verdeur pour ainsi disserter dans la canicule ?)

Pour saluer mes compagnons blogueurs, une paisible et fraîche pluie d'Ouest enfin revenue dans la nuit
et de Georges Henein :


dans cinq ans je serai...
dans dix ans...
dans quinze ans on me...
.......................................
.......................................
dans vingt ans un homme voguera de nouveau
l'avenir en tête
la tête blanchie.

Beau Fixe
Le signe le plus obscur, 1977



* Pour les lire, cliquez dans la liste des "journaux préférés".

samedi, 08 juillet 2006

l'Internet, puis les vents

Fin d'après-midi dans la douceur à la Tête Noire, chez Sy et Fr.
En débats toujours passionnés, la coopération décentralisée et le réseau associatif, la création d'un site avec SPIP, le blogue "en cale sèche" de l'ABJC, la production des écrits chez les amis Baalinkés, leurs possibles connexions à l'Internet.
Me revenait en tête, le journal de Bé en Mauritanie - Les derniers jours - (ma note du 3 juillet) :

Notre conducteur de 4x4 est arrivé. Allongé sur le flanc, un pied relevé sur le genou de l'autre jambe, il discute avec Mohamed de connexion Internet haut débit, de téléphone portable (ils ont tous un portable), d'une caravane partie dans le désert pour tourner un film, avec un chameau portant la caméra, un autre les panneaux solaires pour charger les batteries, un chameau Internet... Ils sourient, secouent leur draâ bleu clair pour faire de l'aération, picorent des dattes sur le plateau. Télescopage entre deux mondes non contradictoires.

N'ont guère besoin de nous les copains Africains ; peut-être un peu de matériel ; et encore, pas de l'obsolète !


Je vais aller vérifier pendant quelques jours, en mer ce que dit Lie-Tseu sur le blogue de Cœur de Ptah
"Je ne sais pas si c'est le vent qui me chevauche ou moi qui chevauche le vent."
Lie-Tseu.(in " Traité du Vide Parfait")


Je suis totalement incertain de revenir, le 19 juillet, avec une réponse à l'alternative.
Me restera à écarter mon anémomètre et à aller saluer "l'Arbre Ancien".

À tout hasard, j'emporte Vents de St John Perse.
Je te licencierai, logique, où s'estropiaient nos bêtes à l'entrave.