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jeudi, 28 juin 2007

Chronique portuaire LV

1757. — LE " MARÉCHAL- DE-RICHELIEU " .

En 1757, le corsaire nantais le Maréchal-de-Richelieu s'empara des Anglais GRENESEY et AMITIÉ ; puis, avec le concours d'un vaisseau du Roi, amarina l'Anglais le PRINCE-GUILLAUME (1).

1758. — LES CORSAIRES '”LA PALUD " ET LE " COURTEILLE ".

Armés aux ordres du Roi par les Marchands à la Fosse : Abraham Boudou et Gaillard, les deux corsaires la Palud et le Courteille sortaient ensemble de la Loire le 28 mars 1758.
La Palud, frégate de 400 tx., 24 can., 4 pier. et 142 h., était commandée par le capitaine Julien-Edouard Tanquerel ; le Courteille, frégate de 305 tx., 20 can. et 116 h., était placé sous les ordres de Jean-Nicolas Arreau.
Séparées par une brume épaisse, les deux frégates se perdaient de vue le 4 avril, et continuaient, chacune pour leur compte, la croisière commencée.

La Palud amarinait le 10 un brigantin anglais ; puis reprenait sur les Anglais, le 18, un brigantin de Brest, la MARIE ; enfin s'emparait le 7 mai d'un autre Anglais.

De son côté, le Courteille capturait le 5 avril un petit brick anglais ; et soutenait en mai un terrible combat contre une frégate de la marine royale anglaise deux fois plus forte que lui, et la forçait à amener pavillon. Dans l'impossibilité de prendre à son bord tout l'équipage de cette frégate ainsi que sa cargaison, et ne pouvant, d'autre part, en raison de ses avaries, la faire conduire dans un port français, le capitaine Arreau abandonnait sa prise, après avoir cependant rasé ses mâts, jeté ses canons à la mer, et emporté ses provisions et ses munitions,
Pour ce beau fait d'armes, le capitaine Arreau devait être décoré de la Légion d'Honneur sous l'Empire (2).


1760. — UN NEVEU DE CASSARD.

On lit dans un dossier des archives du Ministère de la Marine, intitulé : Cassard, Marine, 12 septembre 1760 :
« ...Le sieur Cassard, officier de la marine marchande, navigue depuis seize ans. Il a fait quatre campagnes pour le service de S. M. Il était embarqué sur la frégate la Blonde, en qualité de second, dans l'expédition du sieur Thurot sur la côte d'Irlande, et il a perdu un œil dans le combat qu'à soutenu ledit sieur Thurot. Il avait déjà reçu deux blessures dans un combat sur la frégate Therpsicore. Il est neveu du feu sieur Cassard, capitaine de vaisseau, dont la mémoire est en recommandation dans la marine » (3).
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(1) A. PÉJU, La Course à Nantes aux XVIIe et XVIIIe siècles, p. 170.
(2) S. DE LA NICOLLIÈRE-TEIJEIRO, La Course et les Corsaires de Nantes, pp. 208-10.
(3) Bulletin de !a Société Archéologique de Nantes, t. 14, pp. 242-3.

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