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mardi, 15 décembre 2009

"Copenhague" VI

à Ja et Pi, compagnons de marche

 

Je pensais un peu vaine la publication de ces notes, appuyées sur des textes de René Char que j'estime empreints d'une sagesse enracinée dans une pensée terrienne qui n'est pas si éloignée d'un sens cosmique que seuls détiennent les laboureurs, les marcheurs et les jardiniers. Sinon tous, du moins les attentifs.

Ce matin, ma crainte a été démentie, lors de notre marche hebdomadaire dans la vallée, blanche de givre ensoleillé.

 

Alors,  quand s'annonce la déglingue d'une conférence mondiale qui risque l'échec, il est peut-être nécessaire de continuer la profération du philosophe et poète :

 

Pour l'ère qui s'ouvre : « À la fin était le poison. Rien ne pouvait s'obtenir sans lui. Pas le moindre viatique humain. Pas la plus palpable récolte. » Ainsi fulmine la terre glauque.

 

René Char

Pause au château cloaque,

Retour amont.

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