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samedi, 28 novembre 2009

rien n'est clos

ce 28 novembre 1964

cet absurde qui se clôt en une seule ligne, froide, glacée sur le carton marron passé d'une entreprise funéraire.



cimetière de Pantin, 74e division, 4e ligne, n°4
.



Là où je ne suis plus jamais allé après avoir recouvert la terre de brassées de glaïeuls rouges sang.

Et sans doute aujourd'hui dans l'ossuaire, rejoignant — par un burlesque tragique, la littérature me rattrapant — dans le même amas de poussière qui s'y accumule depuis plus de deux siècles, un certain Isidore Ducasse, comte de Lautréamont.

 

Ce matin, j'ai cueilli dans l'olivier que m'ont offert pour mon entrée dans l'adolescence du grand âge mes cousin vignerons, la centaine d'olives noires et charnues que nous accorde, cette année, l'indulgence de nos brumes d'ouest.



ELLE, je L'ai imaginée enfant dans l'oliveraie de son grand-père sur les flancs du Zaccar.

Commentaires

Par la pensée avec Toi. Je rentre de Paris où lors du colloque j'avais la lourde tache de rendre hommage à un collégue disparu brutalement! Après les souvenirs , j'ai repris ce magnifique poème choisi par son épouse lors des obsèques

La mort n'est rien,
Je suis seulement passé dans la pièce à côté :
Je suis moi vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns les autres,
Nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie ce qu'elle a toujours signifiée.
Elle est ce qu'elle a toujours été.

Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends.
Je ne suis pas loin, je suis juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez tout est bien.

Je t'embrasse
André

Écrit par : Hemon andre | lundi, 30 novembre 2009

Donc tu m'accompagnes pour entrer dans l'adolescence du grand âge !

Écrit par : La Fanchon | lundi, 30 novembre 2009

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