jeudi, 23 juillet 2020
égaré dans des espaces et temps choisis
Lascaux
il y a vingt mille ans
Sappho
Il y a deux mille six cents ans, soit deux mille neuf cents ans après l'invention de l'Écriture et dix-sept mille quatre cents ans après les premières gravures de Lascaux, ses chevaux, ses aurochs, ses cerfs et ses biches, ses bisons, sa licorne, son premier oiseau et... un homme
L'enfant d'Ingolstadt*
il y a quinze jours, soit deux cents siècles et vingt ans après Lascaux, vingt-six siècles, vingt ans, six mois et vingt-cinq jours après les poèmes de Sappho et sa voix de miel, μελιφονος.
Quignard, par delà Sappho, y écrit :
"Nous savons ce que les hommes de l'origine voyaient dans l'ombre des parois - et que les charbons de leurs flambeaux complétaient spontanément en avançant dans la nuit. C'étaient rarement des hommes...
À vrai dire leurs mains signaient des ombres de fauves. Assertaient des désirs ou des peurs, ou des faims, ou des ersatz..."
au delà en deçà par delà
contempler traduire lire rêver
* Dernier royaume X, Pascal Quignard, folio/Gallimard, juin 2020
07:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 mars 2020
repentir
REPENTIR, n.m. (1170); de se repentir
.....................................................
♦ 3° Peint. (1798). Changement apporté, correction faite en cours d'exécution (à la différence du Repeint, fait après coup). « Toutes les bribes de crayonnage, tous les ratages, tous les repentirs, tous les essuie-pinceaux du peintre » (GONCOURT) — Par ext. les repentirs d'un dessin, d'un manuscrit. « Les ratures et les repentirs » (BAUDEL.).
......................................................
petit ROBERT, 1973
Hier à "Bouguenais bouquine", présentant Retours d'histoire de Benjamin Stora, je n'ai pu m'empêcher de dire ma désolation de n'avoir point lu de romans depuis quelques années. Sinon mes relectures des cinq, six, sept auteurs que je fréquente depuis la fin de mes adolescences.
Ma modeste diatribe — la note précédente — contre les aigreurs "écrivaines" de deux de mes romanciers préférés ne doit pas retarder une prochaine réouverture des pages de La Presqu'île et des Eaux étroites, des Tablettes de buis d'Apronenia Avitia et de Tous les matins du monde.
À moins que feuilletant au hasard les huit tomes des Petits Traités, je ne tombe sur le XXXIIe, Liré qui relate, en ses ultimes paragraphes, mon grand premier poète, celui de mon enfance, un certain Joachim Du Bellay mourant...
De Julien GRACQ
La Presqu'île
Les Eaux étroites
De Pascal Quignard
Les tablettes de buis
Tous les matins de monde
Petits traités
18:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 mars 2020
fallait-il donc publier "les terres du couchant" ?
Bizarre après-midi de lecture débutant par ce feuilletage critique des terres du couchant, Louis Poirier insérant dans les 258 pages d'un texte qui aurait sans doute dû demeurer au fond d'une malle les pages 75/93 qui sont pages anciennes d'un texte autrement plus mystérieux, les pages 14/31 de La Route, qui ouvre la Presqu'île, lue en 1970.
Premières lignes :
Ce fut, si je m’en souviens bien, dix jours après avoir franchi la Crête que nous atteignîmes l’entrée du Perré ; l’étroit chemin pavé qui conduisait sur des centaines de lieues de la lisière des Marches aux passes...
Dernières lignes :
...Je me souviens de leurs yeux graves et de leur visage étrangement haussé vers le baiser comme vers quelque chose qui l’eût éclairé — et le geste me vient encore, comme il nous venait quand nous les quittions, avec une espèce de tendresse farouche et pitoyable, de les baiser au front.
La Route, qu'en 2006, Louis Poirier avouait être "comme le vestige unique d’un livre mort parce qu’il n’avait “pas choisi, pour l’attaquer le ton juste...” Et pourtant quelle fascination dans cet incipit qui annonçait un immense western, une épopée à la Tolkien ou à la ...Homère.
Pourquoi, comment ai-je glissé de ce qui pour moi, avait été certes une déception, mais aussi une porte si largement ouverte à de fascinantes rêveries, vers ces pages odieuses de Lettrines II quand Louis Poirier, dit plus noblement (?) Julien Gracq, relate les leçons de piano, que tout enfant il prenait chez les demoiselles Quignard, demeurant rue Barème à Ancenis, dames esseulées d'une bourgeoisie exténuée, pages qui révolteront le neveu d'icelles, un certain Pascal Quignard ?
Pourquoi Gracq des années après, soixante-sept ans qprès, enfonçait-il le couteau dans la plaie d'un destin malheureux ?.. Il est possible que Gracq ait voulu répondre à la détresse de son enfance...
Le fils du mercier de Saint-Florent qui s'appelait Poirier, désira s'annoblir du nom de Gracq.
Moi, le neveu des musiciennes pauvres, je gardais le nom pauvre, le nom dédaigné par les riches autochtones de Saint-Florent-le-Vieil, des organistes Quignard...
Le fils du mercier de Saint-Florent portait monocle et se prenait pour un aristocrate...
Et le lecteur de rouvrir Leçons de solfège et de piano du susdit lequel en ce même bouquin, réglant ses comptes de descendant d'une bourgeoisie ancienne avec l'ascendant d'une nouvelle bourgeoisie de négoce, mentionne heureusement — le lecteur s'éloigne des aigreurs écrivaines (!) — en des pages d'un superbe pédantisme,
Paul Celan,qui l'incita à traduire du grec Alexandra, qui est aussi Cassandre, le poème de Lycophron,
Héraclite : φυσις κρυπτεσθαι φιλει — la nature aime à se cacher
et Zénon : φιλος αλλος εφη εγο — il dit que l'ami est un autre JE — Zénon qui en chutant se brisa le doigt et se précipita dans la mort....
Et me voilà donc pour la première fois dans Zénon par le truchement fort savant de Diogène Laërce qui écrivit, il y a quelques dix-sept cents ans en dix livres, Vies et doctrines des Philosophes illustres.
Abandonnant sans regret les terres du couchant, je reprends La Route.
de Julien GRACQ
La Presqu'île, José Corti, Paris 1970
Lettrines 2, José Corti, Paris 1974
Les terres du couchant, éditions Corti, Paris 2014
de Pascal QUIGNARD
Leçons de solfège et de piano, Arléa, Paris 2013
Lycophron et Zétès, Poésie/Gallimard, 2010
d'HÉRACLITE
Fragments, Presses Universitaires de France, Paris 1986
de DIOGÈNE LAËRCE
Vies et doctrines des Philosophes illustres, La Pochotèque, Le Livre de Poche, 1999
19:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 14 novembre 2018
« nulla dies sine linea »
Lisant Quignard* citant Pline l'Ancien citant Apelle le peintre :
Nulla dies sine linea
Comprendrai-je la leçon et la mettrai-je en pratique dès demain ?
* Pascal Quignard, Une journée de bonheur, Arléa, 2017 (Arléa-poche 234)
À propos de ce bouquin, j'ai noté en ex-libris :
mais quel dommage que
l'aurore soit suivie de l'aube,
quand celle-ci précède celle-la
J'y reviendrai.
18:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 avril 2016
Έναντιοδρομία ou la course en sens inverse
Έναντιοδρομία
la course en sens inverse
selon Héraclite, cité par Jean Stobée*
rebrousser chemin
revenir sur ses pas
retourner en arrière
remonter à l'origine
retour au passé
l'éternel retour
revenir aux sources
refluer
régresser
à contre-courant
à rebours
à rebrousse-poils
à l'opposé
aller-et-retour
va-et-vient
"le soc de la charrue va d'est en ouest puis d'ouest en est puis d'est en ouest sans finir". (Pascal Quignard)
C'est une des notices concernant un terme parmi les plus brèves du "Bailly". Toute recherche du concept chez les spécialistes héraclitéens — les miens tout du moins : Marcel Conche, Jean Brun, Kostas Axelos, Jean-François Pradeau, Cornelius Castoriadis — est vaine. Il m'a fallu l'égarement dans le dernier "poche" de Quignard, Mourir de pensée, p. 34, pour le découvrir.
Depuis l'entrée dans ce XXIe siècle que je ne vis guère comme une joie profonde, c'est un sens qui me sied, cet à-rebours.Le peuple dit "On est de son siècle" ; si pourri fut-il, j'ai sincèrement une sympathie pour le XXe. J'y aurai vécu soixante-quatre ans et même si je m'en vas jusqu'en 2036, centenaire donc, je n'aurai séjourné en cet actuel qu'un tiers de ma vie.
Remontons donc, certains jours, ce fil des ans. Il sera redescendu plus tard.
D'ici 2040, n'est-ce pas ? j'ai l'heur de la pratiquer, cette Έναντιοδρομία.
*Jean Stobée, originaire de Stobi, en Macédoine, compilateur entre 450 et 500 avant notre ère, in Eclogarum physicarum et ethicarum libri, I,
15:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 février 2016
justesse de Quignard
Quand Quignard se mêle de n'être plus abscons — ce qu'il est parfois à longueur de lignes — il peut être, hellénisant, d'une fine justesse : ainsi citant Plutarque, dans la Gloire des Athéniens *, il mène, dans la dernière Note du livre ci-contre, une réflexion sur peintres — ζωγράφοι, zôgraphoi — et écrivains (aèdes, poètes, historiens ?) — λόγοι, gens du verbe — à propos de l'histoire en se centrant sur les deux participes du verbe "devenir, s'accomplir" : le participe présent, γινομένας, devenant, s'accomplissant, et le participe passé, γεγενημένας, étant devenus, s'étant accomplis.
ἃς γὰρ οἱ ζωγράφοι πράξεις ὡς γινομένας δεικνύουσι, ταύτας οἱ λόγοι γεγενημένας διηγοῦνται καὶ συγγράφουσιν.
Les peintres montrent les événements comme s'accomplissant, les historiens les racontent et les écrivent comme s'étant accomplis.
Il ajoute de suite :
L'Histoire, c'est la mort qui crie.
Cette courte publication est annoncée étant la transcription d'une conférence sur la peinture antique rédigée en sept notes. Il est à remarquer que le titre "Sur l'image..." reprend une forme dont Plutarque use fréquemment pour titrer ses œuvres.
N'est-ce point l'aigu dilemme de ces jours que nous vivons, nous mortels du XXIe siècle, entre l'image et le mot :
L'image voit ce qui manque.
Le mot nomme ce qui fut.
* PLUTARQUE, Œuvres morales, Si les Athéniens se sont plus illustrés à la guerre que dans les lettres, III.
Quignard condense avec belle vigueur en Gloire des Athéniens le titre du traité du Grec.
La couverture du bouquin est "sortie" d'une fresque de Pompéï montrant Merméros, l'un des enfants de Médée, jouant aux osselets.
11:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 février 2016
une belle nuit
Achever la journée d'hier sur l'idée d'une communauté de solitaires de Quignard, les ruines de Port-Royal, les baraques de son lycée du Havre et la tasse à café que le musicien Giacomo Meyerbeer offrit à son arrière-grand-père, Julien Quignard, organiste de Saint-Pierre d'Ancenis et inaugurer l'aube de ce jour en écoutant Michel Zink commenter une pastourelle de Marcabru à laquelle il ajoute une chanson d'aube, non à l'adresse d'une gracieuse bergère, mais à celle d'une rustique, sinon grotesque, porchère, permit, entre ces quelques siècles de distance, une courte nuit de profond sommeil.
08:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 27 avril 2014
enchevêtrement des lectures
Depuis une semaine.. ou deux, des livres qui se mêlent sur la table parce qu'ils sont parus en poche — enfin ! — et que cela va bien pour la bourse du lecteur qui s'avance dans l'âge de l'heureuse inactivité.
Depuis novembre, il y avait la grosse Philosophie, anthologie de Foucault, pour le savoir, le pouvoir, l'éthique. Pour l'archéologie, la généalogie. Pour les discontinuités, les ruptures radicales et cette venue tant attendue de l'usage des plaisirs, du souci de soi. Michel Foucault et son effort de penser autrement.
Sont donc arrivés s'emmêlant, s'enchevêtrant, se heurtant,
Le sexe ni la mort, trois essais sur l'amour et la sexualité de André Comte-Sponville, l'Éros, la Philia, l'Agapè pour l'archéologie,
Les Freudiens hérétiques, contre-histoire de la philosophie t.8 de Michel Onfray pour les ruptures,
Les Désarçonnés de Pascal Quignard qui pratique et l'archéologie et les ruptures dans les serres philosophiques des trois précédents, Quignard qui naguère — en 1995 — écrivit Rhétorique spéculative, belle généalogie de la tradition lettrée antiphilosophique qu'il fait remonter à Fronton le Romain — il eût pu remonter à Homère et Héraclite — et que lui-même pratique depuis quarante ans à travers ses romans, ses essais, ses petits Traités, ses contes. Les Désarçonnés si désarçonnants dans l'horreur en ses premières pages que j'ai failli en déchirer et brûler le premier feuillet et ne plus poursuivre au delà de ce chapitre 1.
L'alternance des quatre compères ébranle souvent la table du lecteur. Alors, je feuillette, sur la même table qui porte cet enchevêtrement, un point fixe : un certain Après le livre de François Bon qui lui aussi est d'archéologie, de généalogie et de ruptures.
Doublement lu, parfois dans ce bon vieux support du codex, parfois sur l'iPad, dernier merveilleux petit avatar des tablettes d'Uruk — mes compagnons de bel ouvrage me surnommaient "le Mac'Intosh'iste forcené".
Ne fut-ce que pour évaluer quotidiennement la bonne jouissance qu'évoquait Barthes : que ce soit sur papier, que ce soit sur écran, "on ne saute jamais les mêmes passages".*
Les jonquilles se fanent, les seringas embaument, j'attends la nouvelle lune pour semer mes graines de tomates en godets.
Dans le vent de suroît, paisiblement Dac'hlmat tire sur ses amarres...
* Barthes écrit :...(ßonheur de Proust, d'une lecture à l'autre, on ne saute jamais les mêmes passages.)
Le plaisir du texte, p.22, paru au Seuil, en février 1972. Qui sur l'étagère n'est plus un livre mais un amas de 109 feuillets.
18:58 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 22 juillet 2013
après un long sommeil de mer
Un blanc d'un mois dans le blogue. Un bleu serait plus juste. Le lecteur s'était évanoui dans la paisible et immense mer celtique quand entre deux îles se perd l'horizon. Ni rivage, ni voiles. Dans les équipets, quelques bons livres —le Bourlinguer de Cendrars, le Noé de Giono, La Barque silencieuse de Quignard, et l'inévitable Amers de Saint-John Perse — livres souvent délaissés pour cette rêverie à quoi invitent dans les brises légères le silence et la solitude.
Et puis surtout, cette "machine": enfin, cette tablette lorgnée depuis ses premières apparitions, il y a trois ans, à l'acquisition toujours différée.
Le dernier samedi de juin, brusquement, un premier achat, un iPad 16 Go Wifi, dont je mesure vite les limites "marines" ; le mardi qui suit, vite échangé pour l'iPad Rétina 64 Go Wifi Cellular, avec un étui, à la fois clavier externe et protection.
Plus besoin d'aller quémander un passe pour la borne "ouifi" du port. Météo, mes musiques, mes images — mon musée imaginaire, et ces livres numériques qui s'ajoutent sans concurrence, mais avec moins de poids et de place aux susnommés "papiers" — Les poèmes d'Ossian de Chateaubriand, Un été au Sahara de Fromentin, Les Regrets de Du Bellay, Les Lunettes de princes de Meschinot, les Satires d'Horace et les ...Essais de Montaigne. Plus quelques "Publie.net" : deux de Rimbaud, trois de François Bon lui-même et pour être accordé à la "tablette", de Milad Doueihi, pour un Humanisme Numérique. Un jouet superbe acquis aux approches de mes octantes. Le rêve Nomade : au large — d'eau ou de sable et pierre — seul et selon, relié à tous.
L'ordi dans la "librairie, c'était déjà le pupitre du scriptorium. Voilà, régressant positivement de près de trois millénaires, la tablette du Scribe, à rendre jaloux sur l'étagère qui surplombe l'ordinateur de bureau la statuette du scribe accroupi qui rédige — depuis quand ? —entre des disques compacts qui accumulent des "podcasts" et un encrier à plume d'oie, un texte infini.
Ouais ! mais ce n'est pas si simple, ce principe des "Applis" me tourneboule mes logiques informatiques anciennes et j'ai souvent délaissé la rêverie de l'horizon et les pages de ces bons vieux "poches" pour m'égarer dans ces "applis" qui ne me donnent point place pour y serrer mes fichiers.
Voilà à quoi doit ressembler dans la bonne chaleur de juillet ce bonhomme qui est la rencontre fortuite d'un paragraphe de Quignard et d'une encre à main levée de Nicléane.
...Bâtissez une tête. Dessinez les yeux d'une encre très âcre et noire. Mêlez d'eau l'encre et peignez faiblement des lèvres entrouvertes comme dénuées de souffle et assez incolores. Refermez sur cette tête chimérique un vieux et grand livre relié dépourvu d'ors. Plongez le tout dans une petite chambre froide et sombre. Vous obtenez de lui une image plus vraie, plus vive même que la réalité de son visage vivant. Vous obtenez de moi une métaphore qui est, de façon excessive, filée.
Pascal Quignard,
Le Lecteur, récit
I, p.16
Post-scriptum : Deux ou trois images étaient prévues, de mer et d'écran : l'intégration des images est en grève sur la plate-forme de Hautetfort. "Veuillez patienter" est l'interminable fenêtre qui s'affiche. Je n'ai plus la patience de qui attend la brise de mer.
18:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 16 juin 2013
sur un voilier "silencieux"
Les minces caprices météorologiques nous font prolonger les escales, favorisent le silence et la lecture. Ce n'est point métaphore mais j'ai "embarqué" La barque silencieuse de Pascal Quignard.
Entre le chapitre XXXI, "La liberté" — eleutheria — et le XXXIII, "L'autarkès", au XXXII, Quignard, comme souvent dans ses passions étymologiques, propose "une définition du mot élargissement" :
Qu'est-ce qu'une autre vie sinon une autre intrigue linguistique ?
Le large existe.
.........................................................................
Le large a inventé une place partout sur cette terre. Ce sont les livres. La lecture est ce qui élargit.
J'élargis au sens marin le "large". Dac'hlmat est un voilier silencieux qui prend souvent le large.
11:28 | Lien permanent | Commentaires (1)