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dimanche, 21 novembre 2004

Sur la complainte perdue de la Kahéna

toujours dans les mêmes parages

Plus tard, dans une mechta abandonnée
de la palmeraie de Baniane,
au pied de l’Amhadou,
la montagne de la Joue Rose qui domine le désert,
une nuit d’Aurès, sèche et pure,
où ils venaient s’adoucir des vents brûlants de Biskra,
blottis l’un contre l’autre,
sur des tentures qu’enfant elle tissa,
elle lui fredonnera à voix basse,
à voix si lasse si lasse déjà,
cette mélopée déchirante.

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