mercredi, 26 novembre 2008
murmuré, lors d'une nuit où je fus déserté
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx
L'Angoisse ce minuit, soutient, lampadophore
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
De qui la cendre n'a de cinéraire amphore
Sur les crédences, en le noir Salon : nul ptyx
Insolite vaisseau d'inanité sonore
Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Néfaste incite pour son beau cadre une rixe
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, décor
De l'absence, sinon que sur la glace encor
De scintillations le septuor se fixe.
selon deux sonnets de Mallarmé
Quelle nuit ? Cette nuit du vingt-cinq, ou celle du vingt-quatre, peut-être celle du vingt-six ? Qu'importe !
L'hermétique à murmurer mainte et mainte fois pour ne pas exorciser, mais pour durer encore.
Immuable, se lève Orion dans le suet.
00:05 Publié dans Les nocturnes | Lien permanent | Commentaires (0)
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