mardi, 27 décembre 2005
Peer to peer, mieux encore, bord à bord
C'est très tonique de s'éveiller un lendemain de Noël avec les accents de belle colère d'un homme qui se révolte contre les légistes qui nous veulent entraver nos navigations, nos échanges, nos circulations de pensées et d'outils libres. C'était, hier, sur...France Cul, Yann Moulier-Boutang s'entretenant avec nos journalistes familiers.
Je ne pouvais qu'apprécier fort cette extension marine du bord-à-bord à nos emprûnts de bibliothèque-à-bibliothèque*.
Je ne pouvais m'empêcher de rouvrir le petit bouquin des Mille.et.une.nuits de novembre 2000, PRÊTER(un livre) n'est pas VOLER (l'auteur) et de rêver que François Bon et Michel Onfray, co-auteurs, devraient, à nouveau, avec l'audience qu'ils ont et...méritent, remettre le feu et faire parler les écrans !
La nuit dernière, toujours sur ma radio préférée - je devrais modifier ma "tagline" (phrase de description du blogue) en substituant à l'actuelle, "un lecteur en son jardin", une du genre "un auditeur en cours de nuits" - était rediffusée une "Radio libre", RIMBAUD, Poste restante de Jean Daive, en date du 17 juin 2000 ; c'était à 1 h 30 et mon intérêt ne m'a point donné courage de me lever pour enclencher le magnétophone.
Dommage, car l'émission ne figure pas dans les archives de France Cul qui ne débutent qu'en l'an 2002.
Je rêve toujours de cette grande salle blanche où se dérouleraient en toiles géantes mon anthologie rimbaldienne, rêve évoqué dans ma note du 22 mars 2005.
Rimbaud, mon premier bouquin en Pléïade et l'un de mes derniers "textes" du XX° siécle finissant ! **
* Je préfèrerais,dans ma vénération "montaignienne", librairie-à-librairie.
** Rien que ça ! Mais comme on dit en pays gallo en laissant en suspens le dicton "quand on ne reçoit des compliments que de soi et de son curé ....!"
Post-scriptum :
Mon goût pour les images, dont je ne parle guère ici, fut, la nuit de Noël, fort comblé avec quatre dvd - non piratés !!! - Troie, Alexandre, Hero et le Secret des poignards volants, les quatre Cd d'Alfred Deller, - mes fils, Er et Pat, connaissant mes passions coupables - et le dernier Yann Arthus-Bertrand, ALGÉRIE, offert par Nicléane.
J'ai parfois quelques réticences avec le systématique du photographe, mais revivre ainsi de nombreux paysages arpentés, admirés, vécus passionnément, gomme pour quelques heures le sentiment des opérations éditoriales douteuses de La Martinière que le succès de l'auteur a sans doute contribué à renforcer.
Et belle flamme des chandelles de Noël, la tendresse émerveillée de Noémie et de Célia !
12:30 Publié dans Les blogues | Lien permanent | Commentaires (0)
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