jeudi, 05 juin 2008
Chronique portuaire de Nantes XCVII
Du Commencement du XIXe Siècle à 1830
1822. — LA SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE ET LA NAVIGATION À VAPEUR.
Parmi les questions d'études figurant au concours de la Société Académique de Nantes pour l'année 1822, on relève en première ligne la suivante :
« Est-il possible d'appliquer à la navigation de la Loire jusqu'à Orléans l'invention des bateaux à vapeur, soit comme moyen de transport, soit comme remorqueurs ?... L'emploi des bateaux à vapeur offrirait-il de grands avantages, soit pour la célérité des transports, soit pour le moindre prix du fret ?
Leur établissement serait-il essentiellement nuisible au système actuel de navigation et à la formation des marins pour le service de l'Etat ?
Le prix, consistant en une médaille d'or, ne fut décerné qu'en 1823, au constructeur Trenchevent, non pour avoir répondu aux questions posées ; mais « pour avoir exécuté le premier (en mars 1823) à ses frais, risques et périls, sur le bateau à vapeur le Nantais un voyage dont la possibilité pouvait être mise en doute » (1).
(1) Annales de la Société Académique, Année 1838, p. 90.
Journal de Nantes et de la Loire-Inférieure, n° du 12 septembre 1820.
Note du scanneur :
Deux cents ans plus tard, ces jours-ci, pour les rencontres du Fleuve, certains d'entre nous recréent la navigation à voile à bord des gabarres, toues et autres fûtreaux ! Ce n'est pas le moindre paradoxe.
Note publiée à l'heure où, à Concarneau, le Marche-Avec largue les amarres pour le quai des Chantiers, sur le bras de la Madeleine.
08:00 Publié dans Les chroniques portuaires | Lien permanent | Commentaires (0)
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