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mardi, 07 octobre 2008

la Grande Vieille

Le blogue se hâte lentement vers sa cinquième année. Ces jours-ci, j’ai dû ouvrir quelques petits chantiers de trop. Je crois bien que je ferai ma rentrée littéraire d’autre façon qu’à la manière “de Bretagne”.
Bien que les amours de Viviane et de Merlin relatées par Roubaud et par Élléouêt valent bien un long détour par le Val sans retour !

Mais deux pressent pour la semaine à venir :
• le mardi prochain, pour un après-midi autour de l'Édition et la Toile à Saint-Herblain, une relecture des textes de François Bon sur “écriture et informatique” — l’un doit daté du début de l’an 2001 quand je pataugeais dans mon premier site : il y présentait remue.net qui n'était pas encore le tiers-livre et se fendait de quatre pages de judicieux conseils à l’usage des débutants de la Toile
• le mercredi qui suit, un feuilletage des bouquins de et sur Germaine Tillion : à propos de la projection du documentaire de François Gauducheau sur les Images oubliées de Germaine Tillion, au cinéma de ma petite cité, je dois témoigner (!) — trente ans après elle, dans l’Algérie enfin en paix (?), deux ans durant, j’arpentais, en compagnie de mon vieux copain Er-Klasker, les vallées de l’Oued Abiod et de l’Oued Abdi, les ravins vertigineux et pierrailles de l’Ahmar Khaddou. Elle fut aussi, à travers ma formation et mon expérience professionnelle des Centres sociaux éducatifs, ma mère intellectuelle.

Témoigner ?
Ce soir, je me dis qu’il suffirait de lire cette assertion très spinoziste de la jeune ethnologue “aurésienne”:

« Ne pas croire qu’on sait parce qu’on a vu, ne porter aucun jugement moral ; ne pas s’étonner ; ne pas s’emporter...»

ou cette autre encore :
« Dire le vrai ne suffit pas, il faut dire le juste ! »

Cette sacrée bonne femme, une Grande Vieille, peut bien reposer dans les cieux sahariens parmi les Imouqqranen — les Grands Vieux — qui l'accueillirent naguère et boire avec eux une céleste tasse de “kawa”.

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