samedi, 02 avril 2005
Supplique pour pallier aux misères de la veille
Qu'aurait-on pu lire sur le blogue de Dame Louïse Labé, Lionnoize, le IIe jour d'avril, l'an mile cinq cent cinquante cinq ?
Estant le tems venu, Madamoiselle, que les severes loix des hommes n'empeschent plus les femmes de s'apliquer aus sciences et disciplines : il me semble que celles qui ont la commodité, doivent employer cette honneste liberté que notre sexe ha autre fois tant desiree, à icelles aprendre : et montrer aus hommes le tort qu'ils nous faisoient en nous privant du bien et de l'honneur qui nous en pouvoit venir : Et si quelcune parvient en tel degré, que de pouvoir mettre ses concepcions par escrit, le faire songneusement et non dédaigner la gloire, et s'en parer plustot que de chaines, anneaus, et somptueux habits : lesquels ne pouvons estimer notres, que par usage.
Épitre dédicatoire
À Mademoiselle Clémence de Bourges, Lyonnaise
En ces années, l'orthographe était légère et le penser profond !
Ha ! Dames des blogues de l'an deux mille cinq, dévoilez vos claviers !
05:40 Publié dans les lectures | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Proposition indécente ;-)
Écrit par : Kate | lundi, 04 avril 2005
Oups, désolée pour le bis repetita
Écrit par : Kate | lundi, 04 avril 2005
Mais oui ! Kate, bis repetita placent !
Écrit par : grapheus tis | lundi, 04 avril 2005
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