samedi, 24 novembre 2012
sortir du silence ?
sans doute, mais il est encore des allées de sombres ombrages.
Suffit-il donc que tu paraisses De l'air que te fait rattachant Tes cheveux ce geste touchant Que je renaisse et reconnaisse
Reviens visage à mon visage Mets droit tes grands yeux dans mes yeux Rends-moi les nuages des cieux Rends-moi la vue et tes mirages
Mon sombre amour d'orange amère Ma chanson d'écluse et de vent Mon quartier d'ombre où vient rêvant Mourir la mer
dans les pages d'Aragon et la voix déchirée de Ferré
en mémoire d'Elle et des nuits du BouMaad
16:36 Publié dans Les nocturnes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.