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mercredi, 28 janvier 2009

votre "librairie en ligne"

Depuis quelques jours, il y a ajout dans la colonne de droite ; d'abord, il y eut un courriel émanant de LITOR annonçant l'existence d'un site : Babelio, de la bibliothèque papier au réseau social.

Babelio permet de cataloguer et de classer ses livres en ligne. Les internautes peuvent créer leur bibliothèque virtuelle et y ajouter leurs livres en quelques clics. Toutes les informations bibliographiques disponibles sont importées automatiquement : titre, auteurs, édition, image de couverture, résumé. Les utilisateurs peuvent ensuite classer leurs livres en les étiquetant, partager des critiques ou des citations, et personnaliser leur profil de lecture.
Sur le modèle des réseaux sociaux existants sur le web (Facebook, Linkedin, Last FM...) Babelio vise à mettre en contact les internautes par affinité de lecture. En recommandant automatiquement à ses membres les bibliothèques qui leur ressemblent, Babelio favorise l'échange de suggestions et d'impressions de lectures.
Babelio réunit aujourd'hui les bibliothèques de près de 6000 passionnés de lecture, et plus de 270 000 livres.


Comme "réseau social", Babelio me parle plus que FaceBook, quoiqu'on puisse autant, sinon plus, "bluffer" dans le virtuel ; je n'ai jamais trop apprécié l'exposition de la bibliothèque comme statut social et dans le virtuel de la Toile, toutes les infatuations et excroissances sont permises. Je n'ai sans doute point dérogé à ces glissements autosatisfaits en "exposant" mes premiers bouquins. Mais l'expérience m'a tenté et plus que d'exposer ma gueule, je préfère montrer quelques uns de ces amas de papier qui façonnent sur étagères mon enceinte de bienheureuse solitude.
J'ai donc insérer un "widget" dans ma colonne de droite : les bouquins changent — trois au hasard — à chaque visite faite au blogue.
J'ai quelques gênes : typographies limitées dans les notes de critique et de citations, répulsion très affirmée pour les "étoiles" qui notent les livres, pour le cartouche mentionnant les librairies en ligne, méfiance pour les fiches de description rédigées par les lecteurs — les références à "wikipédia" semblent fréquentes et j'ai déjà eu quelques divergences avec une rédactrice à propos de la biographie (?) d'Héraclite.

Je n'ai pas encore trouvé — pas cherché, non plus — les "bibliothèques" qui auraient mes préférences.
Ce que je souhaiterais, c'est que ces préférences puissent se manifester à partir des liens qui se sont tissés et se tissent dans ma vie quotidienne, dans ma rue, dans ma petite cité, sur les quais que j'arpente, dans ce petit coin de la Toile où je lis et suis lu !

Demeure une question quant à l'utilisation deBabelio : où et comment faire émerger ces écrits qui s'accumulent sur mon disque dur ? Je pense à mes écrits de publie.net, à ces fichiers en .pdf que j'accumule pour les travaux de l'atelier de Grec ancien.
Allez visiter le site — déjà recommandé dans ma note du 8 de ce mois — de JuxtaLinéaires, par exemple, — les Latins y sont aussi. Autant de fac-similés, scannés, à portée d'écran !

Le "grand vieux" Borgès n'avait pas rêvé :
La Bibliothèque est une sphère dont le centre véritable est un hexagone quelconque, et dont la circonférence est inaccessible.



samedi, 24 janvier 2009

sur la Place de la Toile, le droit de se déconnecter

En écoutant en direct, le... différé de Place de la Toile, sur le droit à la déconnexion — rien que ça —, tout en feuilletant le bouquin de Marcel Mathiot, Carnets d'un vieil amoureux, — voila un vieux qui aurait bien blogué entre 2000 et 2004 — je me retrouve en l'état de ce dernier, AHURI d'être passé en si peu d'ans de la brouette de ma grand'mère maternelle, descendant laver le linge sale des autres à la rivière, avec sa lessiveuse, son trépied, ses bûches, son bat-drap et son baquet, un matin glacé de janvier, ahuri donc d'être passé en si peu de jours... à cette machine à laver que je viens d'allumer dans une maison bien tiède pour quelques mouchoirs — mais oui encore ! — deux ou trois "polaires, un torchon et même quelques "loungewear" (ahurissant ! n'est-ce pas ce mélange avec les mouchoirs de Cholet).

Ce droit à la déconnexion, c'est vraiment tout fait dans la logique des Droits, droits de l'enfant, droits des femmes, droits de l'homme — pardon de l'humain —, ce ventre mou de nos sociétés libérales qui, en le dissimulant fort habilement, autorise le riche à écraser les pieds du pauvre.
Ainsi le droit de ma grand'mère à briser la glace de la Vilaine pour laver les caleçons merdeux de monsieur, du château de Trenon, comte de Saint-Germain, et les culottes ensanglantées de madame la comtesse !
Et mon droit à "ma" machine à laver !

Merdre !
Tempête sur le golfe de Gascogne. Le vent de Galerne hurle sous les portes.

Post-scriptum : Et comme ce matin, je n'en suis pas un ahurissement près, mais que j'éprouve besoin de certaine douceur, dans Répliques, tout de suite, notre grognon de service, Alain Finkielkraut, s'entretient avec Renaud Camus (sans doute antisémite et parfait amant de la langue) de l'ineffable Paul-Jean Toulet. M'émerveilla jadis, cet ineffable — et sans doute aujourd'hui encore :

Carthame chatoyant, cinabre,
Colcothar, orpiment,
Vous dont j'ai goûté l'ornement
Sur la rive cantabre :

Orpiment, dont l'éclat soyeux
Le soleil qui reflète ;
Cocothar, tendre violette
Eclose dans ses yeux ;

Fleur de cinabre, étroite et rare,
Secret d'un beau jardin ;
Carthame et toi, rose soudain,
Dont sa pudeur se pare...

Contrerimes

De la linguistique — ou de la poésie, — à votre gré, en "loungewear" !

vendredi, 23 janvier 2009

une jeune fille lisant

Hier, 22 janvier 2009, 7 heures 30 du matin.
Dans le tramway, pluie frappant les vitres embrumées, avis de grand Frais sur le golfe de Gascogne.
Peu de voyageurs.
Elle s’assoit devant moi, à contre sens.
Vêtue de noire, emmitouflée dans un châle. Peau sombre. Mains gantées de mitaines.
Pakistanaise ? Iranienne ? Afghane ?
Moyenne-orientale, certes ! Elle n’a pas vingt ans. Est-elle jolie ? Peut-être ! Je la vois pour la première fois. Comme moi, elle est montée à la Neustrie.

De son sac damassé, elle sort un petit livre à la reliure de cuir brun. Elle le feuillette — Le geste me met en éveil — de gauche à droite. À peine, ses lèvres bougent. Elle appuie le livre sur ses genoux. J’entrevois alors les entrelacs enluminés qui encadrent chaque page et je vois l’écriture arabe. Fugitivement, quand elle rehaussera le livre à hauteur de sa poitrine, j'identifierai, sur ce qui est pour nous la quatrième de couverture, le titre :

Le Coran, Al Q'ran, القرآن

À la Balinière elle referme le livre et le glisse dans le sac, dont elle retire — et je ne puis que sourire— Lorenzaccio de Musset dans l’édition de Garnier-Flammarionen en poche.
Elle est descendue à Hôtel-Dieu.

Je suis demeuré songeur.
Le vent se déchaîne sur le fleuve.

lundi, 19 janvier 2009

Diversité ?

Nos belles et diverses stations de Radio-France, à l'occasion l'investiture de Barack OBAMA — ce qui au plus ras de la géographie, des continents, des ethnies et des cités, est sans doute une des rares bonnes choses, arrivées à notre Terre en ces temps derniers — consacrent cette journée de lundi à la DIVERSITÉ.

Je ne ferai pas la fine gueule, trop engagé que je fus — et suis peut-être encore — dans la grande aventure du métissage des corps, des pensers, des arts. Je serai attentif tout au long du jour, hors la parenthèse de deux heures, à l'atelier "Mallarmé", bien que celui-ci fut loin d'être étranger au désir de la diversité — lire le très symboliste et lisible Brise marine, qui le pourrait ranger dans la case des Exotes et non des pseudo-Exotes (cf. les dernières lignes du texte qui achève cette note).

Beaucoup de chausse-trappes dans cette notion. Dans l'après-midi venteuse d'hier, j'ai réouvert l'Essai sur l'Exotisme de Victor Segalen, moins pour résoudre que pour questionner et me questionner une fois encore autour de ce qui fut et est, pour moi, un vécu, un senti, un penser !

... la sensation d’Exotisme : qui n’est autre que la notion du différent ; la perception du Divers ; la connaissance que quelque chose n’est pas soi-même.
................................................................
Mot compromis et gonflé, abusé, prêt d'éclater, de crever, de se vider de tout. J'aurais été habile en évitant un mot si dangereux, si équivoque. En forger un autre ? ....J'ai préféré tenter l'aventure, et garder ce qui m'a paru bon, foncièrement, malgré ses galvaudages ; mais j'ai tenté, en l'épouillant d'abord, et le plus rudement possible, de lui rendre, avec sa valeur ancienne, toute la primauté de sa saveur. Ainsi rajeuni, j'ose croire qu'il aura la verdeur aguichante d'un néologisme, sans en accepter l'aigreur et l'acidité. Exotisme : qu'il soit bien dit que moi-même je n'entends par là qu'une chose, mais universelle : le sentiment que j'ai du Divers ; et, par esthétique, l'exercice de ce même sentiment ; sa poursuite, son jeu, sa plus grande liberté ; sa plus grande acuité ; enfin sa plus claire et profonde beauté.
..............................................................
Ma faculté de sentir le Divers et d'en reconnaître la beauté me conduit à haïr tous ceux qui tentèrent de l'affaiblir (dans les idées ou les formes) ou le nièrent, en bâtissant d'ennuyeuses synthèses...
D'autres, pseudo-Exotes (les Loti, les touristes, ne furent pas moins désastreux. Je les nomme les Proxénètes de la Sensation du Divers).

Victor Segalen,

dans diverses pages d'Essai sur l'exotisme.


Marcel Mauss, Margaret Mead, Michel Leiris, Henri Michaux, Claude Lévy-Strauss, Jean Rouch vont bientôt surgir.
Et Aimé Césaire, pousser un grand cri !





vendredi, 16 janvier 2009

encore à propos de "Gaza" et sans commentaires

Pourquoi me tuez-vous ?
Et quoi, ne demeurez-vous pas de l'autre côté de l'eau ?
Mon ami, si vous demeuriez de ce côté, je serais un assassin, et cela serait injuste de vous tuer de la sorte.
Mais puisque vous demeurez de l'autre côté, je suis un brave et cela est juste.


Blaise Pascal
Pensées, fragment 84

mercredi, 14 janvier 2009

la poulie coupée

Entre Apollonios de Rhodes, ses Argonautica et l'auteur breton de la chanson à virer "À Nantes vient d'arriver", plus de deux mille ans d'écart, mais le constant d'un machisme avéré : les marins redoutaient la présence féminine à bord.
Apollonios :

Jason prit ensuite un long javelot, gage d'hospitalité qu'Atalante lui avait donné sur le mont Ménale. La jeune héroïne voulait alors marcher elle-même à la conquête de la Toison d'or, mais Jason l'en détourna, craignant que sa beauté ne charmât les Argonautes et n'excitât parmi eux la discorde.
Livre I, 750.


La chanson à virer des marins nantais :
La Belle, sur les trois-mâts carrés
On n'embarque point d'poulies coupées.


Point n'est nécessaire de commenter longuement la "poulie coupée", qui, donc en argot marin, clairement métaphore allusive, nomme le sexe féminin et désigne la femme en général ; avec plus de précision, parfois, la femme "facile".
Curieusement dans son anthologie de La poésie érotique, Marcel Béalu ne mentionne pas le terme parmi les quelques deux cents qu'il recensa. Je ne le retrouve point non plus dans Les mots et la chose de Jean-Claude Carrière.
La courtoisie est pour le Grec, la trivialité chez le Nantais.

Mais cette hantise de la femme à bord n'était pas encore éteinte, il y a quelques années encore et un navigateur à la grande gueule ne se gênait guère pour clamer l'incompatible de la femme et de la mer.
Isabelle Autissier, Elen Mac Arthur, Samantha Davies, Dee Caffari, Anne Liardet sont des femmes de mer qui ont démenti l'affirmation de la "grande gueule". Mais ces femmes naviguent plus en solitaire et équipage féminin qu'en équipage mixte. Quoique...
Toujours rôde la crainte, que dans le grand large, " la beauté ne charme et n'excite la discorde".

Post-scriptum : Apollonios de Rhodes prend en défaut Wikipédia. Saississez Atalante ! Et lisez. À moins que pour le périple mythique, il y eût d'autres commentateurs...

de la concision de Quignard

Pour me reposer d'une traduction ardue d'un passage de Platon, dans ION , à propos de l'origine du poème — souffle ineffable des Muses ou sueur de l'artisan langagier, j'ai lu quelques pages de Boutès, un des derniers opuscules de Quignard ?
Ce foutu Platon, sous couvert de retranscrire la sagesse de Socrate, il emberlificote la pensée du Maître dans une syntaxe qui use et abuse des particules pré et postpositives. À en perdre son...Grec !
Ce Grec que je retrouve avec un plaisir un peu pervers d'hélléniste sur le retour, tant Quignard parsème son texte de citations et grecques et latines.

Mais aussi a-t-on pratiqué avec autant de virtuosité l'art de l'ellipse dans les proses romanesques ?
Sa concision, au détour d'une digression, ouvre souvent des horizons innombrables. Le lecteur lève les yeux de la page, s'égare dans le songe marin,
Ainsi :

Je raconte brièvement l'histoire de la Grèce : partir sur la mer, foncer dans le vent, fonder une ville, coloniser un rivage, sacrifier un homme en le poussant du haut d'un promontoire, avoir honte du sang qui a coulé, se purifier, repartir d'une autre grève, d'un autre comptoir, d'une autre citadelle.

Au contraire des Grecs, les Romains de l'Antiquité éprouvaient le regret du jardin, des fleurs, des fauves, le regret de l'ombre originaire, des chênes, de la source, du sauvage, du limes, de l'outre-forêt...


Boutès, ch. III


Boutès ? Celui des Argonautes qui saute du vaisseau pour rejoindre les sirènes chantant sur les écueils, écrit Apollonios de Rhodes au chant IV des Argonautica.
Le lecteur, attisé, persiste en son songe tout en s'en allant vérifier sur les écrans la justesse de l'érudition et découvre le possible d'autres fictions.
Car si Quignard, n'ayant point retenu le saut de Boutès, mais avait rencontré Atalante, cette femme si belle à qui Jason refusa la montée à bord d'Argos, craignant, bien avant la rencontre des Sirènes, le trouble sexuel de ses compagnons, quelle fiction se serait esquissée entre les mains du lecteur et en son regard suspendu ?
ἀλλὰ γὰρ αὐτὸς ἑκὼν ἀπερήτυε κούρην, δεῖσεν δ' ἀργαλέας ἔριδας φιλότητος ἕκητι.
mais celui-ci (Jason) l'en détourna, craignant que sa beauté ne charmât ses compagnons et n'excitât parmi eux la discorde.


mardi, 13 janvier 2009

commentaire sur commentaires

J'aime bien que les poètes viennent exposer leur "déraison" dans les commentaires de ce blogue.
C'est plus encourageant que les injures des amateurs de "contrelittérature" aux sentiments très conservateurs — la semaine passée, mais le commentaire est effacé — et un peu moins désopilant que les demandes égarées, juvéniles (?) et aimables — c'était hier — pour traiter les acnés.

Me rappele tout ÇA, la dame d'un anodin commentaire du genre "Ho ! la belle photo" qui avait un pseudo allèchant, la gourmande, et qui séduisant ainsi ma "souris", d'un clic, vous exposait son cul ! Ce n'était pas l'an passé ! C'était la première année et la dame au cul nu a disparue de la Toile !
Grapheus tis avait encore quelque naïveté.

lundi, 12 janvier 2009

La Toile déjà dans l’histoire ! La Grande et une plus modeste

Ce début de l’an 2009 verrait donc la WORLD WILDE WEB — la Toile, quoi ! — entrer dans l’Histoire.
Déjà en grand témoin et à la Pérec, le 1er janvier, FB se remémorait ses premiers “outils” dans Liste de mon bureau. J’avais beaucoup apprécié sa webCaméra qui montrait l’environ de son “établi”.

Voilà que Place de la Toile la si bonne émission de France Cul — certains vont encore me dire « Mais tu ne fais que ça : écouter France Cul » — ce vendredi 9, invite deux des pionniers de la Toile française et nous fait entendre le merveilleux et inquiétant petit son du modem qui annoncera l’échec ou la réussite de la connexion jusqu’à la venue de la LiveBox... SsssBbboïnggg...

Et voilà que, dans ma modeste aventure, je suis renvoyé à mes premiers pas. J’ai toujours un mince cahier jaune — j’en suis au cinquième, je prends encore des notes, des adresses, des url avec mon stylo, j’y glisse des coupures de presse — commencé le 21 mai 1996. Où ont été laissées des adresses de sites, de "news", de "mailing-lists", des échecs et des réussites de connection, les abonnements aux serveurs, des adresses IP et les premières adresses de courriels — toujours cette préférence pour ce terme francais du Québec.
J’allai quitter le métier, j’avais des rêves de textes à faire courir, je bossais déjà depuis 89 dans les ateliers de Publication assistée par ordinateur, animés par mon vieux compagnon Ch, je pouvais m’offrir un stage de cinq jours de formation professionnelle sur “Internet et les autoroutes de l’information”, à cette espèce d’école nomale supérieure de l’Éducation populaire qu’était l’INEP de Marly-le-Roi.

L’url était http://www.injep.fr. Elle l’est toujours, mais le vieil Institut créé en 1945 a beaucoup changé, ça s’est rajeuni, ce n’est pas le mieux qui pouvait lui advenir.
Ma première connexion, ce fut le soir même avec la BNF et un site bizarre : http://www.tripod.com/”yannk”/ ; le lendemain, j’étais chez des poètes et j’échangeais avec un taulard américain qui émettait depuis sa cellule dans une prison du Minnoseta ou de l’Arkansas...et je commençais la fréquentation qui allait devenir bientôt assidue des sites de Météo.

En juillet 96, premier modem, un Olitec et Netscape comme navigateur — normal ! l’icône était une barre à roue —une tentative avortée avec Groslier (Club-internet), après une sèche engueulade avec “un” aide en ligne peu amène, ce sera donc AOL, jusqu’en septembre 2002.

Et la création du premier site “Dac’hlmat” avec le logiciel FreeWay et cinq url parce que je n'avais droit qu'à 10 Mo à répartir en 2 Mo par pseudo et qu’il ne fallait pas charger avec trop de Mo, le protocole de transport étant lent et la connexion plus que volatile. Je mis une nuit, celle du 24 au 25 janvier 2000, pour télécharger mes pages sur l’espace qu’Aol m’offrait dans le temps mensuel qu’il m’accordait. Cette nuit-là j’avais consommé mon attribution du mois. Dans la nuit du 5 au 6 février entre 3 et 5 heures, après corrections, à nouveau, je réimplantais le site et c'était bouclé en 1 h 40

En 2002, ce fut Wanadoo et sa petite pieuvre verte... l’ADSL — plus de ...Sssbbboinggg...— en décembre et le site Dac’hlmat transféré sur l’espace personnel, site qui existe encore, toujours consultable, mais figé parce que je n'ai pas mis à jour le logiciel FreeWay, attiré par les sirènes libres de SPIP.

Je ne fis aucune démarche pour résilier avec AOL. Le site se “délabrera”. Mais curieusement, jusqu’à cette fin d’année 2008, trois parties de l’ancien site demeuraient accessibles ; ce n’était point pour me déplaire : elles étaient comme trois vestiges d’un site en ruine, s’étalant dans l’immensité de la Toile, L’Écritoire, Le Grand’Lieu et Le Tombeau pour Adrian. Je les ai cru oubliées par AOL, j’allais de temps à autre les consulter, pensant ainsi les maintenir, ce qui semblait vraisemblable. Et puis la semaine dernière je suis “tombé” sur ce site
http://www.peopleconnectionblog.com/2008/11/06/hometown-h...
et cette note :

Hometown Has Been Shutdown
Posted on Nov 6th 2008 1:30PM by Kelly Wilson
Dear AOL Hometown user,
We're sorry to inform you that as of Oct. 31, 2008, AOL® Hometown was shut down permanently. We sincerely apologize for any inconvenience this may cause.
Sincerely,
The AOL Hometown Team
* permalink * email this * im this * comments [28] * share


AOL, victime de la crise, ferme ses serveurs sans crier gare. Rude pour les abonnés non prévenus.
Je n’ai pas jugé bon de protester à la suite des 28 commentaires, certains furieux, d’autres désespérés : les pages semblent irrécupérables.
Dans un dossier “vieux site”, depuis mon abandon d'Aol, j’en avais archivé toutes les pages. Resurgiront peut-être sur les écrans, un soir de nostalgie.

Pour clore cette note “Histoire du Net”, le MAC a 25 ans. Je suis depuis 1991, mes débuts en Pao, un "Macintoshiste forcené". Cinq ans de Thomson TO 16 à double lecteur de disquette m'avaient épuisé par l'encombrement et le poids des machines qui s'ajoutaient aux caisses de bouquins à transporter de stage en stage.
Sur l’établi, se sont succédés, depuis 1991, un LC II, un LC III, un Perfoma 6300 et le bel iMac 20" ; dans les sacs, un PowerBook 145b, un 150 et un des premiers iBook qui ont "fait" le Sahel, les Îles-sous-le vent, les Marquises, Panama, les Asturies, la Galice, Les Andalousies, Gilbraltar, les Baléares, la Catalogne et la Bretagne-Sud. Et si peu de pépins !

18:27 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)

jeudi, 08 janvier 2009

lire le Grec ancien

J'ai tant à lire et relire — La Presse à Nantes de 1757 à nos jours de Cozic & Garnier, Tout sur le Web 2.0 d'une certaine Capucine Cousin, La double pensée de Michéa, Boutès de Quignard, Le guide des nouvelles lectures de la Bible de Lacocque, Pierre Reverdy de Rousselot & Manoll , le dossier Roland BARTHES du Magazine littéraire de ce mois-ci — que je ne sais plus quoi écrire sur le blogue.

Je me suis dit que je publierais bien le courriel que je viens d'expédier à mes "condisciples" en Grec ancien. Qui sait ? Peut-être des visiteuses et visiteurs seraient-ils intéressés par ces renseignements d'entr'aide.
Voici la "chose" :

1. http://hodoi.fltr.ucl.ac.be/concordances/
extrait du site de l'Université de Louvain dont voici le portail :
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/default.htm

2. http://remacle.org/index2.htm
extrait du site plus complexe
http://www.remacle.org/

3. http://juxta.free.fr/spip.php?rubrique1,
numérisation d'éditions anciennes (fin XIXe-début XXe), quasi des fac-similés, que vous pouvez charger sur votre disque dur

4. http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/lettres/LanguesAnciennes/Textes/biblio_lycee.htm

Si vous êtes passionné(e)s par les Pères de l'ÉGLISE, proposés l'an dernier :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque.htm
mais on n'y dispose que du texte en français.

Enfin, le site de Robin Delisle de l'académie de Versailles, qui regroupe la plupart des sites abordant la Grèce en tous ses états antiques (!),
in-con-tour-nable :
http://www.usenet-fr.net/fur/lettres/adresses-langues-anc...
penelope.jpg

Il y en a certainement d'autres, beaucoup d'autres, anglo-saxons, hispaniques, germaniques et ...grecs.

Les 1 & 2 me paraissent répondre le mieux à nos ...attentes d'étudiants à la recherche de quelques facilités pour apprécier la lecture du Grec ancien..
Il est évident que sur les sites, il faut d'abord retrouver l'auteur, puis l'œuvre, puis les pages du texte que notre...bon Maître nous a proposé.
Un excellent entraînement à la recherche documentaire sur la Toile, qui nous serait, selon un récent article d'Ouest-France*, à nos âges, profitable.

Pour les deux textes à venir qu'a bien voulu déjà (!) nous saisir Gym, je vous donne les "adresses précises" des pages :
"L'inspiration poétique..." de Platon dans ION p.36-37 du bouquin à télécharger :
http://juxta.free.fr/spip.php?article133
"Le passage du Rubicon" d'Appien dans Les Guerres civiles, Livre II, § 34-35
http://hodoi.fltr.ucl.ac.be/concordances/appien_guerres_c...
.

N'hésitez point à m'écrire si vous avez besoin d'un "vieux"marin" qui ne barre pas trop, trop mal dans les courants de l'Internet.
grapheus tis

* Internet bon pour le cerveau
Des scientifiques américains ont découvert qu'effectuer régulièrement des recherches sur Internet stimulait les centres-clés du cerveau chez les personnes de plus de 50 ans : surfer sur la Toile mobilise davantage de circuits neuronaux que la simple lecture et améliore le fonctionnement du cerveau.
Ouest-France du samedi 18/10/2008


mardi, 06 janvier 2009

sur Gaza et

les images, les vidéos, les commentaires, quelles que soient les sources ?

En une seule chose, ne le céderai-je à personne : en la recherche de la vérité, de laquelle néanmoins je ne me fais pas garant.
Théophraste Renaudot

dimanche, 04 janvier 2009

Pour l'An NEUF

Retour d'un périple en Gascogne.
À toutes et tous, bonnes brises, beaux écrits sur beaux papiers et sur beaux écrans pour l'an Neuf.

corto.jpg


Je demeure fidèle à cette vieille image d'un "vieux" marin acagnardé au creux d'une dune qui cause aux oiseaux, aux herbes et au vent.