mardi, 01 mai 2007
Il y a en a qui en veulent à mai 68 ?
Nous sommes rentrés d'Algérie, le 13 mai 68, un comble, je ne devrais donc point me sentir directement concerné par les jappements aigrelets de certain candidat... Je n'avais pu faire Mai 68.
Je me souviens même avoir rétorqué à un quidam qui, dans les embarras de la circulation, pensait m'injurier en me traitant de "post-soixante-huitard attardé" — cheveux longs et barbe à la Marx ou... à la Verne, caractérisant le jeune homme d'alors — « Non, monsieur, je suis un pré-soixante-huitard ! ». Mais il est vrai que ce que nous avions vécu entre 1961 et 1968 dans une Algérie encore euphorique, nous inclinait à une fort grande sympathie pour ces poings levés et ces places rebaptisées "Place du Peuple".
Comme j'aime bien les marque-page que m'offre en abondance un de mes libraires préférés — Coiffard, rue de la Fosse — je lui dis ainsi merci.
Et, par la même occasion, merde — encore une légende nantaise — aux "anti-soixante-huitards précoces". Manière de fêter un Premier Mai de paresse et non de travail.
10:35 Publié dans les civiques | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
l'ennemi intérieur
entre deux marque-page
entre deux tours
entre deux peurs...
Garcon!
Deux mauresques, deux!
Écrit par : jean-luc saint-marc | mardi, 01 mai 2007
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