Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 18 mai 2011

Soufi

à Jobic "le fouineur"


 

La nuit dernière, il n'y avait aucune incompatibilité entre la voûte carolingienne de l'Abbatiale de Sant-Philbert de Grand'Lieu et les mélodiques extatiques du chant soufi de Nourredine Khourshid. 

La voûte romane n'est-elle pas déjà une préfiguration de la danse des planètes, cet arkana du derviche qui tournoie, la main droite ouverte élevée vers le ciel, la main gauche, à hauteur de la hanche et tournée vers la terre ?


Et quand Djalâl-od-Din-Rûmi, narrant dans le Mathnawi, l'histoire de ce fainéant qui priait le dieu de subvenir à ses besoins et qui était exaucé au grand scandale des croyants, rejoint Paul Lafarge dans son éloge de la paresse, je ne puis qu'atteindre une certaine extase.

 Dans ta convoitise, tu es un esclave. Dans ton désespoir, tu es un homme libre.

Les Soufis n'auraient-ils donc point lu qu'Aristote ?

Mais aussi Démocrite ? Épicure ? Lucrèce ?

Les commentaires sont fermés.