vendredi, 04 mai 2007
carénage et autres
On n'abat plus en carène ; je le fis naguère : on échouait le bateau sur une plage, d'un côté à marée basse, puis de l'autre à la marée suivante. Aujourdh'hui, on sort le voilier de l'eau et on le pose sur un ber.
Il est beau, Dac'hlmat sur son ber.
Donc carénage et ponçage, lessivage et lasurage : modestes chantiers tardivement entrepris dans un printemps précoce !
Certain(e)s ne pourront plus me taxer d'incivisme, je suis revenu sur ma décision "nihiliste" : je voterai par procuration.
Entre deux deux banalités, y'a pas le feu ! L'eau féminine est la moins trouble ! Mais elle me semble encore lointaine, cette VIe République.
Le blogue est donc remisé, quelques jours, dans la cabane du jardin, le blogueur redevenant vieux marin.
Et même, point de chroniques portuaires : ça en réjouira certaines, en attristera d'autres.
Ainsi vont les eaux des océans et des rivières.
Ce pourrait un aphorisme d'Héraclite. À moins qu'un Char...
Tenez, de Char, pour son centenaire :
Quand on a mission d'éveiller, on commence par faire sa toilette dans la rivière. Le premier enchantement comme le premier saisssement sont pour soi.
07:50 Publié dans Char à nos côtés, les civiques, les marines | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Bon vent à toi, attention aux sirènes !
Écrit par : La Fanchon | vendredi, 04 mai 2007
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