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lundi, 23 mars 2009

fôt il réformé l'ortograf ?

En guise d'échauffement pour l'atelier sur Mallarmé de ce lundi matin, voici le thème affiché à la une de ce bon quotidien Ouest-France. Tous les deux ans, tous les vingt ans, dix fois par siècle, depuis la fondation de l'École obligatoire pour tous, le débat, la dispute, le conflit — à votre gré ! — resurgissent.
Dans des notes des années 2005 et 2006, la "chose" fut abordée. J'eus le droit à un long commentaire fort publicitaire d'un dénommé Rougnon-Glasson Louis...
Y'a pas que dans les manifs qu'on distribue des tracts !

Nous allons sourire et rire.

À nos claviers — le mien actuel ortographie plus vite que mon penser. Je n'ai jamais pu ou su calmer ma dyslexie et ce malicieux clavier de mon bel iMac l'encourage... D'où quelquefois, rarement, parfois, souvent, des erreurs.
Je ne me résous point — tiens ! et pourquoi donc "je couds" — à employer le mot "faute".

Et le manège est reparti !
Relisons les ancêtres bâtisseurs de notre langue. Je vous assure qu'il nous faut sourire.

Quand je prens des livres, j'auray apperceu en tel passage des grâces excellentes et qui auront féru mon ame; qu'un'autre fois j'y retombe, j'ay beau le tourner et virer, j'ay beau le plier et le manier, c'est une masse inconnue et informe pour moy.
En mes escris mesmes je ne retrouve pas tousjours l'air de ma premiere imagination : je ne sçay ce que j'ay voulu dire, et m'eschaude souvent à corriger et y mettre un nouveau sens, pour avoir perdu le premier, qui valloit mieux. Je ne fay qu'aller et venir: mon jugement ne tire pas tousjours en avant; il flotte, il vague...

Montaigne,
Essais, Livre II, chapitre 12.

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