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mercredi, 25 octobre 2006

sur la Kahéna

Ce qui fait défaut dans La Kahina de Gisèle Halimi*, c'est l'art de muscler les paysages et de revêtir les héros de leurs lumières, leurs ciels, leur roches, terres et sables.
Mon vieux compagnon Er Klasker fut très abrupt : « Bof ! Elle ne parle même pas des Aurès ! »
Il ne suffit point d'énumérer une toponymie, une nomenclature géologique, climatique et végétale pour écrire un "ieu".

C'est la force des chroniques de Giono, cette imprégnation des pays sur les personnages.

Il faudra donc, à cet extraordinaire mythe de la Kahéna, la venue d'un(e) "Giono" maghrébin(e) !
Kateb Yacine** s'était sans doute mis en chemin :

Cueillie ou respirée
Elle vidait sur nous
Son cœur de rose noire inhabitée
Et nous étions cloués à son orgueil candide
Tandis qu'elle s'envolait par pétale,
Neige flétrie et volcanique,
Centre modeste accumulant l'outrage,
Exposée de soi-même à toutes les rechutes
Dilapidée aux quatre vents.
...............................................................
Nous ne sommes pas de ceux
Qui adoraient la Pierre Noire.
Notre idole est cette femme sauvage.
Elle a quitté le sanctuaire,
Déchiré le rideau
Et dispersé les prêtres.


* Gisèle HALIMI, La Kahina, Plon, 2006.
** Kateb Yacine, Parce que c'est une femme, des femmes, Antoinette Fouque, 2004.

Commentaires

Madame j'ai été méhariste dans mon jeune temps et je retrouve grace à vous mes Amis Chaambas. D'autre part je veux vous donner ce témoignage: au printemps 1954 un Ami Kabyle m'a dit " Les Français ont conquis al Kabylie les Arabes Jamais et il ajouta on sait ou elle est entérrée et son dernier Chant de haine et de mort contre ses ennemis. Imaginez la stupéfaction d'un petit découvrant et ignorant tout de ce Pays. D'autre part au Tassili n'Adjjer ,à In Azaoua dans l'oued Tarmert près de la guelta Azzonomie en pranant à main gauche sur environ deux heures de marche on trouve trois petites gueltas puis en suivant on passe devant une merveille en calcaire blanc ajouré comme dans une grotte ,puis après un maader on arrive l'oasis de TAMEDJERT ou l'on trouve près de la guelta un texte en Tamahac que mes copains comprnaient et aussi des """Dessins préhitoriques montrant des chars attelés à deux chevaux superbes ,le plan d'un char vu du dessus les roues ayant quatre rayons et sur l'un de ces char on voit celui qui le conduit ainsi que les lances à sa disposition ;on trouve aussi comme une ébauche de hyérogliphes qui n'ont rien d'Egyptiens. Ne vous soumettez JAMAIS. de tout coeur avec Vous Roth Peintre 2009.

Écrit par : roth daniel | dimanche, 31 mai 2009

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