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mardi, 17 janvier 2012

et un paquebot échoué

Respect pour les morts noyés. Respect pour les disparus.

Pour les autres, mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?  Quatre mille passagers, mille galériens — un pour quatre, le luxe du servage ! JeanLuc Godard aura filmer les séquences marines de Socialisme  sur ce Costa  Concordia.

Faut-il, après lui, filer la métaphore jusqu'à l'ultime ?

 

À propos :  y avait-il une Bibliothèque à bord ?

dimanche, 08 janvier 2012

retour des Asturies 1

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©Nicléane

 

Les vieux mineurs qui levaient le poing ne sont plus sur les quais des ports et au Cabo de Peñas les grandes strophes de Perse semblaient demeurer muettes.

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©Nicléane

Les grandes houles de noroît n'étaient que portées musicales fracassantes fracassées.

mardi, 01 novembre 2011

1er novembre en nostalgie

Je crois fondamentalement qu'il y a moins de matérialité dans le réel qu'il ne semble, et plus de réalité dans l'imaginaire qu'on ne croit. Le réel est pris en sandwich entre deux imaginaires : le souvenir et l'imagination. Quant à la réalité humaine, elle n'est ni le réel ni l'imaginaire, mais l'un dans l'autre. En somme, il y a toujours une part d'imaginaire dont nous avons besoin pour vivre.

Edgar Morin

Mon chemin, Débats et combats, p.125


Ce matin, dans le demi-sommeil, faut-il donc de ce 1er novembre 2001, ne me souvenir que du parfum du jasmin et du piquant discret de ces "boqueronès" sur la terrasse de ce café andalou de SanLùcar qui surplombait les eaux limoneuses du rio Guadiana ?

Nous avions quitté les eaux bretonnes depuis presque trois mois, traversé le Golfe de Gascogne, longé la Galice et les côtes portuguaises, arrondi le cabo Sao Vicente. Nous allions quitter les rivages de l'Algarve pour ceux  de l'Andalousie atlantique. Depuis deux jours, nous oscillions sur une frontière comme abolie par notre navigation nonchalante : l'Alcoutim portugaise sur la rive droite, SanLùcar, l'Andalouse sur la rive gauche.

« ...au tournant d’une rue de SanLùcar, l’image parfaite d’une Andalousie rêvée : sur le bleu de cet été de Toussaint, angles purs des maisons qui se chevauchent, acéré brun des tuiles vers l’envolée sur le clocher ocre de l’église ; plus loin à la patte d’oie de trois venelles à la descente vertigineuse : un mur blanc, une porte bleue et par-dessus le mur, un olivier... »

 

Dix ans ! et l'étonnant réel de cette matinée surgit donc, apaisant, dans l'imaginaire du dormeur.

mercredi, 16 mars 2011

je n'aime guère ce fortuit

en pensant fort à Berlol

 

J'avais, la semaine dernière, quitté le jardin pour les lacis poldérisés de la Seudre. Au sortir de la forêt de la Coubre, dans l'estuaire de la Gironde, le printemps s'éveillait.

Un seul bouquin dans le sac : les journaux de voyage de Bashô *, étant encore en cette fin d'hiver, dans la nécessité de ne me plonger que dans des écrits brefs. Je n'étais pas encore parvenu dans ma relecture aux notes de la Sente Étroite du Bout-du-Monde quand, vendredi matin, l'annonce du désastre nous a été faite.

Est-ce inconvenant dans le désastre naturel de penser à un site ? Qu'est devenue, à quelques dizaines de kilomètres de Sandaï, cette baie de Matsushima, balayée elle aussi par le raz-de-marée, qui tant ressemble à notre Golfe du Morbihan ?

 

Le soleil déjà était proche du méridien. Louant une barque, je voguai vers Matsushima. Après une traversée d'un peu plus de deux lieues, j'accostai la grève d'Ojima.

Or, encore que ce soit un lieu commun, Matsushima est bien le plus beau site du Japon et n'a rien à envier à Dôtei ou Seiko. La mer le pénètre par le sud-est, la baie est profonde de trois lieues, le flux s'y étale comme dans la baie de Sekkô. Les îles sont innombrables et diverses, il en est de verticales, doigts dressés vers le ciel, d'horizontales qui rampent sur les flots. Certaines sont doubles, d'autres pliées en trois, séparées à gauche, reliées à droite. Il en est qui se portent, il en est qui s'embrassent, comme qui cajole un enfant. Les pins sont d'un vert profond, leur ramure est tordue par le vent du large, leur mouvement naturel paraît dû aux soins du jardinier. Tout ce paysage est d'une beauté distante, comme la physionomie apprêtée d'une belle. Serait-ce là l'ouvrage, aux temps jadis où régnaient les dieux impétueux, d'Ôyama-zumi ? Le génie du Céleste Artisan, quel homme pourrait le rendre par le pinceau, le cerner par la parole?

La grève d'Ojima est une langue de terre qui s'enfonce dans la mer. Vestige de la retraite du Maître de Zen Ungo, il reste notamment la pierre siège de méditation. D'ailleurs, sous le couvert des pins, j'ai aperçu, ci et là, quelques ermites ; dans leurs chaumières qu'enfument les feux de paille ou de rameaux de pin, ils coulent des jours paisibles ; bien qu'ignorant quelle sorte de gens ils étaient, un peu envieux, j'allai vers eux et c'est alors que la lune se refléta sur les flots, renouvelant le spectacle diurne. Je revins au fond de la baie et gagnai mon gîte : c'était une maison à étage à fenêtres ouvrantes ; dormir en voyage au sein des vents et des nuages, quelle sensation indiciblement merveilleuse !


Ah Matsushima
à la grue emprunte sa robe
ô coucou

Sora, compagnon de Bashô **.

 

Pour Bashô, il est dit que, plus que le lieu, lui importait la profondeur de la méditation, cependant stimulée par la contemplation du site que le voyageur arpentait. 

 

Et Matsushima, aujourd'hui ?

De notre malheur
ne résoudra le mystère
le chant du coucou


Yasui, autre compagnon de Bashô.

 

 

* BASHÔ, Journaux de voyage, traduit du japonais par René Sieffert, Publications orientalistes de France, 1988. 

** Sora est le compagnon de voyage de Bashô, sur la Sente Étroite du Bout-du-Monde, notant ce qu'omettait ou négligeait le maître.

mercredi, 27 octobre 2010

Pour saluer une fin de cure

....Et nous charger d'assez de nostalgie pour revenir en ce pays.

Au gré de la lectrice et du lecteur !

Ou la carte postale d'un Pays Basque plus vrai que nature :

Itxasou.jpg

©Nicléane

Ou une image à la Corot quand les brumes s'ancrent dans les vallées et que le soleil a étarqué ses haubans*.

Brumes basques.jpg

©Nicléane

 

* Du dicton breton :

Soleil à haubans !
Marin, prends ton caban.

 

 

d'un Pays Basque, l'autre

Dans ce pays, on ne passe pas de frontière : nous sommes au Pays Basque.

Au hasard des pérégrinations, j'ai découvert un de ces monastères qui jalonnaient le chemin de Saint Jacques.

 

Urdax 1 .jpg

 

©Nicléane

Urdax dans une des ces vertes et profondes vallées basques.
Et comme je suis toujours à l'affût d'histoires de livres, voilà encore une bibliothèque dévastée par les soldats de la Convention en 1793. Neuf mille livres livres furent brûlés.

 

BiblioUrdax.jpg

©Nicléane

 

lundi, 27 septembre 2010

viatique pour une voyageuse

 

Le voyage commence
dans une bibliothèque.

viatique.jpg


Le touriste compare.
Le voyageur sépare.


Chacun appelle barbarie
ce qui n'est point de son usage.


Le paysage est un paquet de saveurs,
de couleurs, d'odeurs, où le corps infuse.


La marche, on n'a rien trouvé de mieux
pour aller plus lentement.


Mes pensées dorment si je les assis.
Mon esprit ne va
si les jambes ne l'agitent.


Compagnon, il nous faut cheminer
sans faire demeurance.


...c'est le propre des grands voyages
que d'en ramener tout autre chose
que ce qu'on y allait chercher.



VIATIQUE POUR UNE VOYAGEUSE *
 

sont cités dans le désordre Michel de Montaigne Frédéric Gros Nicolas Bouvier un pélerin de Saint-Jacques Michel Onfray

 

 

Voilà donc la cause du désordre sur l'étagère des Voyageurs, Nicolas Bouvier qui ébranle Kenneth White qui chamboule Frédéric Gros.

Le tout s'est retrouvé suspendu à un fil à linge dans le jardin de Fr, qui s'en va à l'automne pour les latitudes australes.

 

Fr fut la compagne de JeanJo ce vieux lutteur disparu en février 2008. Hier, Fr l'évoqua dans la gravité d'une joie qui éclaira les visages de celles et ceux qui étaient présents et qui devaient à cet homme des parcelles de bonheur.

Je lui dois, moi, une approche de ce que pouvait être, à la toute fin des des années 1990, la publication sur l'Internet de documents — écrits, photographies — qui permettait d'échanger entre voisins et amis — de leur maison à la mienne, trois cents mètres à peine ! — par les tuyaux de ce qui n'était alors qu'une étrange machine, des pans de nos activités que nous ignorions. C'était alors estimé incongru, farfelu par notre entourage.C'est de ces échanges que je décidai la création de ce blogue.

JeanJo s'y refusa obstinément. il n'était point Briéron pour rien !

 

Que les vents soient favorables aux voyageuses, à Fr et à Th qui l'accompagne !

 

 

*Petit ouvrage commun à Nicléane, la peintresse et à l'écrivassier.


 

samedi, 10 avril 2010

le Menaa d'Anna Gréki

NeF m'a demandé de proposer des parcours qui pourraient être faits dans les pas de Germaine Tillion.

Dès le temps de paix, il est vrai qu'avec mon bon vieil Er Klasker, nous avons arpenté les vallées de l'Oued Abiod et de l'Oued Abdi et leurs flancs encore désertés.
Cette fin de semaine, ainsi, les Aurès me sont remontés en plein visage.

Et ce village de Menaa, si belle colline de neige, parfois, de soleil plus souvent, et cette silhouette d'une femme que j'ai sans doute côtoyée, l'ignorant encore, dans ce immense camp de merde et de boue qu'était le camp de Beni-Messous, dissimulant ce qu'on nommait hypocritement CTT, "camp de transit et de triage", où quittant  l'odieuse prison de Barberousse, Anna Gréki "séjourna" avant d'être expulsée.

Je ne savais rien encore de cette Algérie qui me ferait naître une seconde fois. Plus tard, je lus ceci :


Même en hiver le jour n'était qu'un verger doux
Quand le col du Guerza s'engorgeait sous la neige
Les grenades n'étaient alors que des fruits - seule
Leur peau de cuir saignait sous les gourmandises
On se cachait dans le maquis crépu pour rire
Seulement. Les fusils ne fouillaient que gibier.
.....................................................................
Aucune des maisons n'avait besoin de portes
Puisque les visages s'ouvraient dans les visages.
Et les voisins épars, simplement voisinaient.
La nuit n'existait pas puisque l'on y dormait.


C'était dans les Aurés
A Menaâ
Commune mixte Arris
Comme on dit dans la presse
Mon enfance et les délices

Naquirent là
A Menaâ - commune mixte Arris
Et mes passions après vingt ans
Sont les fruits de leurs prédilections
Du temps où les oiseaux tombés des nids
Tombaient aussi des mains de Nedjaï
Jusqu'au fond de mes yeux chaouias


Frileux comme un iris
Mon ami Nedjaï
Nu sous sa gandoura bleue
Courait dans le soir en camaïeu
Glissant sur les scorpions gris
De l'Oued El Abdi


Anna Gréky

Menaa des Aurès

lundi, 01 juin 2009

en attendant la décantation


Note dédiée à M et A,
et à O et JP, nos si chaleureux hôtes Hippolytains.

Une mince fenêtre sur un parcours d'une quinzaine de jours, loin de mes rivages atlantiques, dans un Sud de soleil — trop ! — et d'amitié — jamais assez.
Ça peut se décliner en dialecte "touriste" : Conques, Cuxa, Peyrepertuse, Port-Lligat.
Ou sur un mode artistico-historique : Soulages, les Bénédictins, les Cathares et Dali.
Je n'oublie point les vins, trop complexes et riches pour ne pas faire erreur en les énumérant. Je retiendrai donc qu'un étonnant Malvoisie que je ne pensais — ignare et chauvin — que des Côteaux d'Ancenis !

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dimanche, 05 avril 2009

deux « semaines saintes » si étranges

Le Dimanche des Rameaux en 1999,
trente-neuvième jour de mer depuis Ua Huka.
Nous étions par 11°08'15 Nord et 109°18'44 Ouest. Depuis trois jours dans un vrai chaudron à grains.

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Nous réduisions, rehissions, réduisions la toile, ruisselants de pluie chaude.
Acapulco était encore à six cent cinquante milles.

Le Dimanche des Rameaux en 2002, à Ronda, les Pénitents noirs, les reins ceints de cordes de chanvre brut.

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Les stridences aigres des trompettes et les Vierges vacillantes sur les pasos. Une Semaine Sainte durant, dans les Andalousies Atlantiques.

lundi, 16 mars 2009

dans les pas d'Héraclite

à FV qui m'envoya mince mais précieux viatique
pour ce voyage.


οὐ γὰρ φρονέουσι τοιαῦτα (οἱ) πολλοί, ὁκοίοις ἐγκυ­ρεῦσιν, οὐδὲ μαθόντες γινώσκουσιν, ἑωυτοῖσι δὲ δοκέουσι.
La plupart ne prennent pas garde à ce qu'ils rencontrent ; ils ont appris, mais ne savent pas. Il leur semble !

C'est sans doute ainsi, trente-cinq touristes français dans un circuit qui mêle les sites grecs et romains, les paysages fastueux et les hôtels de faux luxe, les mosquées Seldjoukides et la danse du ventre, les tanneurs, les tisserandes et la rapacité des marchands de tapis.

Cependant.
Il fut bon de rêver sur les plus hauts gradins d'Éphèse : Héraclite descendant vers ce qui était encore la mer Ionienne. Il y a vingt-cinq siècles.

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ὁδὸς ἄνω κάτω μία καὶ ὡυτή.
Le chemin descendant montant est un et le même.


Mais ce fut l'austère nudité du paysage alentour et ce site de Laodicée en son état de "ruine intacte" qui menait peut-être au-delà du semblant.

laodicee.jpg


ψυχῆς πείρατα ἰὼν οὐκ ἂν ἐξεύροιο, πᾶσαν ἐπιπορευόμενος ὁδόν· οὕτω βαθὺν λόγον ἔχει.
Aussi loin que tu mènes ton chemin,
tu ne sauras point parvenir aux marges de ton "souffle",
si inatteignable est le LOGOS dont il émane
.







jeudi, 12 mars 2009

second jalon pour le voyage d'Éphèse

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ὁ ἄναξ οὗ τὸ μαντεῖόν ἐστι τὸ ἐν Δελφοῖς, οὔτε λέγει οὔτε κρύπτει  aλλὰ σημαίνει.

Le maître à qui appartient l’oracle de Delphes, ni ne dit ni ne cache, il signifie.


Héraclite d'Éphèse
,
Cité par Plutarque, Sur les oracles de la Pythie

mardi, 10 mars 2009

premier jalon pour le voyage d'Éphèse


ζησάμην ἐμεωυτόν.

Je me suis cherché moi-même.


vendredi, 06 mars 2009

à celui qui part

Hier, dans le lien de la "philia" grecque qui rassemble quelques-unes et quelques-uns de ma petite cité, j'ai reçu, en viatique, d'une amie très chère, cet écrit pour le voyage.
Elle ajoutait :
« Pour la route que tu prends et pour le retour... »

Lorsque tu te mettras en route pour Ithaque,
souhaite que long soit le chemin
et riche de péripéties, riche d'enseignements.
Quant aux Lestrygons, aux Cyclopes,
aux colères de Poséidon, ne les crains pas :
jamais tu ne trouveras rien de tel sur ta route
si reste haute ta pensée, si elles sont choisies
les émotions qui touchent ton esprit et ton corps.
Les Lestrygons ni les Cyclopes,
ni le farouche Poséidon ne surgiront à ta rencontre
si toi-même tu ne les portes en ton âme,
si ce n'est ton esprit qui les suscite devant toi.

Souhaite que long soit le chemin
et que nombreux soient les matins d'été
où — avec quelle délectation, avec quelle joie —
tu feras ton entrée dans un port nouveau pour tes yeux.
Touche à des comptoirs phéniciens
et acquiers de belles marchandises,
ambre et corail, nacre et ébène ;
des parfums capiteux aussi, de toute sorte,
autant de capiteux parfums que tu pourras.
Visite des villes égyptiennes en grand nombre,
apprends, apprends sans cesse auprès de ceux qui savent.

Que toujours Ithaque demeure en ta pensée :
y parvenir, voilà ta fin.
Mais à faire le voyage, n'apporte aucune hâte.
Mieux vaut qu'il dure de longues années
et qu'enfin, sur le tard, tu jettes l'ancre près de l'île,
riche de tout ce que tu as gagné en chemin,
n'attendant point d'Ithaque d'autres richesses.

Ithaque t'a donné le beau voyage,
tu n'aurais pas, sans elle, pris la route.
Maintenant, elle n'a plus rien à te donner.

Et si elle te paraît chétive, au moins elle ne t'a pas leurré.
Sage comme tu l'es, après tant d'expérience,
tu as déjà compris ce qu'elles signifient, les Ithaques.

Constantin Cavafis
Ithaque



jeudi, 05 mars 2009

rien de nouveau sous le soleil

La décision du Conseil Constitutionnel semble considérer comme normales les prérogatives que s'attribue l'homme de l'Élysée de nommer les responsables des services publics de radio et de télévision. Il n'y a pas à s'étonner de cette entaille.

En faisant mes bagages pour aller quelques jours à Éphèse, je feuillette Héraclite ;

μάχεσθαι χρὴ τὸν δῆμον ὑπὲρ τοῦ νόμου ὅκωσπερ τείχεος.
Le peuple doit combattre pour la Loi comme pour ses murailles.

Le peuple (τὸν δῆμον) doit (χρὴ) combattre (μάχεσθαι) pour (ὑπὲρ) la loi (νόμου) comme (ὅκωσπερ) pour ses murailles (τείχεος).
cité par Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 2.


Ça fait un sacré bail que le peuple ne se préoccupe plus de ses murailles, mais de son ventre. Alors la Loi ?