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samedi, 13 janvier 2007

« ...passants profonds... »

Char centenaire

Entre des volets neufs posés d'aujourd'hui qui rajeunissent la vieille façade, ravissant le voisinage, et le lessivage d'une terrrasse où s'accumulent depuis deux mois copeaux et gravats, j'ai pris le temps sur une minuscule armoire à clefs de tracer à la craie le premier aphorisme de l'an qui convient fort et à la situation météorologique et au centenaire d'un poète fréquenté depuis l'adolescence.
Les pluies sauvages favorisent les passants profonds.


Manière de saluer celles et ceux qui franchiront le seuil rénové de la maison et de commencer, tout au long de l'an, l'écriture d'un filial merci à René Char.

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samedi, 07 mai 2005

En préparant la lecture des Feuillets d'Hypnos

Préparer ma lecture des Feuillets d’Hypnos me conduit à réouvrir quelques livres publiés sur René Char.

Si, jusqu’en 1980, hors les études dans les revues, il y a peu de livres - Georges Mounin, Greta Rau et les deux Seghers (Pierre Berger et Pierre Guerre) - l’édition va accroître les titres pour la fin du siècle.

De Christine Dupouy à Éric Marty, en passant par Jean Pénard, Jean Voellmy, Serge Velay, Jean-Michel Maulpoix, Gabriel Bounoure, Paul Veyne, je retiens comme précieux les deux tomes de Jean-Claude Mathieu - La poésie de René Char ou le sel de la splendeur, chez José Corti, 1984 & 1988 - et le René Char, Traces de Philippe Castellin aux Éditeurs Évidant (sic), en 1989.
Il me semble que l’un et l’autre reçurent l’entière approbation de Char qui était pour le moins connu pour ses sautes d’humeur à l’égard des critiques universitaires.
Le René Char et ses poèmes de Paul Veyne - Gallimard, 1990 -demeure d’une grande saveur et l’humour est sous-jacent , qui laisse percevoir les tornades colériques que dut affronter l’historien et philosophe, venant du poète.

Post-scriptum
: Irai-je jusqu’à présenter sur la table exposant les livres de et sur Char, le faible pamphlet de François Crouzet, Contre René Char aux Belles Lettres, coll. Iconoclatses, 1992 ? Je ne sais !
Au fait, qui est François Crouzet ?