lundi, 27 mars 2023
ce 27 mars 2023
Entrée joyeuse et pleine d'une douce vigueur dans la QUATRE VINGT HUITIÈME année.
Que se profilent, tout aussi fastueuses, et osons-le, dans leur suite les années à venir !
10:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 janvier 2023
en ce premier jour de 2023, un salut
"Tous les soleils du cœur"
à toutes et tous
comme hommage à Albert Camus,
tué sur la route le 4 janvier 1960
qui, la veille, adressait l'ultime lettre
à Maria Casarès
17:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 novembre 2022
cette fin de novembre 1964
Rien, rien depuis ces derniers jours de novembre 1964, rien ne s'est atténué de cette énigme de Ta vie qui s'achève. Tant d'années après, et les larmes coulent sur mon visage.
Tant je T'ai aimé, Ô ma Femme printanière !
Post-scriptum : lire dans "Pages" Ce printemps-là.
10:55 Publié dans Les graves | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 25 octobre 2022
à propos du "TARTUFFE"
Modestement, je pense que Molière devrait "lancer une action en justice" contre le dénommé Georges Forestier, dit "grand spécialiste" de notre auteur, pour plagiat de Tartuffe ou l'hypocrite.
À quatre siècles d'écart, la plainte ferait grand bruit dans le monde littéraire des XVIIème, XVIIIème, XIXème et XXème siècles.
15:34 Publié dans les autres... arts, "Poètes, vos papiers !" | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 04 septembre 2022
S'en est allé l'Ami, le Frère
Les premiers cubes ocres des maisons de la palmeraie. Plus à l’Ouest, les collines déchiquetées des Zibans. La petite gare de Biskra. Comme une de ces gares de province ; il ne manque même pas l’encadrement de briques rouges aux portes et fenêtres. lls sont les seuls à descendre. Le vent lève des tourbillons de poussière sableuse. Jaqez s’arrête un instant sur ce quai. Il y a dans ce vent comme l’odeur d’une Afrique au-delà du désert. Ils sortent de la gare.
Un homme attend à côté d’une 2 CV. Silhouette trapue, cheveux gris, un visage ouvert, un léger étonnement dans le regard qui s’attarde sur Rabéa. Alger lui avait annoncé l’arrivée du nouveau collègue de Star-Melouk : il se retrouve devant un couple et elle, c’est une Algérienne !
Très vite, il sourit et s’avance :
— Christian Van Den Bussche.
Ainsi la VIE, un matin d'octobre 61.
S'en est allé cet autre matin de septembre 2022, l'AMI, le FRÈRE.
13:39 Publié dans la guerre, Les graves, Les nocturnes | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 29 août 2022
il n'est point d'obligation de note
”Rapportez toujours la flamme au feu et non pas à la fumée.”
Ce serait Denis d'Halicarnasse, cité par Pascal Quignard dans le livre L'homme aux trois lettres, qui aurait écrit ceci.
Et ceci n'est qu'une bribe re-tenue parmi cent autres des pages effeuillées. Quand, dans l'estuaire du Fleuve, fluent et refluent les marées.
16:38 Publié dans les lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 août 2022
mais que ce même 4 août, il y a cinquante et un an, s'annonce le futur d'une lignée dans la canicule d'un été...
se dessine la joie d'un bel avenir .
11:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
quand s'éloigne un compagon d'adolescence
10:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 juillet 2022
la honte
Quand ce qui se veut écologie et lutte contre le réchauffement climatique
saccage l'HORIZON MARIN.
11:30 Publié dans Les chroniques portuaires, les civiques, les marines | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 19 mars 2022
Quand s'en est allé mon "vieux copain"
le 17 mars 2022, précédé du mercredi 9 mars
(vraiment, entre parenthèses : IL aurait pu attendre le 19 mars, jour de la Sant Jobek et du cessez-le-feu d'une certaine guerre).
...Mais non, Jobic s'en est allé fort paisible le 9 mars à midi...
Et le 17 mars, nous avons déposé sur son corps, l'accompagnant dans le feu, le tapuscrit de son bouquin Baniane, une Algérie fraternelle. Il l'avait saisi de ses propres mains. C'était nous approprier le rite funéraire des Dogons qui brisent l'outil du mort afin qu'il devienne l'ANCÊTRE vivant, l'Antecessor, celui qui précède, d'abord attesté, non comme lointain aïeul, mais comme terme commun au sens de « éclaireur ».
L'Ancêtre comme un éclaireur !
Ce que les Dogons nous disent, c’est cette exhortation fraternelle :
« Et si c'était de notre ressort à nous, les encore vivants, de continuer nos morts bien au delà du simple et pieux souvenir ? D’entretenir à travers nos enfants et les enfants de nos enfants, la force vitale et les vertus qui animaient les actes de ce aïeul en allé ! »
Au bord des larmes, la gorge nouée, j'ai tenté de lire ce qui suit :
Ce sont sans doute ...quelques lignes lues... par hasard...
sur une page déchirée et tombée d'un roman déjà ancien
ou d'un journal intime, perdu par je ne sais trop qui.
Il y a déjà plus de soixante ans de cela.
S’est-il écoulé un mois, deux mois depuis notre venue à Biskra. Un matin quasi printanier comme tous les matins biskris, Christian et moi achevons la tournée des commerçants, fournisseurs des activités de nos Centres Sociaux Éducatifs.
Entre la place Béchut et la rue des Ouleds-Naïls, Christian salue une jeune femme, mince, jolie brune au léger accent aquitain ; il me présente à elle et mentionne l’existence de Rabéa, ma compagne Algérienne, ce qui paraît susciter très vite l’intérêt de la jeune femme que mon compagnon appelle Colette.
Quand nous nous séparons, Colette nous adresse, pour le soir même, une invitation, me précisant :
« Bien sûr ! J’espère que vous serez accompagné de votre femme ! »
Quand elle s’est éloigné, Christian y va de son commentaire : « Colette est l’épouse de Jo Saouter, le receveur des Contributions. C’est un couple généreux, accueillant ; mais autant elle, est discrète, mesurée, autant il est grande gueule, emporté mais passionnant et bon. C’est un Breton, de ceux qu’on appelle les chrétiens libéraux. Ils sont en Algérie depuis 1952. Ils étaient en poste à Soukh-Ahras et étaient dans la sphère des prêtres de la Mission de France, ceux qui furent condamnés et expulsés d'Algérie en 1956. Jo est un homme généreux, mais il n’est guère prudent et clame fort à tous coins de rues ses idées sur la libération de l’Algérie. L’OAS aimerait bien lui faire la peau, elle a tenté par deux, d’ailleurs... Si tu le rencontres en ville, ne t’étonne pas de sa faconde et tu as des chances de lui être sympathique. »
Le soir même, nous nous retrouvons dans l’appartement qu’habitent les Saouter avec leurs trois enfants : une jolie rousse toute bouclée, une ravissante brunette et un garçon d'un an à peine, vif et rieur. Rabéa est ravie de ces enfants.
C’est une très longue histoire qui commence.
Elle ne s'achève pas encore aujourd'hui.
Continuant la tradition des Dogons, j'ai brisé un second outil de travail. un simple crayon, cet outil qui nous sert encore, à nous, alphabètes lettrés du monde occidental, pour acquérir, produire et diffuser les savoirs, un outil modeste mais qui fait tant défaut à nombre de nos compagnons du Sud.
Je n'ai pas eu encore l'audace de briser un ordinateur, fut-il portable...! Ça me sera peut-être possible un jour.
17:43 Publié dans la guerre, Les graves, Les nocturnes | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 15 mars 2022
il y a 60 ans............................ Six Justes
C'était un temps déraisonnable. Les tueurs rôdaient, les mêmes ou d'autres — qu'importe les jours ou les siècles, passés ou à venir — dans l'ombre des rues ensoleillées. Nous marchions atterrés mais attentifs, sereins mais exempts de la peur. Nous ignorions que des lendemains lointains nous donneraient raison, malgré la haine et le sang.
Sur les gouffres du temps, que la mort creuse si vite et si fort entre les êtres et les
générations, je passe le fil de la mémoire. Je vous nomme, ombres de lumière.
Max Marchand, présent !
Mouloud Feraoun, présent !
Marcel Basset, présent !
Robert Eymard, présent !
Ali Hammoutene, présent !
Salah Ould Aoudia, présent !
Vous voilà parmi nous.
La poussière des fureurs de la guerre est tombée. Et voilà que vos assassins n'ont plus de nom. Ils n'ont aucun visage qui se distingue dans la cohorte sanglante des bourreaux de tous les âges et de toutes les guerres.
Vous voici, maîtres de l'école publique, passeurs de savoirs et de savoir être. Vous êtes uniques et singuliers comme le sont les visages de ceux qui donnent la vie.
La vie!
Celle de l'esprit que le savoir construit, faisant de chaque jeune individu une personne.
La vie!
Celle du temps profond de l'Algérie comme rive de la Méditerranée, que ponctuent
nos tombes emmêlées et nos enfants communs.
Paroles de Jean-Luc Mélenchon quand, en décembre 2001, il dévoile une stèle pour ces six ombres de lumière.
Nous serons encore quelques-un(e)s à maintenir leur mémoire.
Les tueurs surgiront encore. Nous leur ferons à nouveau face.
08:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 05 mars 2022
Marcel CONCHE s'en est allé
Pour quelques heures, je délaisse Marcel Proust et ses Jeunes Filles en fleurs, James Joyce et son Ulysse.
Quelques heures, peut-être même quelques jours, pour réouvrir les Fragments d'Héraclite que Conche traduisit, les Essais de Montaigne qu'il commenta...
Marcel Conche, ouvreur de ces chemins, qui m'écrivit lettre si chaleureuse en guise merci pour mon envoi de Passay, village de pêcheurs, me fut un très précieux guide
Voici ce qu'il publiait sur la quatrième de couverture de ses Fragments d'Héraclite, livre paru en juin 1986.
Qui est le “véritable" Héraclite ? La présente édition des Fragments de son œuvre perdue... vise à restituer autant que cela est possible la pensée même d'Héraclite, dans son unité et sa cohérence. Ce qui surgit ainsi des ruines du texte est une structure belle, un cosmos, une sorte de temple grec déployant son harmonie dans la durée. Chaque fragment apporte sa précision nécessaire ; chacun est complémentaire de tous les autres, même si quelques-uns, plus décisifs, jouent le rôle de pierres d'angle. De ce temple, profondément logique, émane un rayonnement, une sagesse, un appel, un espoir. De l'éternelle vérité, aucun philosophe fut-il dans une proximité plus grande ?
Avec Héraclite, dit Hégel, “ la terre est en vue".
12:11 Publié dans & Montaigne si proche, dans les pas d'Héraclite, les lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 février 2022
À la mode. L'art de paraître au XVIIIe siècle en images *
Des Dames de.... des Comtesses de.... des Marquises de ... des Princesses de... et un ou deux Ducs...
Ne paraissent donc que belles aristocrates et grands bourgeois fort bien portraituré(e)s.
Entre autres, Madame Sophie de France et la Princesse de Lamballe...
Mais où ? Où sont nos paysannes et paysans, nos artisans, nos aïeules et aïeux, quoi ! Celles et ceux dont nous montons.
Ah ! mais si !
Quand nous allons sortir de ce vaste cabinet, un ultime vêtement et le portrait de celui qui le porte — ce serait un représentant du Peuple en 1795.
Un parmi ces manants qui, depuis 1791, firent guillotiner les susdites et susdits dont les portraits ont accaparé, puis exacerbé mon attention une heure durant.
Sacré clin d'œil pour conclure cet "art de paraître"
* Exposition temporaire du Musée des Arts de NANTES.
17:49 Publié dans les autres... arts | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 février 2022
Ulysse, celui d'il y a cent ans
Onze cent vingt six pages de lecture folle... et toutes, depuis des années n'ont pas encore été lues.
James JOYCE achève son écriture en 1921.
Le bouquin est édité le 2 février 1922 à Paris par la librairie Shakespeare and Company fondée par Sylvia Beach.
La première traduction française a été commencée dès 1924 et fut faite par Auguste Morel, assisté par Stuart Gilbert et entièrement revue par Valery Larbaud et James Joyce.
Premiers feuilletages dans l'ULYSSE du Livre de poche, façon Hachette, vers 70, 71....
Depuis 98, dans le Folio 2830, toujours dans la traduction d'Auguste Morel.
et...un vieux rêve d'éducation populaire
je suis juché sur un tonneau à l'un des carrefours de la place Graslin,
et selon les jours,
près de la Cigale, près du Molière, au carrefour de la rue Voltaire
pour atteindre jusqu'au lire ultime
... et oui j'ai dit oui je veux bien Oui.
Post-scriptum :
Le titre du bouquin en anglais, ULYSSES, le titre en français, ULYSSE.
Ce S du titre anglais pourquoi disparaît-il ?
Joyce fut le co-traducteur de son œuvre. Alors ?
20:46 Publié dans petite Odyssée portative | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 17 janvier 2022
dans l'ombre des "Enfers"
C'était mon frère bien-aimé.
Échange intense de nos regards.
Il a décidé de partir dans les jours qui allaient suivre
10:52 Publié dans Les graves, Les nocturnes | Lien permanent | Commentaires (0)