mercredi, 07 décembre 2005
Petite histoire de c...ls
Soirée de samedi prochain à Saint-Malo, plus précisément à Saint-Servan - les Gallos s’y reconnaîtront en ces citadines litanies.
Joc et Pie joueront sur leurs flûtes douces Monsieur Naudet, Telemann, entre autres musiciens du XVIIIe siècle.
Je les précéderai... d’un siècle en lisant quelques poètes baroques du XVIIe.
En écho à un poème de Raymond Federman publié sur Poézibao à la mi-novembre
le musée des culs imaginaires
(traduction Christian Prigent)
Quand on pense aux millions et aux millions de gens
qui ont rêvé devant la Joconde,
on peut imaginer leur sourire si Léonard avait peint
son cul plutôt que son visage.
De tous temps, le cul a fasciné les artistes et,
dans leurs tentatives pour saisir les délices de sa forme
éternellement changeante,
ils nous ont donné une stupéfiante
collection de culs. Par exemple :.....
- suit une longue énumération de plus de trente vers sur les beaux culs que flattèrent les peintres -, en écho donc, et en hommage aux belles et à leurs peintres, je lirai un très doux poème de Vincent Voiture, titré malicieusement
À une dame dont la jupe fut retroussée
en versant
dans un carrosse à la campagne
À découvrir, si l’on peut écrire ainsi. La dernière strophe est :
Philis, cachez bien ses appas :
Les mortels ne dureraient pas,
Si ses beautés étaient sans voiles.
Les dieux qui règnent au dessus nous,
Assis là-haut sur les étoiles,
Ont un moins beau siège que vous.
Note-bene : Dans l’ordre de belle apparition ; un Rubenscul, un Gauguincul, un Dalicul et le cul de Cléopâtre, celle du musée des Beaux-Arts de Nantes !
20:55 Publié dans les lectures | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Entre le cul béni et le cul terreux, les rencontres ne peuvent se faire que dans le mi-temps entre ciel et terre, ce qui suppose , vu la distance une fameuse poussée au C...!
benoitement vôtre. Pierre
Écrit par : chauvel | mercredi, 07 décembre 2005
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