samedi, 05 juin 2010
entre quelques rosiers
Ce matin à ma fenêtre
Quatre roses endormies
Evidence et loyauté
Dans leur corolle éblouie.
A midi à ma fenêtre
Quatre roses de grand ciel
Découvrent que le soleil
D'amour souffre violence.
Rose de la beauté noire
Songe rouge de mes nuits
Roses montant de la terre
À proximité du ciel.
Semaisons, soleil et vie
Cheminements de la pluie
Enigmes et parabole
De la rose sans parole.
Henry Bauchau
Loin du tohu bohu d'un Calaferte pornographe, des monstruosités érudites de Quignard.
Lire Bauchau : un apaisement qui n'efface aucune question.
J'attends l'ouverture des lys.
08:20 Publié dans les lectures, "Poètes, vos papiers !" | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Nos dernières notes témoignent des mêmes séductions contradictoires...
Amitiés conniventes.
Écrit par : C.C. | samedi, 05 juin 2010
Un petit lien pour illustrer ce magnifique poème.
Un clic sur mon Nom et vous arriverez sur la page de notre site "Nos roses" (c'est le hasard !).
A bientôt.
Écrit par : Marco44 | samedi, 05 juin 2010
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