dimanche, 16 juin 2013
sur un voilier "silencieux"
Les minces caprices météorologiques nous font prolonger les escales, favorisent le silence et la lecture. Ce n'est point métaphore mais j'ai "embarqué" La barque silencieuse de Pascal Quignard.
Entre le chapitre XXXI, "La liberté" — eleutheria — et le XXXIII, "L'autarkès", au XXXII, Quignard, comme souvent dans ses passions étymologiques, propose "une définition du mot élargissement" :
Qu'est-ce qu'une autre vie sinon une autre intrigue linguistique ?
Le large existe.
.........................................................................
Le large a inventé une place partout sur cette terre. Ce sont les livres. La lecture est ce qui élargit.
J'élargis au sens marin le "large". Dac'hlmat est un voilier silencieux qui prend souvent le large.
11:28 Publié dans quelquefois Quignard | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Pour communiquer avec le "Large"! Aurait aimé contempler ces horizons plutôt que le gris parisien!Bon vent, bises à tous deux
Parole de Je Prends Le Large:
Vouloir m'échapper de tout,
juste une envie de respirer.
Ne me demandez pas ou,
je n'ai pas de chemins tracés.
Ici c'est déjà le passé,
je n'ai pas l'âge pour les regrets.
Ailleurs je sais que je vivrais un jour nouveau.
Écrit par : Hémon André | dimanche, 16 juin 2013
Les commentaires sont fermés.