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mercredi, 14 septembre 2005

Marche, pommes et musique

Deux jours de “reprise”. J’ai beau vouloir échapper aux contraintes sociales, l’amitié me rattrape.
Et c’est avec Br et La, la préparation de “l’heure avec le Sourire qui mord”. Et c’est avec le ”Jumelage”, les rivages sahéliens qui sollicitent notre solidarité. J’avoue que je me détache peu à peu de mes passions africaines, mais j’ai proposé mon expérience d'internaute pour organiser circulation des informations et débats critiques dans un blogue. Les “commentaires” seront-ils enfin utilisés ?
J’ai souvenir des légers découragements de Berlol, en août 2004 sur les silences de la rubrique ; depuis deux jours, il a porté l’estocade à U-blog qui laissait traîner, après lecture de son journal, un méchant placard publicitaire de drague internaute; désormais, il navigue en eaux libres avec “Dotclear”.
Quand vais-je franchir ce gué, à mon tour ? Non que “Hautetfort" soit contraignant - les flammes publicitaires qui étaient réapparues, se sont à nouveau éteintes et l’outillage est certes un des plus performants.
Je montre une certaine ingratitude à l’égard de monsieur Desavoye qui doit me garder quelque rancune de ma critique acerbe de son livre, au fond très sérieux et bien documenté, mais si mal fagoté quant à la langue.

Ce matin, petite randonnée de trois heures. La Couillauderie, les Bauches-du-Désert, La Mouchonnerie, la Roche-Ballue, le chemin de la Mandine, le chemin de la Sangle : les amis se retrouvent et arpentent à nouveau leurs chemins creux.
Cet après-midi, cueillette de pommes aux vergers de Grand’Lieu : les Belles-de- Boskoop ont de ces rondeurs !

Quand je quitte l’écran, je pense à ce que je souhaitais évoquer et que, souventes fois, je perds entre les touches du clavier et mes doigts.
Comment n’ai-je point évoqué la mort de Luc Ferrari ? Il fut mon entrée dans la musique contemporaine, lors d’une tournée qu’il fit dans les Centres culturels français en Algérie, dans le courant de l’année 1965. J’ai découvert le paysage sonore à l’écoute sa “Promenade symphonique à travers un paysage musical” :

« Voici comment se raconte l’histoire, et c’est bien une promenade symphonique qui a été effectuée à travers un paysage.
C’est le matin. Un promeneur vient du désert,. L’air est silencieux, mais l’accoustique est habitée.... »


Il suivait des chemins secrets, de lui seul reconnus. J’ai retrouvé lors de l’hommage que France Cul lui a rendu, il y a une semaine, l’une de ses randonnées musicales : il glissait dans les conches nocturnes du Marais poitevin. Sa voix confidente et sourde se dépliait dans les bruissements de la perche qui propulsait la barque. Il arrachait de la beauté aux silences.

Décidément, nous hantions les mêmes paysages.
Écrivant ceci, j’écoute les sonates du Rosaire de Heinrich Ignatius Biber - il eût aimé, je pense - et j’ai une Belle-de-Boskoop à demi croquée sur la table.

Normal non ! Quand le pupitre est un iBook !

Post-scriptum :

À lire de foutus beaux "tumultes" dans la rubrique "De l'écriture".
« On aimait encore nos vieux livres : mais ils parlaient de temps trop anciens, et nous étions de plus en plus rares à les préserver, à les ouvrir. Bien sûr il y avait ce bavardage, les rencontres, les débats, les journaux, les forums, ce qu’on se disait au téléphone, ce qu’on entendait à la radio : la langue était partout, la langue était interminable... »

Ne pas hésiter à s'égarer dans le tumulte BON !

mercredi, 30 mars 2005

Mahler, puis Jammes

Ce soir, Mahler à nouveau, pour sa première symphonie Titan.
Toujours fasciné par ses emmenées au silence.
À l'écoute du premier et du troisième mouvement, des images agrestes, des rythmes de promenade : ainsi Francis Jammes... de subtiles douceurs et parfois des déchirures.
Un bestiaire se dessine.

Et lointaine, si lointaine une jeune fille : Clara d'Ellébeuse ? Johanna Richter ? Il y a des larmes qui coulent, des pendules qui sonnent. Et s'en va par les champs le musicien ? le poète ?

mercredi, 09 février 2005

Tout à coup, une autre musique

Ce soir, Mahler.
Résurrection, la IIe symphonie : il n' y a que lui pour nous emmener aux bords du silence.
Une fois, deux fois. une fois encore !

Plus loin, fracas en catastrophe.
Et Nathalie Stutzmann, la voix de contralto : un dieu souterrain qui monte à nous.

dimanche, 30 janvier 2005

Durant la Folle Journée

Bien de la tradition dans tout ça !

Un éclair et beaucoup d'émotion : un long jeune homme à la longue chevelure qui joue la (!)Clair de lune et l'Appassionata comme un beau rocker.
Les trente-deux sonates pour une seule vraie folle journée avec ce pianiste-là, je veux bien !

Frank Braley ! Je serai à l'affût dans les bacs des seuls disquaires (?) qui nous restent.

Ah si ! Un violoniste, David Grimal, qui dans le concerto pour le dit instrument parvient à balancer merveilleusement les aigus tout en arrière de l'orchestre, jusque dans les cintres.
Jamais entendu cela avant ! Une joie !

La génération "rock" ravale allègrement le "jeune" Beethoven.

samedi, 08 janvier 2005

La folle journée

Au mitan de la nuit, dans le serpentin d'attente de la Folle journée "Beethoven".
Le coup de vent n'était pas encore arrivé et à six heures du matin, je recevais le 328ème ticket... pour revenir réserver les places, en début d'après-midi.
Je n'ai jamais écouté "en vrai" la IXe : Ludwig Van peut bien exiger une demi-nuit blanche.

Quignard aurait écrit, mais je ne l'ai point trouvé dans le Dernier Royaume :
« Le silence qui suit Beethoven, c'est encore du... Haydn ! »
Croche-pied musicolo-littéraire un peu facile.

À midi,

J'ai quasi tous les concerts souhaités par les amis : la IXe, le concerto pour violon, le Ve concerto "l'Empereur", les sonates et Barbara la belle Négresse qui eût été en d'autres temps une "Immortelle Bien-Aimée" probable !