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vendredi, 24 février 2006

nordet, amitié et justice

Mardi, à la pointe de Trévignon, le vent avait déjà viré Nordet.
L'océan, jusqu'aux Glénan, était à peine ridé. Mais l'alternance des grains et des embellies répandait sur la baie de Concarneau la belle lumière des fronts froids.
Cinquante ans de silence, de parcours pour le moins dissemblables et, le soir, l'amitié si chaleureuse était au rendez-vous !

Studieuse préparation de la note sur Antonin Artaud et le bouquin de Ceorges Charbonnier.

Ce matin dans Le Monde, une contribution du philosophe Yves Michaud au débat sur le contrôle et les limites de la justice ; il s'appuie sur le Montesquieu de l'esprit des lois :

« ...le judiciaire doit être naturellement indépendant et probe, non partisan, connu et autorisé. Autant de qualités qui nécessitent le contrôle des citoyens - (je souligne). Montesquieu est encore plus explicite en recommandant que la puissance de juger, "qui peut détruire chaque citoyen par ses volontés particulières", ne soit pas donnée à un Sénat permanent mais "exercée par des personnes tirées du corps du peuple, dans certains temps de l'année, de la manière prescrite par la loi, pour former un tribunal qui ne dure qu'autant que la nécessité le requiert" (De l'esprit des lois, XI-6) ».

Il y a quelque chose de Grec, là-dedans !
Et j'ai toujours ma petite idée d'un contrôle "ouvrier", exercé à tous les échelons des instances élues et des institutions administratives, par quelques citoyen(ne)s - de trois à cinq - tiré(e)s au sort pour une durée limitée.

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