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lundi, 09 avril 2007

lecture pour quasi rien

Ça tient plus de la démarche du collectionneur : j'achète les bouquins de Sollers qui paraissent en poche.
Acheté en mars, feuilleté ces jours-ci : Carnet de nuit, édité en 1989, publié en Folio (n°4462).
Des notes d'une ligne à une page entre du salace, du lettré, du croyant, du bordel, du critique... Point trop de citations — le précédent Folio Illuminations qui se voulait "un livre d'heures pour temps de détresse" (?) n'était cousu qu'avec du Rimbaud, du Nietzsche, du Novalis et pour faire exotique du Parménide, du Tchouang-tseu, d'autres... ce pouvait être une table d'orientation.
Avec Carnet de nuit, si peu. Ce que je ressens comme une arnaque éditoriale : ou le "collectionneur s'est fait avoir ou le lecteur sélectif a perdu son efficacité.
Quand monsieur Joyaux paraîtra en Pléiade je pourrai déchirer les 106 pages de ce carnet. Si jamais, monsieur Joyaux dit "Sollers" paraît en Pléiade... de mon vivant !
Enfin ! Il y a deux pages et demi de "vers à Baudelaire", comme mes pêcheurs de Grand-Lieu disent le "bouquet à Rubis" :


Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

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