mardi, 19 février 2008
moins de problèmes pour l'Académie française *
depuis hier en Aquitaine, dans l'antre de mon fouineur de Livres Saints !
Elle se faisait quelques soucis , la « vieille » Dame avec cet élu qui ne voulait ni épée, ni habit vert et qui l'an dernier encore écrivait de salaces histoires — quelques-unes de trop, sans doute — pour vieillards guettés — ou atteints — par l'impuissance !
Bonne immortalité, monsieur Robbe-Grillet !
Je garde précieusement deux textes qui ouvrirent, à l'époque de leur parution, mon regard sur les mots, les objets, les paysages et les absences d'histoire : La Jalousie que je dus lire en plusieurs livraisons dans la revue de la NRF entre 1956 et 1957, dans le contexte géographie même de l'intrigue (?), au fond de la forêt éburnéenne et La plage dans Instantanés que j'ai souvent lu dans mes stages de formation pour introduire au Nouveau Roman. Deux films aussi, hors sa participation de scénariste à L'année dernière à Marienbad : L'immortelle, digne d'un Loti cinéaste et L'Eden et après, pour une scène où Pierre Zimmer "sculpte" littéralement la beauté nue de Catherine Jourdan. J'en ai conservé précieusement une image, mais elle est dans mon "antre" breton et la Toile me paraît bien vide**.
* Encore lui faudra-t-il trouver un occupant au fauteuil déserté, quoique jamais occupé ?
** A quand des Robbe-Grillet en dvd ?
14:40 Publié dans les lectures, Parfois un film | Lien permanent | Commentaires (0)
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