mercredi, 28 janvier 2009
votre "librairie en ligne"
Depuis quelques jours, il y a ajout dans la colonne de droite ; d'abord, il y eut un courriel émanant de LITOR annonçant l'existence d'un site : Babelio, de la bibliothèque papier au réseau social.
Babelio permet de cataloguer et de classer ses livres en ligne. Les internautes peuvent créer leur bibliothèque virtuelle et y ajouter leurs livres en quelques clics. Toutes les informations bibliographiques disponibles sont importées automatiquement : titre, auteurs, édition, image de couverture, résumé. Les utilisateurs peuvent ensuite classer leurs livres en les étiquetant, partager des critiques ou des citations, et personnaliser leur profil de lecture.
Sur le modèle des réseaux sociaux existants sur le web (Facebook, Linkedin, Last FM...) Babelio vise à mettre en contact les internautes par affinité de lecture. En recommandant automatiquement à ses membres les bibliothèques qui leur ressemblent, Babelio favorise l'échange de suggestions et d'impressions de lectures.
Babelio réunit aujourd'hui les bibliothèques de près de 6000 passionnés de lecture, et plus de 270 000 livres.
Comme "réseau social", Babelio me parle plus que FaceBook, quoiqu'on puisse autant, sinon plus, "bluffer" dans le virtuel ; je n'ai jamais trop apprécié l'exposition de la bibliothèque comme statut social et dans le virtuel de la Toile, toutes les infatuations et excroissances sont permises. Je n'ai sans doute point dérogé à ces glissements autosatisfaits en "exposant" mes premiers bouquins. Mais l'expérience m'a tenté et plus que d'exposer ma gueule, je préfère montrer quelques uns de ces amas de papier qui façonnent sur étagères mon enceinte de bienheureuse solitude.
J'ai donc insérer un "widget" dans ma colonne de droite : les bouquins changent — trois au hasard — à chaque visite faite au blogue.
J'ai quelques gênes : typographies limitées dans les notes de critique et de citations, répulsion très affirmée pour les "étoiles" qui notent les livres, pour le cartouche mentionnant les librairies en ligne, méfiance pour les fiches de description rédigées par les lecteurs — les références à "wikipédia" semblent fréquentes et j'ai déjà eu quelques divergences avec une rédactrice à propos de la biographie (?) d'Héraclite.
Je n'ai pas encore trouvé — pas cherché, non plus — les "bibliothèques" qui auraient mes préférences.
Ce que je souhaiterais, c'est que ces préférences puissent se manifester à partir des liens qui se sont tissés et se tissent dans ma vie quotidienne, dans ma rue, dans ma petite cité, sur les quais que j'arpente, dans ce petit coin de la Toile où je lis et suis lu !
Demeure une question quant à l'utilisation deBabelio : où et comment faire émerger ces écrits qui s'accumulent sur mon disque dur ? Je pense à mes écrits de publie.net, à ces fichiers en .pdf que j'accumule pour les travaux de l'atelier de Grec ancien.
Allez visiter le site — déjà recommandé dans ma note du 8 de ce mois — de JuxtaLinéaires, par exemple, — les Latins y sont aussi. Autant de fac-similés, scannés, à portée d'écran !
Le "grand vieux" Borgès n'avait pas rêvé :
La Bibliothèque est une sphère dont le centre véritable est un hexagone quelconque, et dont la circonférence est inaccessible.
16:35 Publié dans Borgès alors ?, les lectures, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Pour M. Yourcenar, une maison n'est qu'un endroit pour "garager" les livres... C'est ainsi qu'elle le dit... Je ne connaissais pas Babelio. Vais aller voir...
Écrit par : em!ly | jeudi, 29 janvier 2009
soyez maudit !bouffe-temps avec comme principal intérêt celui de constater le nombre de livres (parfois les plus "importants") que j'ai semé et qui ne subsistent que dans mon souvenir. et l'hésitation à avouer quelques nullités - pour publie.net je pense qu'on doit pouvoir les ajouter manuellement, il s'agit bien d'édition, de textes et d'une partie de notre bibliothèque même si manque le papier
Écrit par : brigetoun | vendredi, 06 février 2009
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