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jeudi, 21 décembre 2006

Chronique portuaire de Nantes XXXIV

Au XVIIe Siècle


1692. — LE CORSAIRE "L'AIGLE-DE-NANTES" .

Le 18 septembre 1692, le corsaire nantais l'Aigle-de-Nantes, de 180 tonneaux, armé de 24 canons et 6 pierriers, ramenait à Paimbœuf la prise anglaise le PRINCE-DE-GALLES dont il s'était emparé.
Le PRINCE-DE-GALLES était un ancien corsaire français tombé aux mains des Anglais ; il fut incendié par mégarde en rade de Paimbœuf.
La même année l'Aigle-de-Nantes amarinait l'espagnol la NOTRE-DAME-DE-L'ASSOMPTION (1).

1693. — LES CORSAIRES : "L'OISEAU" ET LA "VILLE-DE-NAMUR" .

En 1693 le corsaire nantais la Ville-de-Namur, capitaine La Franquerie, rentrait au port horriblement endommagé. Il avait soutenu un combat de plus de deux heures avec un vaisseau anglais, qui, se voyant perdu, avait mis le feu à ses poudres et s'était fait sauter, emportant le gaillard arrière de son antagoniste,
La même année, le petit corsaire nantais l'Oiseau, armé seulement de 10 canons, rentrait en Loire avec deux prises, l'une hollandaise et l'autre portugaise ; chacune d'elles sensiblement plus grosse que lui (2),


1694. — CORSAIRES NANTAIS EN 1694 — LE " SAINT-PHILIPPE ".

C'est à la date de 1694 que remontent les registres d'armement du port de Nantes. Ils mentionnent pour cette année les armements de corsaires suivants :
• La Notre-Dame-de-Bon-Secours, de 6 tonneaux, montée de 21 hommes et armée de 2 pierriers ; expédiée le 21 mai ;
• La Fortune, de 8 tonneaux, 26 hommes et 6 pierriers ; expédiée le 6 juin ;
• La Friponne, de 30 tonneaux, 48 hommes, 7 canons et 6 pierriers ; expédiée le 2 juillet ;
• L'Aigle-de-Nantes, frégate de 180 tonneaux, 110 hommes, 24 canons et 6 pierriers, expédiée le 9 juillet
• La Ville-de-Namur, de 160 tonneaux, 151 hommes, 24 canons et 6 pierriers ; expédiée en septembre (3).

Le 8 juillet 1694, le capitaine de Nantes, Jean Crabosse, mettait à la voile avec la frégate le Saint-Philippe, de 60 tonneaux, armée de 12 canons, et montée de 74 hommes d'équipage. En une seule croisière de quelques jours, il amarinait le SANS-PAREIL, de Bristol, l'ESPÉRANCE et la FRIPONNE (4).

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(1) A. PÉJU, La Course à Nantes aux XVII' et XVIII" siècles, p. 168.
GABORY, La Marine et le Commerce de Nantes au XVII" et au commencement du XVIIIe siècle, p. 118.
(2) GABORY, La Marine et le Commerce de Nantes, p. 118.
(3) S. DE LA NICOLLIÈRE-TEIJERO, La Course et les Corsaires de Nantes, p. 41.
(4) S. DE LA NICOLLIÈRE-TEIJERO, La Course et les Corsaires de Nantes, p. 74.

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