vendredi, 14 octobre 2016
lire Bashô dans la première dépression d'automne
Sont enfin venues, nocturnes, les pluies bienfaisantes de l'automne. En reverdiront les landes d'Armagnac, mais les trop rares belles de la cure avaient le teint fané des petits matins gris.
au premier vestiaire d’entrée
réparant moi-même le papier de mon parapluie
159.
Vivre dans le monde
comme le dit Sögi
c’est s’abriter de l’averse hivernale
au vestiaire du couloir de marche
25.
Branches de saule pleureur
dans le vent d’est —
des belles se repeignent
au vestiaire de la piscine de douche sous immersion et de mobilisation
15.
Blancheur éclatante sur terre —
la face de la lune,
la Princesse Shitateru ?
dans le bain d’eau courante
5.
Les gens pauvres
peuvent voir aussi les esprits
dans les fleurs de chardon-ogre
tirés de
BASHÔ
Seigneur ermite
L’intégrale des Haïkus
La Table Ronde, 2012
Trop tôt dans l'octobre, la cure s'achèvera.
17:23 Publié dans "Poètes, vos papiers !" | Lien permanent | Commentaires (0)
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