vendredi, 06 avril 2007
vendredi-saint : de vieux restes et une émotion certaine
à l'homme du Lycosthène et à sa compagne
Le vendredi-saint, ma grand-mère ne descendait jamais laver le linge des autres à la rivière.
Laver un drap aurait été laver un suaire.
Comme un chœur très très lointain, en hommage aux vieux copains partis avant ce printemps, la musique de Jean Sébastien Bach :
Wir setzen uns mit Tränen nieder
Nous nous asseyons en pleurant
Et sur ton tombeau, nous te disons :
Repose doucement !
Repose doucement !
Reposez, membres épuisés !
Dans la joie suprême, se ferment alors les yeux.
Höchst vergnügt schlummern da die Augen ein.
Semana santa, Rota - Andalousie, mars 2002, de Nicléane
18:30 Publié dans les diverses, Les musiques | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Eh bien... cette photo, bien que sombre, est plutôt impressionnante !
Écrit par : Bébé Rose | vendredi, 06 avril 2007
OMAR KHAYYAM disait il y a neuf siècles:
En chemin. je me souviens.
je me suis arrêté pour regarder:
un potier façonnait l'argile mouillée.
Et la terre. de sa langue nouée. lui murmurait:
tout doux. frère. tout doux. je t'en prie....
C'est le dieu Khnoum égyptien qui façonnait sur son tour les hommes et les dieux. Un peu de douceur en cette vie. Quelques instants en début, quelques instants à la fin...
Et si le bonheur que nous cherchons était cette douceur ?
Merci de ta visite, et bises à Nicléane.
Écrit par : GH | samedi, 07 avril 2007
LE SOLITAIRE
Dans cette chambre,
Qui me ressemble;
Bien, trop bien rangée,
Le temps a passé.
Aucun teint d'ambre,
Charma l'ensemble;
Non rien d'inchangé,
Tout est si lassé.
Voilà décembre,
Et mon corps tremble;
Sommeil est danger,
La vie... Effacée.
Henry CANAAN
Écrit par : henry canaan papy | lundi, 09 avril 2007
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