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jeudi, 22 mai 2008

un iMac : le dernier Mac ?

Il est bien beau, l'iMac, le cinquième dans la généalogie de "mes" Mac.

En 1991, le LC 2, qui façonna les minces brochures des Ateliers du Gué, les manuels de maraîchages pour les centres d'alphabétisaton de la Communauté rurale de Baalu et leurs Groupements féminins.
En 1994, le PowerBook 150, qui fit le Sahel avec un petit panneau solaire qui rechargeait la batterie ; il fut sûrement le premier ordinateur à fréquenter ces rives du Sénégal aux confins du Mali et de la Mauritanie ; je l'embarquai pour les Iles-sous-le vent, les Marquises et la traversée du Pacifique. Il me suivit dans les rias de Bretagne, des Asturies et de Galice
En 1996, le Mac Perfoma 6320 fut l'ordinateur de la petite édition et des premiers surfs sur La Toile à l'aide d'un Olicom Speed'Com 2000, celui de la lecture des premiers CD et de l'installation, fin 2000, du premier site Dac'hmat ; c'était sur AOL et il en reste quelques vestiges.
En 2002, l'iBook 15 pouces embarqua, sur le voilier, pour la virée ibérique, petit Mac des premières images numériques et des balbutiements informatiques de Noémie et de Célia.

Les uns et les autres avaient été précédés, dès 1987, par deux énormes Thomson TO 16 avec une unité centrale sans disque dur, à double lecteur de disquettes — une "système", le DOS, une "programmes" : les ELMO de l'Association française de lecture — ; ils s'ajoutaient aux caisses de bouquins, chargées de poètes, de philosophes, d'historiens, de romanciers, d'anthropologues, d'ethnologues, de sociologues, d'ornithologues, de botanistes, de jardiniers, de grammairiens, de musiciens, d'essayistes, de peintres, de photographes, de voyageurs, de pédagogues, avec des modes d'emplois pour mieux lire, mieux écrire, mieux vivre.
Tous objets dont le transport quasi hebdomadaire ne lubrifiat point la charpente vertébrale du bonhomme, mais apportèrent quelque facilité de vivre et de penser à celles et ceux qui feuilletèrent les bouquins et déroulèrent les écrans..

J'avoue avoir eu autant de bonheur à ouvrir le carton de mon bel iMac que, naguère, j'en avais à déchirer les papiers des colis de bouquins que je recevais au fin fond de ma forêt côte-d'ivoirienne et sur les pitons d'Algérie.

Il est là, avec dans la minceur de sa dalle, les poètes, les philosophes, les historiens, les romanciers, les anthropologues, les ethnologues, les sociologues, les ornithologues, les botanistes, les jardiniers, les grammairiens, les musiciens, l les essayistes, les peintres, les photographes, les voyageurs ; moins de pédagogues depuis que j'ai foutu la pédagogie aux orties ! Le livre des Feux et l'Annuaire des marées !
Il est ma bibliothèque-cinéma-librairie-centre documentaire. Il est mes postes et télécommunications, je ne veux pas qu'il soit la télévision. Il est mon écritoire, mon lutrin, mon agenda, mon livre de bord, mon scriptorium. Les règlages, les "migrations" de disques durs à son disque dur, les sauvegardes, les chargements... les raffinements m'ont bien pris sur le temps du blogue une bonne semaine. Ce n'est pas tout à fait achevé.

Mais voici, je me mets à écrire ! Enfin.

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17:17 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

attention quand même à pas trop de lyrisme : les machines ne sont que ce qu'on en fait ! (je me prends bien parfois quelques rages contre mon MacBook Pro, mais c'est vrai que c'est secondaire par rapport aux services qu'on extorque) - le mien ces jours-ci avec une dalle de carrelage sous le châssis pour l'aider à refroidir!

Écrit par : F | jeudi, 22 mai 2008

F, tu n'as pas tort et soyons donc héraclitéens , ces machines, elles sont comme les eaux salées : pour les uns, mort, pour les autres, vie.

Écrit par : grapheus tis | jeudi, 22 mai 2008

L'ordinateur, pas plus que le crayon ne fait l'écrivain, mais un outil bien pensé aide à mieux formuler sa pensée. Je crois que les auteurs des siècles passés l'aurait adopté sans rechigné !
alainB

Écrit par : alain barré | mercredi, 28 mai 2008

Les commentaires sont fermés.