vendredi, 16 mai 2014
Bilbao, Guggenheim et... Ernesto Neto
Passées les rudesses acérées des falaises, Bilbao la tentaculaire et son "Guggenheim" cette ferraille inoxydable de rigidité qu'en son ventre, Neto le plasticien brésilien a subverti de sensualité dans des rêves de Terre Mère.
Il suffit de pénétrer, de parcourir, de humer, de heurter, de caresser. J'ai donc pénétré, parcouru, humé, heurté, caressé. Ce que dit Neto de ce qu'il me propose :
« Je vois en grande mesure le corps comme un paysage – comme une mer, un champ — et la sculpture aussi est un paysage».
Du doux bord à la maison des rêves, n'aie pas peur du chaos, me suggère encore Ernesto Neto.
Neto s'en va le 18 mai.
Ce sera Georges Braque. Perdureront dans la "ferraille" bilbaïna, la nature, les paysages et les oiseaux.
Pour consoler celles et ceux qui n'auront pas encore cette fois rencontré les suavités odorantes, lourdes et rondes de l'enchanteur brésilien.
Post-scriptum : au plus haut étage, la veuve Lennon proposait des installations, des photos, des vidéos, des bruits. Le tout — et c'est beaucoup, beaucoup trop — plutôt "trash".
Seul voisinage avec Neto : un nu au sexe joliment velu, parcouru par quelques mouches, ses propres fesses affaissées, bien connues se trémoussant et deux préservatifs, lamentables pendentifs emplis d'un liquide incertain, nommés "Toi et Moi".
Décidément, Noémie et Célia ont raison d'affirmer que je me suis arrêté "avant les Beatles" !,,
19:17 Publié dans les autres... arts, les voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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