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jeudi, 23 octobre 2008

Chronique portuaire CIV

Du Commencement du XIXe Siècle à 1830
La dernière chronique
1829. — ARMATEURS ET NAVIRES NANTAIS.

À la fin du règne de Charles X, le commerce maritime nantais entrait dans une ère de prospérité. Nantes comptait alors 111 maisons d'armement, et possédait 184 long-courriers, jaugeant ensemble 37.950 tx.
La plus importante de ces maisons d'armement, la maison Vve Th. Dobrée, comptait quatre navires jaugeant ensemble 1.829 tx. ; elle possédait le plus fort navire du port, le Cap-Horn, d'un tonnage de 717 tx.
Venaient ensuite les maisons : B. Dufou, 6 navires, 1.803 tx. ; Soubzmain, 4 navires, 1.197 tx. ; Th. Carmichaël, 6 navires, 1.110 tx. ; J.-B. Couy. 6 navires, 939 tx., etc.

La construction navale figurait parmi les industries nantaises les plus florissantes ; elle comptait quatorze chantiers à l'Ile-Gloriette, à la Chézine, à la Piperie et à Chantenay (1).

(1) F. LIBAUDIÈRE, Histoire de Nantes sous le règne de Louis-Philippe, p, 9.

-=oOo=-


Avec la chute de Charles X et l’avènement de Louis-Philippe, nous arrêtons ces « Annales de la Marine Nantaise », non pas certes que cette marine disparaisse précisément en 1830, mais simplement parce qu'à cette date correspond une phase nouvelle de son histoire.

Et, en effet, tandis que la fin des corsaires et des négriers vient enlever à ces pages tout leur intérêt anecdotique, — le seul que nous ayons eu en vue, — la vapeur, sortie de la période des tâtonnements et des essais, s'apprête à révolutionner le commerce maritime et son instrument obligé : le navire.

Sans doute, il eut été extrêmement intéressant d'étudier la transformation radicale de notre port pendant le XIXe siècle, en même temps que le développement considérable de notre commerce et de nos industries maritimes. Mais cette étude, purement économique d'ailleurs, outre qu'elle eût dépassé le cadre forcément restreint de cet ouvrage, et le cadre encore plus restreint de notre compétence, ne rentrait nullement dans le plan que nous nous étions proposés : esquisser à grands traits l'histoire anecdotique de nos navires et de leurs capitaines.

Tel a été notre but unique; et quelque incomplet que puisse être cet ouvrage, nous nous estimerions satisfaits si cette faible contribution à notre histoire locale fût de nature à faire connaître et apprécier davantage les héros dont les faits d'armes remplissent ces pages.

Qu'il nous soit permis, en terminant, de remercier ici tous ceux qui nous ont aidés de leurs conseils et de leur science en facilitant nos recherches; et d'exprimer notre profonde gratitude aux Sociétés Savantes de Nantes et à la Ligue Maritime Française, qui ont bien voulu accorder leur patronage à cette initiative du " Pays d'Arvor ", dont nous n'avons été que le très imparfait interprète.

Paul LEGRAND.
Nantes, le 1er août 1908.



RAPPEL

Ces chroniques sont tirées de
Marins et Corsaires Nantais
par Paul Legrand
Héron - J. Mesnier & C° - Éditeurs
7, Rue de Strasbourg - Nantes - 1908

Pages scannées par grapheus tis

Commentaires

HUMAIN UN DIEU, OU HUMAIN ODIEUX !


Canots, bateaux, cargos,
Des petits aux plus gros !

Qui naviguent, sur toutes ces lames
De la puissance de leur moteur,
Cherchant profit, dans toute vitesse !
Aux commandes, quelques pauvres « pachas »
S’imaginant, être de vrais dieux !

Canots, bateaux, cargos,
Cargaisons de défauts !

Ayant perdus, pour toujours leurs âmes
Et qui à chaque voyage font peur,
Car faisant fi, de toute sagesse !
En se conduisant, en renégats
Pour l’océan, se montrant odieux !


Henry CANAAN

Écrit par : HenryCANAAN | dimanche, 26 octobre 2008

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