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lundi, 14 juillet 2014

largué !

 Nous serons bien de retour un jour.

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 Et nous voici soudain de ce côté du soir et de la terre où l'on entend croître la mer à nos confins de mer...

 

Saint-John Perse
Amers

mercredi, 14 mai 2014

Allant aux Asturies

Cette beauté farouche des falaises basques et dans leurs déchirures, les ports de pêche. Guetaria

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Ondarroa

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Leiketio

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Elantxobé

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Pour achever le sinueux périple dans l'estuaire du Rio Guernika, à Mundaka, la référence basque des surfeurs et autres bodyboarders.

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Le lendemain, à Bilbao, ville-poulpe, ce sera Ernesto Neto, ses exaltations femelles et mâles, ses exhalaisons poivrées et giroflées, ses trocs sensuels et les pieds nus des visiteurs qui font vibrer les formes.

mercredi, 16 avril 2014

à celles et ceux du Banfora

Tout a commencé avec la publication d'une lettre datée du 25 octobre 1955 — à éventuellement relire — publiée en note le 26 octobre 2005.

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Un commentaire, le dernier en date, de Bertrand Sagot, le 10 avril 2014, vient me "secouer" de ce long et paresseux silence. 
Il ne s'adresse point, d'ailleurs,  à l'auteur de ce blogue, mais à Hilaire, le commentateur précédent.

Il clôt — provisoirement du moins, je le souhaite — un échange, entre inconnus, lourd de d'émotions, de nostalgies, d'images, de goûts, de senteurs. 
De ce besoin d'évoquer, de révéler, de faire à nouveau remonter et surgir des rires, des larmes, des visages, des horizons, au seuil du grand âge.


Merci donc à
Benoît, A. Rabanel, Bertrand Sagot, Hilaire, Yves Romer, Claude Xavière Ménard, Corazzini, Xavier Vincent, Bertrand Guy, Jean-Pierre Picone, Jean-Claude Castiglioni, Micheline Cat, Georges Lour, Michel Bonneau, Didier, Berlol et François Jost (à lui, le copain, in memoriam)



pour ce lien tissé autour d'un paquebot qui nous emmena sur l'océan de nos rêves.*

 


Commentaires


je commence à comprendre... le blog est pour toi, entre autres, un chemin de visite de ta propre histoire et de l'Histoire telle que tu l'as vécue avec l'écriture pour véhicule et sous le regard de blogueurs attentifs ou non.
Il est donc possible de cheminer dans un temps présent et passé mêlés, avec des compagnons de voyages croisés sur la toile et d'embarquer ou d'être embarqué dans le partage d' un bout de route en commun vers des paysages et des destinations qui se découvrent chemin faisant.
François
Écrit par : F Jost | jeudi, 27 octobre 2005

C'est une assez bonne définition pour quelques blogs littéraires qui ont de la tenue. Pour moi qui suis en train de lire Assia Djebar, ces propos résonnent avec certaines nouvelles de son recueil (Femmes d'Alger dans leur appartement). Merci pour ces souvenirs et pour cette correspondance recyclée.
Écrit par : Berlol | mardi, 01 novembre 2005
Merci pour le commentaire et cette invitation à lire Assia Djebar. Etant novice dans la pratique du blog, je suppose que ce commentaire va être transmis à Berlol et non pas à Jacques André....à suivre et découvrir ce nouveau compagnon rencontré sur la route d'un commentaire d'un 26 octobre intemporel

Écrit par : F jost | jeudi, 03 novembre 2005

Bonjour, mon père était officier à bord du Banfora à l'époque que vous évoquez (années 55). Auriez-vous des photos de ce bateau ? 
Merci et bonnes fêtes
Écrit par : Didier | dimanche, 25 décembre 2005

A la recherche du père....
...d'une note écrite le 26/10/05 évoquant le 26/10/1955 à bord du Banfora, au large du Maroc s'accrochent à ce navire voguant dans le sillage du temps, Assia Djebar, Berlol, Didier — que je ne connais pas — en ce 25/12/05, jour de retrouvailles dans la demeure de mon père qui nous a quitté en février dernier.
Chemin faisant, à la croisée de routes particulières, s'inscrit sur la toile de surprenantes correspondances et de compagnonnages ici et maintenant et hors du temps.

François
Écrit par : F Jost | lundi, 26 décembre 2005

Je suis désolé, Didier, mais à l'époque, je n'étais pas encore assez riche pour posséder un appareil photographique.
Je n'ai donc que des souvenirs heureux, très heureux de ce paquebot !
Croyez-moi, le Banfora en était à l'un de ses derniers voyages ; je pense qu'il fut désarmé en 1956, mais il me paraissait fort bien commandé !
Écrit par : grapheus | lundi, 26 décembre 2005

Bonjour.


Je ne suis pas un habituel des blogs. Des évènements récents de ma vie ont réveillés des questions sur la disparition de mon père. Mais le web permet des rencontres que l'on croit parfois impossibles.
Mon père Emilien BONNEAU, originaire de CREST, était marin dans la marine marchande et à fait de nombreux voyage à bord du Banfora. Il était du dernier voyage de ce bateau. Il a ensuite embarqué sur le Foch (marine marchande). 
Mon père a disparu en mer le 22 avril 1958.
Il était né en 1914 dans les hautes Alpes.
Je viens de perdre ma mère et nous avons trouvé des documents concernant ses voyages avec notamment son livret maritime.
J'ai une carte postal du Banfora. Je l'ai numérisée et je peux vous la transmettre.
J'ai d'autre part une photo, prise dans la salle à manger à l'intérieur d'un bateau, où mon père figure en compagnie d'autres marins. Je ne peux certifier qu'elle a été prise sur le Banfora.
Inconnu(s) je vous salue et peut être à bientôt par messagerie. Je n'ai pas le haut débit mais cela ne saurait tarder.

Michel Bonneau
Écrit par : BONNEAU Michel | vendredi, 16 janvier 2009

Bonsoir,

En 1951, j'avais 12 ans, et j'ai voyagé sur le Banfora de Marseille à Pointe Noire, où je suis arrivé le 17 août 1951, je suis resté 50 ans au Congo. j'aimerais beaucoup recevoir des photos du Banfora. Vous en remerciant par avance.

G. Lour
Écrit par : Lour Georges | mercredi, 27 avril 2011

J'ai séjourné près de vingt ans en Afrique et j'ai effectué plusieurs voyages à bord du Banfora pour me rendre à Pointe-Noire ou Brazzaville.
Aujourd'hui je suis âgée de 82 ans et suis très nostalgique de ces voyages effectués sur le Banfora, le Brazza et le Foucauld.
Toute photo concernant le Banfora m'intéresse forcément.


Micheline CAT
Écrit par : cat micheline | mardi, 10 mars 2009

Bonjour,
j'ai 70 ans. De 1940 à 1956, puis de 1971 à 1978 j'ai vécu en Côte d'Ivoire. Toute mon enfance à Abidjan et aussi plus tard, une partie de ma vie d'adulte. C'est également la première fois que je communique sur un blog ...
Je ne trouve pas les mots pour décrire ma nostalgie, ni mes souvenirs, ça viendra peut-être...
Nous étions début septembre 1956, le paquebot "Banfora" faisait son dernier voyage, il avait un très fort gite qui l'obligeait à prendre sa retraite...comme la majorité des passagers, dont mes parents. Ce fut une vraie croisière, escale tous les jours ou presque, fête tous les soirs.
J'avais 17 ans, par le plus grand des hasards, ma jeune amoureuse était du voyage. Ne rêvaient pas à l'époque, nous étions très prudes.
Merveilleux voyage, mais la séparation à Marseille fut terrible, nos chemins ... Mon coeur c'est arrêté. Je ne le savais pas. Il s'est remis à battre cette semaine,"par le plus grand des hasard"...
Je cherche, témoignages, précisions, photos du voyage ou du Banfora. Veuillez pardonner ma maladresse. Merci d'avance si vous pouvez m' aider. Cordialement !
Écrit par : jean-claude castiglioni | samedi, 12 décembre 2009

J'ai été second mécanicien sur le BANFORA du 3.1956 au 11.1956. Je suis intéressé par toutes photographies de manifs sur ce navire à cette époque.
jp.picone@orange.fr
Écrit par : PICONE Jean Pierre | lundi, 21 décembre 2009

Octobre 1955 Embarquement sur le Banfora à Dakar à destination de Cotonou. Aussitôt embauché aux cuisines et à la boucherie et invité à prendre les repas au poste d'équipage...le rêve d'un gamin de 20 ans. On me disait déja que c'était le dernier voyage,bpourtant lors d'un court séjour à Marseille en fin 57 j'avais retrouvé une connaissance en ville (dans un taxi) qui venait de quitter le Banfora où il était mécanicien. Il semble bien qu'il y eut des prolongation (j'étais EVDA et j'ai passé 21 mois au Dahomey à PARAKOU
Écrit par : Bertrand Guy | jeudi, 12 mai 2011


Bonjour, 


En faisant des recherches sur des informations sur les navires sur lesquels le deuxième mari de ma grand-mère a commandé, je suis tombé sur ce blogue. Il s'appelait Jean-Baptiste Gonfard. Je ne l'ai malheureusement jamais connu car il est décédé avant que je naisse. Si vous avez des anecdoctes ou des histoires sur son compte ou sur la vie à bord, n'hésitez pas à me contacter. Je peux retrouver quelques photographies dans les affaires de ma grand-mère.
Écrit par : Xavier Vincent | jeudi, 01 septembre 2011


Vers 1955 j'étais sur le Banfora départ de Marseille pour Conakry
Écrit par : corazzini | samedi, 21 janvier 2012


J'ai voyagé à bord du Banfora pour me rendre en Afrique de l' Ouest où j'ai vécu de 1 à 19 ans. Les souvenirs de ces traversées sont impérissables. Je cherche à reconstituer avec mon frère et ma soeur les voyages de ce bateau entre les années 1940 et 1959. Un de mes souvenirs c'est une tempête dans le golfe du Lion et un mal de mer atroce mais c'est aussi les jeux les soirées et la boutique ou l'on pouvez acheter parfums et fanfreluches, ce sont les repas somptueux et la contemplation des mouvements de la mer avec le sillage du bateau. J'aimerais échanger des souvenirs. Est ce possible ? Une nostalgique de ce temps là car c'est toute ma jeunesse.
Écrit par : Menard Claude Xavière | mardi, 14 février 2012

1955 ou 1956 ? Je ne sais plus, retour définitif vers la France, sur le Banfora!
Embarquement à bord des chaloupes au wharf de Lomé.
Descente et montée à bord dans les nacelles, par mer formée : la peur de ma vie!
La climatisation du bord et son odeur caractéristique, ces repas, ces goûters pour enfants, les jeux et les bruits , les odeurs et la sacro-sainte passerelle où officiaient les Dieux!
Quelle époque! J'ai encore quelques très pâles souvenirs. Notamment celui où ma mère jeta mon casque (colonial) au travers du hublot, sous prétexte que je n'en aurai plus besoin! Je ne me souviens pas avoir eu de plus grand chagrin depuis.
Les escales et leur folklore.
L'émotion m'étreint encore.
Je dois avoir une photo du bateau quelque part. Je la communique dès que je la retrouve. 
Amitiés à vous !
Écrit par : Yves Romer | samedi, 02 mars 2013

Bonjour,

En 1941, avec mes parents, nous quittions Dakar pour rentrer en France après la tentative gaulliste avortée de débarquement. Nous voyagions à bord du Banfora. Au large de la Mauritanie, nous avons été arraisonnés par un corsaire anglais et détournés sur Freetown, où nous sommes restés 3 mois avant d'être rapatriés vers Casablanca par un navire portugais.
Je recherche des informations sur cet arraisonnement : date exacte, nom du navire arraisonneur, etc. Pourriez-vous m'indiquer une voie de recherche, parce que je ne trouve rien sur Internet.
 Merci.
Écrit par : Hilaire | dimanche, 24 mars 2013

J'étais de ce même voyage avec mes parents et nous allions de Dakar, où mon pére était à l'époque inspecteur général de l'agriculture de l'AOF, à Casablanca ; j'aurai pu écrire le même résumé mais comme vous je ne me souviens plus des dates exactes (peut-être pourrais-je les retrouver en cherchant bien). J'avais 8 ans et trois souvenirs précis me restent .J'étais sur le pont avec mes parents à regarder le corsaire anglais quand il a tiré des coups de semonce qui nous ont fait rentrer précipitamment dans nos cabines .Je me souviens également des gaullistes venant à bord pour faire de la propagande pour la France libre et enfin je me souviens du dortoir organisé pour les enfants dans les salons du bateau portugais (très amusant pour les enfants en question).Le bateau portugais devait s'appeler le Lorenzo Marquès et il était déjà plein de passagers (et aurait été arraisonné par les Anglais pour nous évacuer). Bien à vous .
Écrit par : SAGOT | mardi, 08 avril 2014

Si vous habitiez Dakar dans les années 40 peut-être avez vous, après la tentative gaulliste sur Dakar en 1940 et l'arraisonnement du Banfora en 1941, connu aussi l'affaire de Casablanca en 1942. Le débarquement allié était attendu à Dakar et les autorité ont décidé d'évacuer toutes les familles de trois enfants et plus (essentiellement les familles de fonctionnaires mais aussi d'autres et même des familles de moins de trois enfants, volontaires sans doute ; les pères restaient eux sur place.)Nous étions sur le Savoie et nous avons voyagé en convoi avec deux autres paquebots et trois cargos escortés par trois bateaux de guerre (torpilleur et avisos, je crois bien). Arrivés à quai à Casa la veille au soir du débarquement allié nous avons évacué le bateau en catastrophe à 5h du matin sous les bombes pour nous réfugier dans le sous-sol d'un silo à grains sur les quais. Le cuirassé américain Massachusset prenait, parait-t-il, ce silo comme repaire pour tirer sur le cuirassé Jean-Bart accosté au même quai.Un obus de 380 a endommagé le silo mais heureusement le grain qu'il contenait s'est écoulé vers l'extérieur. En début d'après-midi une trève a eu lieu permettant notre évacuation en ville. Après un séjour de quelques mois chez l'habitant à Marrakech nous avons été rapatriés sur Dakar dans les Dakotas américains (une famille par avion, car les allemands étaient encore en Tunisie et la chasse était à craindre.
Nous avions très peu de bagages car le Savoie et les autres bateaux avaient été coulés dans le port avec toute leur cargaison (3 morts sur le Savoie). Mais à l'arrivée à Dakar nos bagages avaient considérablement grossis, comblés que nous étions de bonbons chocolats, chewing-gum et conserves en tout genres, cadeaux des américains (j'avais neuf ans et c'était le paradis).
Écrit par : SAGOT | mercredi, 09 avril 2014

J'ai écrit deux textes à la suite du vôtre mais je n'ai pas de moyens de communiquer avec vous sur ces histoires familiales de la dernière guerre ; aussi je me permets de vous communiquer mes coordonnées pour un contact éventuel :
Bertrand SAGOT 06 82 31 26 16 et sagotbertrandjulien@orange.fr (j'habite moitié à Versailles et moitié à Hatten en Alsace). Je suis âgé de 80 ans.
Écrit par : SAGOT | jeudi, 10 avril 2014

J'ai fait un unique voyage sur le Banfora. Souvenir grandiose et impérissable.
Mi-décembre, nous quittons Marseille, nous partons, ma soeur ainée, ma soeur jumelle et moi avec ma mère qui attend un bébé qui naîtra à Abidjan en 1952, rejoindre mon père déjà installé à Abidjan Nous vivons ces quelques jours de voyage dans un monde féérique pour des enfants et le comble fut pour nous, de passer Noël 1951 sur ce navire. Le père Noël, même si nous n'y croyons plus nous donne des cadeaux, les jeux et l'organisation des loisirs est extraordinaire. Quand nous rentrerons en France plus tard, c'est d'une autre planête que nous croyons arrivés.
Une violente tempête sévira lors de la traversée en Méditerrannée.
Nous ferons escale à Casablanca, découvrirons très rapidement cette ville et continuerons notre périple à bord de ce bâtiment que nous ne finirons pas d'arpenter. Manque des photos souvenirs...
Écrit par : A . Rabanel | lundi, 01 avril 2013

Bonsoir,
je suis "tombé" par hasard sur votre blog, qui m'a fait remonté 56 ans en arrière, j'ai voyagé à bord du Banfora (en compagnie de ma sœur et de ma mère), sans doute l'un de ses derniers voyages entre Marseille et Douala. Je me souviens de la seule fois où j'ai aperçu Alger et ses blanches arcades, je me souviens que nous n'avions pas eu la possibilité de descendre à terre, sans doute du fait des événements.....Casablanca, avec ses femmes voilées, ma sœur en avait tellement peur qu'elle ne cessait d'importuner Maman .... Dakar, ce fut une longue escale, le Banfora fut mis en cale sèche, pour apparemment de grosses réparations, je crois que nous sommes resté près d'un mois...... Conakry, Abidjan, peut-être Lagos.... et puis Douala, mon père étant venu nous chercher (par avion ) pour aller à Yaoundé......Deux airs de musiques de l'époque sont restés gravés dans ma mémoire : L'âme des Poètes de Trenet et Blue Diamond (de je ne sais plus qui).......elles n'avaient cessé de m'accompagner durant tout ce voyage, il y a 56 ans ....toute une vie.....comme le temps passe vite........
Écrit par : BENOIT | samedi, 16 novembre 2013

 

* Je puis communiquer à titre personnel à chacun(e) des 17 auteur(e)s de ces commentaires l'adresse "courriel" des uns et des autres.
S'adresser à   grapheus@voila.fr  ou à  dachlmat@orange.fr

 

samedi, 30 novembre 2013

la gorge dénouée, prendre le large

image.jpg L'absence enfin assumée pour un temps, vent de travers, embouquer le chenal, barre au suroît sur l'une de mes îles, la plus austère, mais l'une parmi les belles.

lundi, 22 juillet 2013

après un long sommeil de mer

 

Un blanc d'un mois dans le blogue. Un bleu serait plus juste. Le lecteur s'était évanoui dans la paisible et immense mer celtique quand entre deux îles se perd l'horizon. Ni rivage, ni voiles. Dans les équipets, quelques bons livres —le Bourlinguer de Cendrars, le Noé de Giono, La Barque silencieuse de Quignard, et l'inévitable Amers  de Saint-John Perse — livres souvent délaissés pour cette rêverie à quoi invitent dans les brises légères le silence et la solitude.

Et puis surtout, cette "machine": enfin, cette tablette lorgnée depuis ses premières apparitions, il y a trois ans, à l'acquisition toujours différée.
Le dernier samedi de juin, brusquement, un premier achat, un iPad 16 Go Wifi, dont je mesure vite les limites "marines" ; le mardi qui suit, vite échangé pour l'iPad Rétina 64 Go Wifi Cellular, avec un étui, à la fois clavier externe et protection.
Plus besoin d'aller quémander un passe pour la borne "ouifi" du port. Météo, mes musiques, mes images — mon musée imaginaire, et ces livres numériques qui s'ajoutent sans concurrence, mais avec moins de poids et de place aux susnommés "papiers" — Les poèmes d'Ossian de Chateaubriand, Un été au Sahara de Fromentin, Les Regrets de Du Bellay, Les Lunettes de princes de Meschinot, les Satires d'Horace et les ...Essais de Montaigne. Plus quelques "Publie.net" : deux de Rimbaud, trois de François Bon lui-même et pour être accordé à la "tablette", de Milad Doueihi, pour un Humanisme Numérique. Un jouet superbe acquis aux approches de mes octantes. Le rêve Nomade : au large — d'eau ou de sable et pierre —  seul et selon, relié à tous.

L'ordi dans la "librairie, c'était déjà le pupitre du scriptorium. Voilà, régressant positivement de près de trois millénaires, la tablette du Scribe, à rendre jaloux sur l'étagère qui surplombe l'ordinateur de bureau la statuette du scribe accroupi qui rédige — depuis quand ? —entre des disques compacts qui accumulent des "podcasts" et un encrier à plume d'oie, un texte infini.

Ouais ! mais ce n'est pas si simple, ce principe des "Applis" me tourneboule mes logiques informatiques anciennes et j'ai souvent délaissé la rêverie de l'horizon et les pages de ces bons vieux "poches" pour m'égarer dans ces "applis" qui ne me donnent point place pour y serrer mes fichiers.

 

Voilà à quoi doit ressembler dans la bonne chaleur de juillet ce bonhomme qui est la rencontre fortuite d'un paragraphe de Quignard et d'une encre à main levée de Nicléane.


...Bâtissez une tête. Dessinez les yeux d'une encre très âcre et noire. Mêlez d'eau l'encre et peignez faiblement des lèvres entrouvertes comme dénuées de souffle et assez incolores. Refermez sur cette tête chimérique un vieux et grand livre relié dépourvu d'ors. Plongez le tout dans une petite chambre froide et sombre. Vous obtenez de lui une image plus vraie, plus vive même que la réalité de son visage vivant. Vous obtenez de moi une métaphore qui est, de façon excessive, filée.

Pascal Quignard,
Le Lecteur, récit
I, p.16



Post-scriptum : Deux ou trois images étaient prévues, de mer et d'écran : l'intégration des images est en grève sur la plate-forme de Hautetfort. "Veuillez patienter" est l'interminable fenêtre qui s'affiche. Je n'ai plus la patience de qui attend la brise de mer.

samedi, 22 juin 2013

retour de mer

 

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« J'avais, j'avais ce goût de vivre sans douceur, et voici que les Pluies... » (La vie monte aux orages sur l'aile du refus.)

Saint-John Perse
Pluies, VI 

lundi, 28 janvier 2013

pieds nus et en deux langues

Je n'ai pas écrit sur le VendéeGlobe. J'ai cependant suivi tous les jours et je suivrai encore ce tour du monde à la voile.

images.jpgJe voudrais simplement relater le bref côtoiement de François Gabart que j'ai vécu quinze jours avant le départ, au hasard d'un restaurant de Port Olonna. Une heure durant j'ai vu un homme jeune portant son enfant et le câlinant avec tendresse et savoir-faire, faisant abstraction de la longue table qui devait rassembler son équipe de préparation et ses sponsors, totalement dans sa bulle paternelle. C'est le souvenir que j'ai gardé de ce père tout au long de ces 78 jours. Ce n'est pas un "petit prince". C'est un marin qui, interrogé pour savoir s'il "va y retourner" dit : « Je ne sais pas, il me faut du temps, que je respire...» Pieds nus et en deux langues.

Je n'oublie pas Armel Le Cléac'h qui depuis sa première course du Figaro en 2003 avait prouvé sa sagacité et son sens marin, hors normes.

samedi, 22 décembre 2012

quand va remonter la lumière

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©Nicléane

Le solstice d'hiver approchait.
Nous sortions de l'estuaire de la Vilaine, la mer était déserte, la houle atténuée, le vent quasi nul, nous arrondissions le plateau des Mâts, cap au 270 sur la pointe de Grand'Mont. Surgi de la brume laiteuse et froide, le Roi Gradlon, le navire-baliseur de la baie, venait pour entretien relever la bouée cardinale Sud qui pare le plateau.

Il est passé en vitesse lente sur notre arrière. Nous avons salué ces hommes de dur labeur qui veillent en tout temps sur les rives et les chenaux de mer. Ils ont répondu à notre salut.

Ils ouvrent l'horizon de nos courses et nous sommes assurés de retours sereins.

Celui qui peint l'amer au front des plus hauts caps, celui qui marque d'une croix blanche la face des récifs ; celui qui lave d'un lait pauvre les grandes casemates d'ombre au pied des sémaphores, et c'est un lieu de cinéraires et de gravats pour la délectation du sage; celui qui prend logement, pour la saison des pluies, avec les gens de pilotage et de bornage — chez le gardien d'un temple mort à bout de péninsule (et c'est sur un éperon de pierre gris-bleu, ou sur la haute table de grès rouge); celui qu'enchaîne, sur les cartes, la course close des cyclones; pour qui s'éclairent, aux nuits d'hiver, les grandes pistes sidérales; ou qui démêle en songe bien d'autres lois de transhumance et de dérivation; celui qui quête, à bout de sonde, l'argile rouge des grands fonds pour modeler la face de son rêve; celui qui s'offre, dans les ports, à compenser les boussoles pour la marine de plaisance...

Saint-John Perse
Exil, VI.

mercredi, 22 août 2012

Amers

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Entrée de la rade de Lorient, Passe de la Citadelle, ©Nicléane


AMER, s. m. Mark, Leading mark. Moulin, tour, clocher, bouée, balise, objet, enfin, fixe et remarquable, situé sur une côte ou en mer, et qu'il est convenu d'employer soit seul, soit combiné avec d'autres pour des relèvements ou pour des indications qui s'y rattachent, à l'effet de faire connaître la route à suivre près de terre ou dans les passes des rades et des ports. Les Amers convenus sont marqués sur certaines cartes, et la manière de les combiner est minutieusement décrite dans les ouvrages et les instructions qui traitent de la navigation et du cabotage.

Les Amers servent encore à préciser la position qu'on a prise au mouillage; par eux, on s'aperçoit si un mauvais temps fait varier cette position.

Ils ont enfin pour but, lors d'un atterrage, de faire connaître un port, un mouillage ou tel autre point important.

Les pilotes côtiers doivent très-versés dans la connaissances des Amers des lieux qui sont de leur ressort.

Dictionnaire de la marine à voile, Bonnefoux & Paris, Éditions de la Fontaine au Roi, Paris 1987, (réimpression d'un ouvrage de 1856)


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  Tourelle du Rouleau, cardinale Ouest , Passage du Béniguet entre la Chaussée du même nom et l'île de Houat, ©Nicléane


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Tourelles des Esclassiers, cardinale Ouest et cardinale Est, Chaussée du Béniguet, dans l'est du passage de La Teignouse, ©Nicléane

 

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Golfe du Morbihan, la Maison Rose, entrée de la rivière de Conleau, ©Dac'hlmat


mercredi, 08 août 2012

déserté à nouveau le jardin


« ...Et les pluies sont passées de nul interrogées. Leurs longs trains de présages s'en sont allés, derrière les dunes, dénouer leurs attelages. Les hommes pleins de nuit désertent les sillons. De lourdes bêtes conjuguées s'orientent seules vers la mer.

Et qu'on nous tance, ô mer, si nous n'avons aussi tourné la tête... La pluie salée nous vient de haute mer. Et c'est une clarté d'eau verte sur la terre...

(Et, là, que voulions-nous dire, que nous n'avons su dire ?)

 

Saint-John Perse, Amers, VI

samedi, 28 juillet 2012

lectures en mer et "petite poucette"

au port du Crouesty, à l'entrée du golfe du Morbihan, là, où sans doute, il y a plus de 2000 ans, les Vénètes et César se livrèrent une parmi les belles batailles navales de ce coin de mer*.

 

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Toujours, dans la bibliothèque du bord, il y a à portée de langue un verset des Amers.

Guide-moi, plaisir, sur les chemins de toute mer; au frémissement de toute brise où s'alerte, l'instant comme l'oiseau vêtu de son vêtement d'ailes... Je vais, je vais un chemin d'ailes, où la tristesse elle-même n'est plus qu'aile...

Saint-John Perse, Amers

 

Mais il y a plus terrien. Comme L'art de vieillir de John Cowper Powys qui recommande, entre autres conseils de longévité, de traduire pour soi-même Homère et de se référer au dictionnaire grec, le Liddell-Scott, l'équivalent de notre Bailly, et plus souvent encore à la grammaire grecque :

cette "laisse de la marée, entre le rivage sablonneux et la mer infinie, éparpillée avec ses magiques trésors, coraux, étoiles de mer et toutes les coquilles de nacre possibles et imaginables... Et ces merveilles de la laisse de marée qui craquent ou se brisent sous des pas insouciants, qui gisent sur les strates des rivages de l'esprit des personnes âgées ne proviennent pas seulement d'événements extérieurs. Elles ont dérivé depuis ces mers paradisiaques que sont les livres".

Dac'hlmat a aussi embarqué un autre livre de terrien, d'un vrai "glaiseux" de Corrèze, le Carnet de notes 2001-2010 de Pierre Bergounioux, comme un contre-point aux "laisses de mer" d'Homère, de Perse et de Powys. J'en reparlerai.

 

 Comme à bord, depuis une semaine, vit, manœuvre et barre DSC_4515.jpgquand elle ne dort point et que ses pouces ne s'agitent pas avec agilité sur les claviers, la seconde de mes "petites poucettes", j'ai glissé le mince mais fécond bouquin d'un qui fut jadis marin, de Michel Serres, Petite Poucette, au long mais explicite sous titre, le monde a tellement changé que les jeunes doivent tout réinventer : une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d'être et de connaître...

Bouquin qui m'a permis, tout vieux "geek" que je suis pourtant, de réaccorder mon mental à celui de mes deux "petites poucettes", Célia et Noémie.

Les sciences cognitives montrent que l'usage de la Toile, la lecture ou l'écriture au pouce des messages, la consultation de Wikipédia ou de Facebook n'excitent pas les mêmes neurones ni les mêmes zones corticales que l'usage du livre, de l'ardoise ou du cahier. Ils peuvent manipuler plusieurs informations à la fois. Ils ne connaissent, ni ne synthétisent comme nous, leurs ascendants. Ils n'ont plus la même tête.

Et ça n'empêche point de nous aimer !

 

Note-bene : la photo prise, hier matin, par Nicléane, dans le léger gris-bleu que nous accordait la Bretagne-Sud, est la Goué Vas Est, bouée rouge, latérale babord qui balise l'entrée du passage de la Teignouse quand nous venons du large.

* César, La guerre des Gaules, Livre III, 13 à 16. Sensible au trop grand effort exigé par le Grec, Cowper Powys déconseille la pratique du latin : « Le Latin s'arrogera bien entendu la deuxième place » même s'il estime que cette langue « ne saurait cependant jouer un dixième du rôle joué par le Grec losrqu'il s'agit d'apporter aux Occidentaux que nous sommes de l'eau au moulin de leurs sens et des leur esprit ».

vendredi, 20 juillet 2012

pour un départ


Le vent se lève. Hâte-toi. La voile bat au long du mât. L'honneur est dans les toiles; et l'impatience sur les eaux comme fièvre du sang. La brise mène au bleu du large ses couleuvres d'eau verte. Et le pilote lit sa route entre les grandes taches de nuit mauve, couleur de cerne et d'ecchymose.

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... Et la mer, de partout, nous vient à hauteur d'homme, pressant, haussant l'essaim serré des jeunes vagues, comme mille têtes d'épousées...

Saint-John Perse, Amers, IX, 6.

samedi, 07 juillet 2012

Kurun au Croisic

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C'était le 7 juillet 1952, il y a soixante ans, Le Kurun achevait son périple. Je me souviens de la première page de notre quotidien familial, la Résistance de l'Ouest : elle enchanta mon adolescence. Le Toumelin, un caractère de cochon, mais un fieffé marin !

Une parmi de bonnes raisons d'avoir un jour écarté le quai du pied ?

Et arpenter, à mon tour, ces traces qu'il ramenait dans ses flancs.

 

...Des terres neuves, par là-bas, dans le très haut parfum d'humus et de feuillages

Des terres neuves, par là-bas, sous l'allongement des ombres les plus vastes du monde...

Saint-John Perse
Vents, II, 1.



lundi, 18 juin 2012

poète et météornithologue

Quand donc les Phénomènes d'Aratos de Solès, astronome, poète — et déjà météorologue — sont-ils arrivés sur mon écran ? Deux mille trois cents ans entre cet homme de Cilicie qui étudia à Athènes, sans doute stoïcien, qui influença Lucrèce, Cicéron, Virgile et même Paul de Tarse, et le lecteur "voileux" de 2012 qui, cherchant l'origine des noms des constellations, tombe sur une histoire de héron.

Un ou deux mots-clés efficaces sur un ou deux moteurs de recherche et j'obtiens bien au delà d'Orion, d'Ophiocus, du Cygne, de Persée, un précieux poème de météo-ornithologie, qui livre des observations dignes de l'Almanach du Marin Breton et va jusqu'à conseiller une méthode.

Qui, de nos jours, oserait un poème didactique ?

Toujours ce miracle de l'érudition, enfin possible : tel, il est évoqué dans le dernier Monde des Livres — page 5 — par Roger-Pol Droit qui cite Nietzsche qui cite les érudits tricotant les chaussettes de l'esprit ; je ne chausserai point des chaussures de montagnes qui concluent le texte de Droit, ce seront plutôt des bottes de marin qui accueilleront pieds et chaussettes de l'apprenti érudit. Mais coûte cher l'érudition en papier — entre 25 et 90 €, les bouquins recensés dans l'article : la Toile, une fois de plus, offre la richesse du site de l'Antiquité grecque et latine *, sans bourse délier.

 

Καὶ δ´ ἂν ἐπὶ ξηρὴν ὅτ´ ἐρωδιὸς οὐ κατὰ κόσμον ἐξ ἁλὸς ἔρχηται φωνῇ περιπολλὰ λεληκώς, κινυμένου κε θάλασσαν ὕπερ φορέοιτ´ ἀνέμοιο.
Quand le héron vient à grands cris, de la mer à la terre, contre sa coutume, la mer sera fort agitée.

Καί ποτε καὶ κέπφοι, ὁποτ´ εὔδιοι ποτέωνται, ἀντία μελλόντων ἀνέμων εἰληδὰ φέρονται.
Et souvent les foulques, quand elles volent par un temps serein, se portent en multitude contre les vents qui vont souffler.

Ne négligez aucun de ces signes. Comparez-en deux l'un à l'autre ; s'ils conspirent ensemble, vous serez plus sûr de l'avenir, mais assurez-vous en plus encore par un troisième...
Ces observations faites sans interruption pendant toute une année, vous mettront en état de ne rien dire d'incertain sur l'état de l'air.



Aratos de Soles
Pronostiques
in Phénomènes



* L'Université catholique de Louvain qui gère l'extraordinaire site, accessible à tous, de la Bibliothéca Classica Selecta, a reçu une nouvelle lettre comminatoire venant de l'Université de Californie (Irvine) en rapport avec le Thesaurus Linguae Graecae  (Responsable : une certaine dame Pantelia), les Californiens prétendant être les uniques détenteurs de droits de ce Thesaurus et suspectant les Belges d'être d'infâmes copieurs. Louvain a donc décidé de placer HODOI ELEKTRONIKAI — le chemin électronique d'accès aux textes grecs — en accès INTRANET uniquement. C'est superbe, la propriété intellectuelle dans les sociétés libérales avancées !


dimanche, 17 juin 2012

météo, ce grand souci

 

 à Mau avec qui j'ai tiré quelques bords au bistrot

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Met Office view of 0000 UTC surface analysis

The low pressure system which brought strong winds and heavy rain to the UK on Friday and Saturday, has moved out into the North Sea, although the tail of an occluded weather front is trailing across Scotland, resulting in cloud and rain. High pressure across Eastern Europe is bringing dry and warm weather here. 
Updated: 0730 UTC on Sun 17 Jun 2012*

 

 Ça râle sur les marchés, dans les soirées "barbecue" et ce matin sans doute  sur le parvis des églises, à la sortie des messes, à l'entrée et dans les bureaux de vote. En avril, en mai, en juin, pluie encore, encore et encore.

Plaintifs qui ignorent tout de l'aridité des déserts, des steppes, des savanes aux herbes jaunies. Ô les pluies bienfaisantes, bienheureuses et fécondes !

Bulletins "météo" des télévisions avec des belles et des moins beaux qui serinent un jargon redondant sur des écrans délivrant des cartes de l'Atlantique Nord en pointant du doigt des courbes de hautes et basses pressions. Bref, tous n'ignorent plus ce qui les attend demain, mais qui avant d'ouvrir le parapluie ou de s'engoncer dans l'imperméable et autres capes, a levé le nez vers l'horizon.

Météos à touristes, à marins, à paysans, à jardiniers, pour piétaille et footballers. À la télé, à la radio, dans les journaux, sur les smartphones, les iPhones et autres "BlackBerry", sur la Toile, sur des sites et des sites avec des courbes agrémentées d'arcs arrondis ou aigus, de couleurs et d'icônes ?

Qui parle encore des nuages ?

 

 

Demeurent encore cachés dans de vieux grimoires, enfouis dans des almanachs, des dictons ancestraux, les uns fous et faux, archifaux quand ils prétendent excéder le lendemain et le surlendemain, les autres redoutables de justesse par la rigueur héraclitéenne des observations accumulées et méditées.

 

Mentira bien souvent
Qui prédira le temps
Mais beaucoup moins pourtant
s'il est bon observant.


Je vous l'assure, ce matin c'était :

Ciel pommelé
Femme fardée
ne sont point de longue durée.

Entre cartes, bulletins et dictons, pleuvra, sûr, entre 22 heures et 1 heure cette nuit sur la Bretagne Sud et l'estuaire de Loire. Tant pis pour le "Voyage à Nantes" et autres fariboles. Et toujours se rappeler que

Qui trop écoute la météo
Tire des bords au bistrot.

 

* Le système de basses pressions qui a apporté des vents forts et des pluies abondantes au Royaume-Uni,  vendredi et samedi, s'est éloigné sur la mer du Nord, tandis que la queue d'un front occlus se dirige rapidement vers l'Ecosse, entraînant nuages et pluie. Hautes pressions sur l'Europe apportant un temps sec et chaud. Mise à jour: 0730 UTC le Dim 17 juin 2012