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lundi, 06 décembre 2004

Éthique, grand âge et culture prolétarienne

Une semaine qui déjà s'étend en larges horizons.
Ce matin, le père Morin et son ÉTHIQUE sur France Cul. C'est toujours roboratif ! En espérant que son Éhique soit moins ardue que La nature de la nature qui ouvrait le bal de la Méthode.
Il y a des grognons sur les blogues philosophico-métaphysiques qui vont grincer des dents.

Un quart d'heure après, j'entre dans le hall des Chantiers, qui est pompeusement nommé Maison des hommes et des techniques.
Eugène, mon père, y fut apprenti à l'âge de treize ans ; il y fut ajusteur-mécanicien jusqu'à la guerre ; et moi j'y viens pour philosopher et faire du grec.
C'est mon Plan Vermeil* à moi - Merci Régis Debray pour ton humeur et ton humour ! Je m'autorise le tutoiement : avant ta courageuse aventure sud-américaine, au printemps 63, tu fus l'assistant de René Vauthier à Alger et ensemble, nous lançâmes les Ciné-Pop.

Bref, sur une table du hall, une affichette :

Le Mouvement ouvrier et la première guerre mondiale
Marcel Martinet


Martinet, l'un de ces rares intellectuels qui, en ce début du XXe siècle, défend sans relâche la culture ouvrière et l'Éducation populaire :
« Il faut que les hommes appelés à sauver le monde en se sauvant eux-mêmes (...) s'instruisent et s'éduquent, méditent et développent leur capacité ouvrière et sociale. Pour acquérir cette culture nécessaire, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes : ni dieu, ni césar, ni tribun »

dans La culture prolétarienne, 1935, Éditions Agone.


* Régis DEBRAY, Le plan vermeil , Modeste proposition , Éditions Gallimard, 2004
** Le même Régis Debray a "inventé", au grand dam de certains, le concept de médiologie

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