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samedi, 05 janvier 2008

lire et bloguer en 2008

Le temps de ranger les recueils, les documents qui ont accompagné l'année CHAR, et voilà que s'étalent les recueils et documents pour remettre Pierre Jean JOUVE sur le "métier" : je n'oubie point ma collection "Poètes d'aujourdh'hui" et laisse "traîner" mon Jouve depuis plus d'un an.
Inaugurer l'an 2008 avec cet homme qui brassa le désir et la faute, l'amour et la mort, qui, dans ses œuvres, nous guide de l’alcôve à l’oratoire et invite nos mains à glisser des terribles et fauves chevelures au feu de la touffe forte et noire comme un péché", tout en nous faisant entendre l'acier de la polyphonie mozartienne, j'aimerais bien que ce soit un signe d'orientation pour les lectures et relectures à venir.

Mais l'actualité nous presse au travers d'un Nouvel Obs en voie de "pepeolisation" — découverte en couverture, Dame de Beauvoir au beau cul y est nue ! —, qui incite le lecteur ainsi tout tourneboulé à relire les Lettres à l'Amant transatlantique et à lire La vieillesse — pour moi, c'est de saison — où l'auteure célèbre en l'ami Montaigne, la grandeur du vieillard.

Et j'ai encore à lire, pour les 9 et 16 janvier Les aubes de Linda Lê qui, au Lieu Unique, conversera avec Chloé Delaume dont il me faudra bien parcourir, au moins, Les mouflettes d'Atropos.

Et j'ai quelques point de vue à affûter pour un hommage à Julien GRACQ, le 10, à la salle Paul-Fort, avec Michel Chaillou, Pierre Michon, Jean-Claude Pinson, Rossi et un jeûnot, Tanguy Viel ! Avec les deux premiers nommés, je pressens que ce sera grandiose. Avec les autres, je ne sais ! Mais messieurs les "auteurs", méfiez-vous des vieux lecteurs qui n'ont jamais rendu visite à Louis Poirier, mais qui, modestement, l'ont lu !

Et je dois encore, demain, n'ayant point eu le courage de faire la queue, la nuit dernière, aller réserver quelques concerts pour les Folles journées sur Schubert en ses œuvres.

Et je dois achever la traduction de l'éloge de Prodicus de Saint Basile tout en avouant que la patrologie grecque, ainsi que la latine d'ailleurs, je les enverrais bien à la géhenne — non, aux enfers ! — ; mais après avoir écouté Répliques, ce matin sur une nouvelle traduction d'Augustin, je me persuade que c'est par la grâce insidieuse de ces Pères antiques que nous furent offerts, en notre XXe siècle (le précédent, déjà !!!) contradictoirement les sensuels tourments de Jouve et les analyses acérées de Dame de Beauvoir au beau cul*.
Quoiqu'au chignon trop serré !

JOUVE, "Poète d'aujourd'hui", quarante-huitième de la collection, ce sera pour lundi.
Promis, juré, craché !

* Beauté qui ne tardera pas à provoquer quelque débat.

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