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jeudi, 25 novembre 2004

L'adieu

Je n'ai jamais pu revoir sans être terrassé par l'atroce les chambres où nous avions dormi

Ma déchirure

dieu, que Tu fus belle !

06:00 | Lien permanent

mercredi, 24 novembre 2004

Rien

Tant de silences entre tous ces jours


Mots brûlés
paysages obscurcis

luxuriante chevelure noire

Je n'avais pas toujours su te suivre sur la route de Ta mort

lundi, 22 novembre 2004

Dans l'aride

Aucun message aux rives de ta mort.

Seul ce cri déchirant que Tu es devenue au-delà des terres.

dimanche, 21 novembre 2004

Sur la complainte perdue de la Kahéna

toujours dans les mêmes parages

Plus tard, dans une mechta abandonnée
de la palmeraie de Baniane,
au pied de l’Amhadou,
la montagne de la Joue Rose qui domine le désert,
une nuit d’Aurès, sèche et pure,
où ils venaient s’adoucir des vents brûlants de Biskra,
blottis l’un contre l’autre,
sur des tentures qu’enfant elle tissa,
elle lui fredonnera à voix basse,
à voix si lasse si lasse déjà,
cette mélopée déchirante.

Dans les parages de la mort

Se dissimuler dans le texte d'un très ancien guide.
Sinon le CRI !


O quel doute en quel couloir tremblant ! Et tu es
Lasse à tomber quand s'ouvre et va s'ouvrir
La nuit où tu es sauve ; car tu vas mourir


de Pierre Jean Jouve, in "Sueur de Sang"

jeudi, 18 novembre 2004

Si peu d'écume

Il y a quarante ans.

Une femme s'éloignait sans retour. Malgré elle, malgré moi.
La civière avait été hissée dans l'avion. Se refermait la porte de notre vie.

Ce soir-là, j'ai longuement marché sur la plage infinie de Sidi-Salem. Gris, et le ciel et la mer !
Ce soir-là, tu étais dans une chambre d'hôpital et je ne voulais pas savoir que tu allais mourir.