lundi, 03 novembre 2008
le vrai et le juste
Cet apès-midi, je déroge à mon principe de n'acheter que chez mes libraires, je suis tombé, au Centre culturel du Leclerc de la route de Pornic, sur le tome II de la Contre-Histoire de la philosophie de Onfray, ...en poche évidemment. Trop onéreux en broché. J'avais enregistré en 2004 les six cours sur Montaigne. Précieusement. Le rendu écrit est ponctué de sous-titres rapportés au corps qui, déjà, me font salivé le "mens" : l'étrangeté à soi-même, une parole couchée, le corps aéré de la voix, avoir dans la bouche une langue morte, excréments, fagotage et fricassée, une pensée du fleuve, des baisers dans la moustache...
J'avais entendu, je vais lire.
Plus tard, j'ai glissé dans mon dossier Lectures de Toile, de Delaume, la belle guerrière, S'écrire, mode d'emploi et de FB, Exercice de la littérature. Mais n'ayant point encore de "liseuse", je suis astreint au déroulement vertical du volumen que m'impose le fomat PDF ; je ne suis guère à l'aise dans cette espèce de régression que m'imposent et la numérisation d'un texte et mon impécuniosité. Certaine me dirait : ou le bateau ou la littérature !
Avant le sommeil, je lis ceci sur un papier, glissé du sous-main :
Dire le vrai ne suffit pas, il faut dire le juste.De Germaine Tillion.
Demain, je fais un tour du côté de la Vilaine pour ensoleiller Dac'hlmat, mon bon voilier. Voilà pourquoi je n'ai pas encore de liseuse".
Une pensée du fleuve, quoi !
23:58 Publié dans les lectures | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
mais déjà, dans ton Acrobat Reader, tu peux cliquer "afficher 2 pages horizontales" et le lire en feuilletant via les petites flèches du menu navigation, ça élimine les ascenseurs...
sur les Mac récents, consultation possible aussi directement depuis Safari avec d'excellents résultats
merci de ta confiance pour publie.net - et désolé pour la limite : oui, ça passe que sur écran (tu peux aussi essayer d'imprimer papier avec option "4 pages par feuilles")
Écrit par : FB | mardi, 04 novembre 2008
rectificatif : "ou le bateau ou la liseuse" et non la littérature...
Écrit par : Mj | mardi, 04 novembre 2008
Il est vrai que le lapsus est "hénaurme" : ramener la littérature au rang d'une liseuse, fut-elle électronique ! À moins qu'il ne s'agisse d'une liseuse rêvée qui enfermerait toute la littérature du Monde. Mes regrets... à la certaine.
Écrit par : grapheus tis | mardi, 04 novembre 2008
Les commentaires sont fermés.