vendredi, 12 décembre 2008
Héraclite "nobélisé"
Le dernier homme que cite Le Clézio, lors de son discours de réception* du Nobel 2008, est Héraclite.
Héraclite dit :
Le temps est un enfant qui joue en déplaçant les pions : la royauté d'un enfant.**
Le Clézio ne dissout-il point la tension polémique de l'aphorisme dans l'innocence d'un futur que susciterait une enfantine royauté ?
La grande bonté est naïve : faut-il pour autant l'en amoindrir ?
* Merci à FB pour avoir mis en ligne une version propre et nette .
** La traduction proposée est celle de Marcel Conche ; dix autres pourraient être offertes : les pions — "pesseuône"— sont objet de variations. Les hellénistes sont de vieux grands enfants qui n'achèveront jamais leur jeu de ...gloses.
Post-scriptum :
J'aime beaucoup dans la signature du bas de dernière page la notation du lieu : J.M.G. Le Clézio, Bretagne, 8 novembre 2008.
00:18 Publié dans dans les pas d'Héraclite, Les antiques, "Poètes, vos papiers !" | Lien permanent | Commentaires (0)
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