mercredi, 01 août 2012
au bord des sables comme des bribes d'or
pour Abderrhamane Boulkour
vieux travailleur émigré et lutteur insensé
qui, quelque part dans Nantes,
sur un lit d'hôpital, tente de ne pas mourir
cette glane de mots tracés par ses "sœurs" et ses "frères" de terre natale, recueillie par vent arrière entre Houat et Belle-Île.
À la saignée des bras les oiseaux viennent boire
Anne Gréki, Algérie capitale Alger
...le sang verset de la lumière
Nabile Farès, Absence des sources
...à l'écoute des fontaines si rares
Mais si belles que les jasmins et les roses
Rescapés de miracle nous tissent d'impossibles aurores
M'Hamed Aoune, Après les grottes
...d'ile en île
Nous osons la calligraphie inquiète
Jamel-Eddine Bencheikh, Le conte immergé
la mer comme un couteau dans la mémoire
Abdelmajid Kaouah, Par quelle main retenir le vent
Il dit
Seigneur
Je vous rapporte
Intacte
Ma part de haine
Comptez !
Je n'ai rien dépensé.
Mourad Bourboune , Le Pélerinage païen
Je cherche l'encrier des siècles
Hamid Skif, Poèmes d'El Asnam et d'autres lieux
à bout de mémoire
et accablée d'îles
Mohamed Dib, Femme par chance
Quand la nuit se brise, anthologie de la Poésie Algérienne, éditions Points, février 2012
19:28 Publié dans "Poètes, vos papiers !" | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
" Celle que je préfère :
"Il dit
Seigneur
Je vous rapporte
Intacte
Ma part de haine
Comptez !
Je n'ai rien dépensé."
cordialement
alainB
Écrit par : alain BARRE | mardi, 07 août 2012
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