dimanche, 26 octobre 2008
un homme à mi-mât
Le VendéeGlobe, un matin d'automne, il y a trois jours. Nicléane photographie les lignes, les couleurs, les pavillons, la complexité de l'accastillage, le "tissage" des gréements. Ce ne sont point les "monstres" dont parle la presse dite spécialisée, ce sont de superbes carènes pour affronter toutes mers du monde, menées par de très bons marins
Un homme à mi-mât ? Nicléane photographie. Une heure plus tard, au restaurant du Ponton à une table voisine, un équipage, celui de Roxy, et un profil que nous croyons reconnaître ? C'est bien lui. Il y a bientôt dix ans, il avait vingt ans. C'était aux Marquises, le grand large lui paraissait encore une épreuve. J'ai toujours gardé nostalgie de son débarquement, sur l'unique quai de NukuHiva. Ce jour d'octobre, sur les pontons de Port-Olonna, il a la belle trentaine et il est devenu Homme de mer ! Une forte émotion réciproque. Nous nous embrassons. Plus tard en enregistrant les images : cet homme à mi-mât. C'est lui Erwan Le M! L'après-midi, nous irons jusqu'à l'extrémité de la digue de Saint-Nicolas : dans notre suroît, la bouée du Nouc'h, et l'ouvert du golfe de Gascogne. Dans quinze jours, trente marin(e)s s'effaceront à l'horizon. Dans un recoin du village du Vendée Globe, comme un clin d'œil, vieux de plus de quatre cents ans : La Pinta, une caravelle de l'escadre de Colomb, la première qui revint des "Indes occidentales" à Bayona, port de Galice, commandée par Martin Alonso Pinzon.20:29 Publié dans les marines | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
ladite digue a été construite fin 19ème en engouffrant pas moins de 800 menhirs collectés dans un rayon d'une quarantaine de kilomètres – on a eu de la chance qu'ils en oublient quelque-un, me suis tjs demandé ce qu'aurait été le paysage de notre sud Vendée avec plutôt que sans...
merci pour les photos
Écrit par : FB | lundi, 27 octobre 2008
J'entends bien là le Bas-Poitevin qui n'a point tort de déplorer les "pillages" commis, non seulement sur les terres nouvellement découvertes et colonisées, mais aussi sur nos propres terroirs, aux seules fins du commerce et de l'industrie, le tout au nom de la civilisation et de la culture.
J'ignorais cette origine.
Écrit par : grapheus tis | lundi, 27 octobre 2008
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