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mercredi, 11 avril 2007

rien à voir avec la note précédente... ou si peu

Hier, journée "livres".
Dépôt du CD pour l'édition de Une Centenaire, la Société coopérative des pêcheurs... Eh, oui ! On ne dépose plus un manuscrit ; mais j'ai encore de vieux restes de "jeune" maquettiste quand l'informatique des années 80-90 et PageMaker nous autorisaient à toutes les utopies de "circulation phalanstérienne" des écrits ; j'ai donc accompagné le CD d'une maquette, décidée avec le groupe de Passay, que reprendront, je l'espère, les infographistes de Siloë.

De la rue des Carmélites à la Petite Hollande, je passe par la Place Royale — du Peuple, en mai 68 — la fontaine est ruitelante, ruisselante. Normal, sa rénovation vient d'être achevée et elle célèbre autour de la Loire, les fleuves de France. Dommage, le trident d'or que brandissait la Loire s'est mué en vulgaire trident de métal noir. J'ai oublié le petit nikon.

Rue de la Fosse, halte intéressée chez Coiffard : je commande "Visites aux vivants" de Cathie Barreau et le bouquin, recommandé par un Litorien, "Un laboratoire de littératures", aux éditions de la BPI.
Plongeant dans les rayons "poche" de l'autre côté de la rue, je cherche "L'Amour, la Fantasia" de Djebbar, je tombe sur les tomes IV et V du Dernier Royaume de Quignard. Le bonheur ! Je retarde ainsi mes plaisirs de lecture en attendant la parution en poche et ce n'est point par seul souci d'économie. À côté, le dernier paru en poche... de Sollers. J'hésite, le Carnet de nuit me reste encore en travers des... yeux, mais je sais déjà que je prendrai la Vie divine la semaine prochaine quand Djebbar, Barreau et BPI seront livrées.
L'addiction du collectionneur ! Si cette vie divine était absente de mon étagère “Sollers en poche”....

J’achève, torturé par un tour de rein qui me tord, devant les éventaires des bouquinistes — c’est récent à Nantes — place de la Bourse, dans l’ombre de la statue de Villebois-Mareuil ; ce sera un lieu à fréquenter. Sympathique contre-point à la FNAC proche. Fin de journée chaudement ensoleillée.

Villebois-Mareuil, ce colonel vendéen qui aida les Boers dans leur lutte contre les Britanniques, me ramène à ma lecture actuelle de Aveuglantes lumières.

Les rejetons du siècle apaisant n'aiment pas la guerre, et c'est tout à leur honneur. Ils répugnent à la penser, et ce n'est pas à leur crédit.

Régis DEBRAY

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