dimanche, 12 octobre 2008
dans cet automne de douce lenteur, encore de si pesantes questions
La dernière grappe de la treille a été coupée. Cette treille, elle est tardive, abondante aux lourdes grappes sucrées.
Je ne suis pas mécontent de descendre d'aïeux vignerons.
Hier, invitation à la Médiathèque Condorcet, pour l'inauguration de l'exposition "Femmes en résistances" : "hénaurme" absence de Germaine Tillion, nulle part nommée.
Je ne sais que trop pourquoi ! Désormais, ce silence peut prêter au sourire.
Quand on se tenait à l'écart des doctrines et des modes de pensée, on ne pouvait que s'attendre à ce silence — quand ce n'était pas aux injures — des tenant(e)s de la pensée correcte anti-colonialiste.
« Si le mal répond au mal, quand le mal finira-t-il ? »
Toute l'œuvre de Tillion est un essai lucide, inquiet mais jamais désespéré, d'approfondir la question que pose cette enfant aurésienne*
* En feuilletant L'Algérie aurésienne de Germaine Tillion, aux éditions de la Martinière, 2001.
16:01 Publié dans Les blogues, les lectures | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
marrant de venir relever les e-mails et d'envoyer celui qu'était urgent depuis le Mac'Do d'Atlantis quand je sais que de l'autre côté du rond-point tu est dans la cage à culture grillagée, j'en aurais vu du pays aujourd'hui, on aurait mieux fait d'aller à Houat! à tout de suite je reviens...
Écrit par : FB | mardi, 14 octobre 2008
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