cut-up
tu m’as laissé entre les mains
l’image de la vie aux seins de nuit
vivant son volume de bouquet d’étoiles
ensevelie dans les bras de l’écume
je sors de toi
mais retenu infiniment de ton ventre de dépliement
captif des grès et des écluses
je m’enveloppe dans les nacelles de tes hanches
et quand tel abime maintenant nous sépare
nous nous parlons en nos langues de pierre incroyable
entr’ouvertes et sans déchirures
notre scellement de nuit de saint-Jean
nos yeux de savane aux horizons jamais refermés
voyageant dans nos visages d’eau et de feu
habitant nos ressemblances de terre et d’air
en exil des placers et des miroirs
faille du silence
dans la fenaison odorante de tes aisselles
Bouge l’union
à partir de
L’union libre d’André Breton
et de
L’une ne bouge pas sans l’autre
de Luce Irigaray
Écrit par grapheus tis Lien permanent | Commentaires (0)
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