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dimanche, 19 février 2006

De tout et de rien

La belle dépression atlantique est toujours là, même bien centrée sur notre pointe bretonne et elle nous déverse une bonne eau dans les grains et la douceur.

il y a quelques absents sur les blogues fréquentés : Bourdaily a quitté la Toile, le temps de déménager et de réemménager, je l’espère ; ses chroniques sont toujours consultables.
Berlol voyage, il ne devrait point tarder à être sur les bords de Loire. Plus haut en amont de François Bon, lui-même en amont de votre serviteur.
J’espère que ce dernier ne s’est point offusqué d’être renvoyé, dans ma note de vendredi, au rang des modernes, tels Giono et Cadou, qu’il faut bien de temps à autre délaisser pour relire les ancêtres anonymes.

Al s’est enfin décidé à bloguer ; je vais osciller entre ses “pixiphotos “ et les manipulations alchimiques de Cœur de Ptah.

M’en allant commenter chez Er-Klasker, je me suis fais prendre en faute par un certain “all-zebest” : j’en suis toujours à mes regrettables confusions entre infinitifs et participes passés. Mais la faute fut bonne occasion de rencontre !
Et “all-zebest” va sans doute s’ajouter aux journaux fréquentés.

Ainsi, il y a quinze jours, ma vivacité pour le livre d’Alain Frontier que présentait Florence Trocmé dans Poézibao fut suivie d’un échange de chaleureux courriels avec cet auteur, poète, helléniste et grammairien - il est tout cela avec grande simplicité. Il ne blogue point, mais gère quelques sites.

Voilà la Toile et ses lacs qui se tissent.

Les “durassien(e)s” de la sphère “berlolienne” seront à la fête ces quinze jours à venir. France Cul honore la dame entre le 26 février et le 5 mars pour le dixième anniversaire de sa mort. J’écouterai ; sans trop d’espoir d’y glaner un ticket d’entrée.

La semaine passé, c’était Claude Simon ! Il est vrai qu’il y a de beaux... paragraphes. Il est vrai que La route de Flandres me fut une belle aventure après quelques échecs qui ne furent résolus qu’après avoir trouvé la stratégie de contournement de l’ennui : je lus les 50 premières pages, les 50 pages du milieu du livre et les 50 dernières pages.
Je repris à la première ligne et allai d’un long trait jusqu’à la dernière. En une nuit et un jour.
Il est vrai que, depuis, je n’ai pu rééditer la performance ; à La bataille de Pharsale, mes yeux s'enfuirent ; je suis allé à “sauts et gambades” au Jardin des Plantes et, malgré les Divertissements proposés, La leçon de choses me fit bâiller. La charge de Reichshoffen restera une comptine pour faire sauter mes arrières petits-enfants sur mes genoux !

Que faire du “Clémenceau” ? Faut-il se poser la question ? Il n’a pas encore passé le canal de Mozambique, ni arrondi le Cap Bonne-Espérance.
On peut même se poser la question fatidique : franchira-t-il l’Équateur ?
Il y a longtemps que le ridicule ne tue plus !

Commentaires

Bonjour Jacques, il y a bug sur le blog qui fait blague : la référence pour mon site est

http://alain-barre.over-blog.com/

(il y a un tiret entre over et blog)

Ceci dit, on ne peut que constater que les phalanstèriens tissent leur toile, une toile qui va dans tous les sens un peu comme une étoile !

Écrit par : alain barré | dimanche, 19 février 2006

Bonsoir, je vais devoir faire attention à mon orthographe ;-)
Ravi de vous avoir découvert, même par ce biais-là !

Écrit par : all-zebest | dimanche, 19 février 2006

personnellement, sur ma table de chevet y aurait plutôt en permanence un Saint-Simon et un Balzac, et dans les "modernes", depuis plusieurs mois, c'est Michaux (ces jours-ci, mais très lentement, "l'espace des ombres")! ce we ce sera 2 jours dans Artaud pour en parler mardi aux Bx Arts - voilà pour les lectures - ce qui nous rapproche en tant qu'individus contemporains, c'est d'avoir les mêmes lectures... en amont ! (et merci les Bretons de nous envoyer votre dépression jusqu'ici en Auvergne, ça fait de bonnes journées d'ordi!)

Écrit par : FB | dimanche, 19 février 2006

à FB.
Depuis quelques semaines, ça se lit dans "Henri Michaux Tumulte".
N'oubliez pas, FB, que Michaux a écrit : « Le pantalon tombé, ils perdent l'alpahbet.»

J'ai depuis hier, "l'Ombilic des limbes" sur la table de nuit et, dans les oreillettes du walkman - pas encore de lecteur MP3 - "Pour en finir avec le jugement de dieu", l'émission diffusée le 5 mars 1973, enregistrée en direct sur mon bon vieil UHER 4000. J'aimerais bien être, mardi, un étudiant des Bx Arts. Ça m'aiderait pour ma note du 4 mars prochain.

à all-zebest.
Bienvenue ! Oh ! nous fauterons bien encore quelquefois.
Et quand ce n'est point l'ortograf, ce sont de mauvaises saisies qui provoquent les "bugs" qui affectent la relation avec l'ami "Al". Il me faudrait l'œil exercé de "Langue sauce piquante".

Écrit par : grapheus tis | dimanche, 19 février 2006

Les commentaires sont fermés.