lundi, 28 janvier 2013
pieds nus et en deux langues
Je n'ai pas écrit sur le VendéeGlobe. J'ai cependant suivi tous les jours et je suivrai encore ce tour du monde à la voile.
Je voudrais simplement relater le bref côtoiement de François Gabart que j'ai vécu quinze jours avant le départ, au hasard d'un restaurant de Port Olonna. Une heure durant j'ai vu un homme jeune portant son enfant et le câlinant avec tendresse et savoir-faire, faisant abstraction de la longue table qui devait rassembler son équipe de préparation et ses sponsors, totalement dans sa bulle paternelle. C'est le souvenir que j'ai gardé de ce père tout au long de ces 78 jours. Ce n'est pas un "petit prince". C'est un marin qui, interrogé pour savoir s'il "va y retourner" dit : « Je ne sais pas, il me faut du temps, que je respire...» Pieds nus et en deux langues.
Je n'oublie pas Armel Le Cléac'h qui depuis sa première course du Figaro en 2003 avait prouvé sa sagacité et son sens marin, hors normes.
11:46 Publié dans les marines | Lien permanent | Commentaires (0)
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